Voir la source de Traité de Lausanne (1923)

{{Voir homonymes|Traité de Lausanne}}
{{sources à lier|date=mai 2015}}
{{Infobox Traité international
 | nom                 = Traité de Lausanne
 | nom_complet         = Accord relatif à la restitution réciproque des internés civils et à l'échange des prisonniers de guerre, signé à Lausanne
 | image               = Traité de Lausanne.png
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 | légende             = La Turquie selon le traité de Lausanne.
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 | lieu_de_signature   = [[Palais de Rumine]], [[Lausanne]], [[canton de Vaud]], [[Suisse]]
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 | date_vigueur        = {{date|6|août|1924}}
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 | signataires         = {{Turquie}}<br />{{Empire britannique}}<br />{{France (1870-1940)}}<br />{{Royaume d'Italie 1861-1946}}<br />{{Empire du Japon}}<br />{{Royaume de Grèce}}<br />{{Royaume de Roumanie}}
 | parties             = {{Turquie}}<br />{{Empire britannique}}<br />{{République française (1870-1940)}}<br />{{Royaume d'Italie 1861-1946}}<br />{{Empire du Japon}}<br />{{Royaume de Grèce}}<br />{{Royaume de Roumanie}}<br />{{Royaume des Serbes, Croates et Slovènes}}
 | date_terminaison    = <!-- {{Date|JJ|mois|AAAA}} -->
 | dépositaire         = [[Troisième République (France)|République française]]
 | langue              = [[Français]]
 | langues             = 
 | wikisource_nom      = en:Treaty of Lausanne
}}
[[Image:Lausanne 1923.jpg|vignette|320px|Conséquences démographiques du Traité de Lausanne.]]

Le '''traité de Lausanne de 1923''' est un [[traité de paix]] signé le {{date-|24|juillet|1923}} au [[palais de Rumine]] à [[Lausanne]] ([[Suisse]]). Il remplace le [[traité de Sèvres]] signé le {{date|10|août|1920}} à [[Sèvres]], qui mettait fin à la [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]] en ce qui concerne l’[[Empire ottoman]]. Le traité de Lausanne est le dernier traité résultant de la [[Première Guerre mondiale]]. Il précise les frontières de la [[Turquie]] issue de l’[[Empire ottoman]] et rend obligatoires des [[Transfert de population|transferts de populations]] déjà commencés avec les [[génocide]]s [[Génocide arménien|arménien]] et [[Génocide grec pontique|grec]] [[Pontiques|pontique]], visant à rendre irréversible ce qui fut appelé « [[nettoyage ethnique]] » par l’[[historiographie]] grecque et « stabilisation de l'homogénéité [[Ethnie|ethno]]-religieuse » par l’historiographie turque<ref>[[Giles Milton]], ''Le Paradis perdu: 1922, la destruction de Smyrne la tolérante'', 2013, Éd Libretto, {{ISBN|978-2752908810}}</ref>.

== Contexte : le combat turc contre le traité de Sèvres ==
Les dispositions du traité de Sèvres prévoyaient la dissolution de l’[[armée ottomane]], la division de l’[[Empire ottoman]] (privé d’une grande partie de ses territoires [[Moyen-Orient|moyen-orientaux]]) en [[Zone d'influence|zones d’influence]] britannique, française et italienne, la cession au [[royaume de Grèce]] de la [[Thrace orientale]] et la [[Ionie]] (région de [[Izmir|Smyrne]]), la cession du Nord-Est de la Turquie actuelle à l’[[République d'Arménie (1918-1920)|Arménie indépendante]] et l’autonomie du [[Kurdistan]] autonome dans le Sud-Est. Ces régions étaient peuplées de populations mélangées turques et autres. La [[Grande Assemblée nationale de Turquie]] et [[Mustafa Kemal Atatürk]] dénoncèrent le traité de Sèvres comme un {{Citation|projet de [[Empire colonial|dépeçage colonial]] de la Turquie}}.

