Tsering Yangdzom

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Tsering Yangdzom
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Fonction
Membre du comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois
11e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
10e comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (d)
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Père
Chang Ngopa Dorje Ngodup (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Ringang (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata

Tsering Yangzong aussi appelée Chang Ngopa Tsering Yangzong (tibétain : བྱང་ངོས་པ་ཚེ་རིང་དབྱངས་འཛོམས་, Wylie : byang ngos pa tshe ring dbyangs 'dzoms, née à Lhassa en 1953- ) est une historienne de la République populaire de Chine, professeure à l'université du Tibet, première femme professeur au Tibet, et femme politique tibétaine[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Influencée par sa famille, Tsering Yangzong s'est engagée dans l'enseignement après avoir obtenu son diplôme de l'université centrale des Minorités, travaillant au Collège normal du Tibet (plus tard transformé en université du Tibet). En 1993, Tsering Yangzong est élue professeure associée. En 1999, elle est nommée professeur d'histoire du Tibet, alors qu'elle est la seule femme professeure et la plus jeune professeure de l'université du Tibet. En 2003, lors du 10e séminaire de l'Association internationale des études tibétaines à l'université d'Oxford au Royaume-Uni, Tsering Yangzong a lu un article universitaire intitulé Chang Ngopa Nangso Dargye, le célèbre scientifique médical tibétain et éducateur au Tibet du XVIIe siècle. L'article développe la relation particulière entre la famille Chang Ngopa et le 5e dalaï-lama, ainsi que la contribution de Chang Ngopa Nangso Dargye à la médecine et à l'éducation tibétaines. En 2005, elle publie sous l'égide de China Intercontinental Press, un ouvrage en chinois, traduit l'année suivante en anglais sous le titre The Aristocratic Families in Tibetan History, 1900-1951. En 2006, elle est en poste au Centre de recherche tibétologique de Chine[2]. En 2011, Tsering Yangzong a remporté la plus haute récompense pour les études tibétaines en Chine, l'Everest Award[3].

Tsering Yangzong a ensuite été vice-présidente de l'université du Tibet. Elle est membre du 10e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois. En 2008, elle a été réélue membre du 11e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois[4], représentant la Fédération panchinoise des femmes, et a été divisée dans le 20e groupe[5].

Publication[modifier | modifier le code]

  • (en) Tsering Yangdzom (trad. Shao Da, Li Jinhui, Liu Jun, préf. Zhou Wei), The Aristocratic Families in Tibetan History, 1900-1951, China Intercontinental Press (五洲传播出版社),‎ , 272 p. (ISBN 978-7-5085-0937-2, présentation en ligne)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (zh) « 吴新华:西藏妇女的记录者,中国西藏网 » (version du sur Internet Archive), 2010-05-23
  2. « Tsering Yangdzom », sur catalogue.bnf.fr
  3. (zh) « 强俄巴·次仁央宗:家族故事中的西藏,西藏文化网 » (version du sur Internet Archive), 2012-08-21
  4. (zh) « 第十一届全国政协委员名单 », 新华社北京1月25日电 中国人民政治协商会议第十一届全国委员会委员名单(共2237人,2008年1月25日政协第十届全国委员会常务委员会第二十次会议通过),‎ 2008年1月25日 (lire en ligne [archive du 2013年9月28日], consulté le )
  5. (zh) « 十一届全国政协委员职务和界别情况(5) », sur chinanews.com.cn,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]