Le [[Liste des souverains ottomans|sultan ottoman]] [[Mehmed VI]] fut contraint d’accepter le [[traité de Sèvres]] mais celui-ci ne fut ratifié par aucun parlement national, hormis celui de la [[Royaume de Grèce|Grèce]]. Dès l’automne [[1920]], [[Georges Leygues]], alors [[Président du Conseil (France)|président du Conseil en France]], déclarait à la conférence de [[Londres]] que la France ne ratifierait pas un traité aussi défavorable à la Turquie, et qu’il fallait le réviser. Mustafa Kemal, qui avait commencé à organiser un pouvoir nationaliste parallèle en [[1919]], menait alors une guerre contre le pouvoir du [[Sultan (titre)|sultan]] ainsi que [[Guerre gréco-turque (1919-1922)|contre les troupes grecques]] et [[arménie]]nnes, contre les autonomistes kurdes et contre les troupes d’occupation [[Royaume d'Italie (1861-1946)|italiennes]] et [[Empire britannique|britanniques]]. En revanche, il bénéficiait de l’appui de la [[France]] (qui, en mars [[1921]], signait un accord avec le gouvernement kémaliste, puis un traité de paix en octobre de la même année, et lui vendit des armes<ref>{{chapitre|auteur1=Anne Hogenhuis |auteur2=Corine Defrance |auteur3=Geneviève Bibes |auteur4=Jérôme de Lespinois |titre=Le retour de Briand aux affaires en 1921 |auteur ouvrage=Jacques Bariéty |titre ouvrage=Aristide Briand, la Société des Nations et l’Europe |éditeur=Presses universitaires de Strasbourg |date=2007 |pages=49-51}} ; {{Harvsp|Atatürk|1929|p=540|id=ataturk}}.</ref>) et de la [[République socialiste fédérative soviétique de Russie|Russie bolchévique]] (qui lui fournit également des armes<ref>Selon {{Ouvrage|langue=en|auteur1=H. Kapur|titre=Soviet Russia and Asia, 1917–1927|éditeur=|année=|isbn=}}, il s’agit de 60 de canons Krupp, {{unité|30000|obus}}, {{unité|700000|grenades}}, {{unité|10000|mines}}, {{unité|60000|fusils}} confiés par la [[Roumanie dans la Première Guerre mondiale|Roumanie aux Russes]], 1,5 million de fusils ottomans prise de guerre russe, 1 million de fusils russes, 1 million de [[Forces armées austro-hongroises|fusils austro-hongrois]] Männlicher prise de guerre et {{unité|25000|fusils}} Martini-Henry à baïonnette.</ref> et lui céda, au [[traité de Kars]] d'{{date-|octobre 1921}}, le territoire arménien occupé un an plus tôt par les troupes kémalistes<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Claude Mutafian]]|auteur2=Éric Van Lauwe|titre=Atlas historique de l'Arménie|éditeur=[[Autrement]]|collection=Atlas / Mémoires|année=2005|pages totales=143|passage=72|isbn=978-2-7467-0100-7}}.</ref>).

Le [[traité de Kars]] avalisa, côté russe, [[Traité d'Alexandropol|celui d'Alexandrople]], que la [[Histoire de l'Arménie|République arménienne]] avait dû signer, le {{date|2 décembre 1920}}, à l'issue de la [[guerre arméno-turque]], rétrocédant à la Turquie le territoire de [[Kars]] (attribué à l'[[Empire russe]] par le [[traité de San Stefano]] en [[1878]])<ref>{{Harvsp|Atatürk|1929|p=431|id=ataturk}} ; {{harvsp|Papazian|1934|p=48-51|id=papazian}}.</ref>. Ce territoire était peuplé de [[Lazes]], de [[Meskhètes]], de [[Géorgiens]], et d'[[Arméniens]] survivants du [[Génocide arménien|génocide]]<ref>{{Ref-Ternon-ArmeniensGenocide-1977|passage=paragraphe 2 page 302}}.</ref> : ils furent expulsés et remplacés par des [[Turcs (peuple)|Turcs]] et des [[Kurdes]].

En février-{{date-|mars 1921}}, se tint à [[Londres]] une conférence sur la révision du traité de Sèvres<ref>{{Harvsp|Atatürk|1929|p=485 sqq|id=ataturk}}.</ref>. Aucun règlement général ne conclut la conférence, mais l’Italie accepta de retirer ses troupes d’[[Anatolie]]. En mars [[1922]], l’[[Triple-Entente|Entente]] fit de nouvelles propositions à la Turquie kémaliste, en renonçant à prendre le traité de Sèvres pour base ; mais Kemal jugea que ces propositions étaient « loin, toutefois, dans leur fond, de contenter nos aspirations nationales »<ref>{{Harvsp|Atatürk|1929|p=626|id=ataturk}}.</ref>.

Après la large victoire des troupes [[Kémalisme|kémalistes]] contre les troupes grecques en {{date-|septembre 1922}}, le [[traité de Sèvres]] devint définitivement inapplicable. Une conférence internationale se réunit alors, afin de le remplacer par un nouveau traité, reflétant le nouveau rapport de forces sur le terrain. Le chef de la délégation turque est [[İsmet İnönü]].

== Contenu du traité de Lausanne ==
Le traité reconnaît en premier lieu la légitimité du régime d’[[Mustafa Kemal Atatürk|Atatürk]] installé à [[Ankara]]. En échange les [[Triple-Entente|Alliés]] obtiennent la reconnaissance par la république turque des pertes territoriales de l’[[Empire ottoman]] à [[Chypre (pays)|Chypre]] (1878), dans le [[Dodécanèse italien|Dodécanèse]] (1911), en [[Syrie]], [[Palestine (région)|Palestine]], [[Jordanie]], [[Irak]] et [[Arabie]] (1918). Ils renoncent à demander l’indépendance, voire simplement l’autonomie, du [[Kurdistan]] et de l’[[Arménie]], prévues dans le [[traité de Sèvres]]. Au [[sandjak d'Alexandrette]] près, les frontières de la Turquie actuelle sont reconnues : la république turque assure ainsi et fait reconnaître sa souveraineté sur l’ensemble de l'[[Anatolie]] (occidentale et orientale) et sur la [[Thrace]] orientale.

Après des mois de tractations, le traité est signé le {{date|24|juillet|1923}} à [[Lausanne]] entre d’une part la [[Turquie]] et d’autre part la [[France]], le [[Royaume d'Italie (1861-1946)|royaume d’Italie]], le [[Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande|Royaume-Uni]], l’[[empire du Japon]] en tant que puissances victorieuses, mais aussi le [[royaume de Grèce]], le [[royaume de Roumanie]], le [[royaume des Serbes, Croates et Slovènes]] et le [[royaume de Bulgarie]] en tant que co-signataires concernés par les échanges de populations demandées par les [[Kémalisme|kémalistes]], qui invitaient en Turquie les minorités turques des pays voisins, et souhaitaient les échanger contre les minorités chrétiennes vivant en Turquie (ainsi, des [[Turcs de Roumanie]] et des [[Bulgares de Roumanie]] rejoignirent respectivement la Turquie et la Bulgarie, remplacés en [[Dobroudja du Sud]] par des [[Aroumains]] de Grèce et de Bulgarie, eux-mêmes remplacés par des Grecs et des Bulgares de Turquie) : des centaines de milliers de personnes furent concernées, mais [[Constantinople]], les [[îles des Princes]], [[Imbros]] et [[Ténédos]] sont exemptés de ces obligations d'échanges<ref>Hans-Erich Stier (dir.), {{de}} ''Grosser Atlas zur Weltgeschichte'', éd. Westermann, Braunschweig 1985, {{ISBN|3-14-100919-8}}, p. 153.</ref>.

Le traité institue surtout des échanges de populations obligatoires entre la [[Grèce]] et la [[Turquie]] : 1,6 million de [[Grèce ottomane|Grecs ottomans]] contre {{formatnum:385000}} [[musulmans]] de Grèce. Ces échanges forcés ont débuté « baïonnette dans le dos », bien avant la signature du traité en {{date-|juillet 1923}}. Près d'un demi-million de Grecs de Turquie sont morts (pour la plupart dans les camps ou en route) et {{formatnum:400000}} musulmans, en majorité des Turcs, ont quitté, eux, la Grèce pour la Turquie. L'échange de population était strictement basé sur l'appartenance religieuse. Les exceptions du traité permirent à près de {{formatnum:300000}} Grecs à rester en Turquie à Istanbul et dans les îles concernées, tandis qu'en [[Macédoine-Orientale-et-Thrace|Thrace occidentale]] environ {{formatnum:230000}} musulmans purent rester en Grèce. Mais, dans les décennies suivantes, les discriminations et [[Pogrom d'Istanbul|persécutions]] poussèrent la plupart de ces exemptés à s'exiler d'eux-mêmes, de sorte qu'au {{XXIe siècle}} il reste {{formatnum:140000}} musulmans en Grèce<ref>Soit 1,4 % de la population grecque selon {{lien web|url=http://www.statistics.gr/portal/page/portal/ESYE/PAGE-themes?p_param=A1603 |titre=Autorité statistique hellénique (Elstat)}}.</ref> et seulement quelques milliers de Grecs en Turquie<ref>De 3000 à 5000 personnes soit 0.006% de la population turque selon ''The Greek minority of Turkey'' [http://www.hri.org/MFA/foreign/bilateral/minority.htm] sur HRI.org consulté le 22 Janv. 2017.</ref>.

À [[Lausanne]], la zone démilitarisée mise en place à Sèvres autour des [[détroits]] des [[Détroit des Dardanelles|Dardanelles]] et du [[Bosphore]] est maintenue : les détroits restent ouverts, sans restriction ni contrôle turc, au passage aérien et à la navigation maritime internationale<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Journal officiel de la République française. Lois et décrets |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2027129x |site=Gallica |date=1924-08-31 |consulté le=2020-11-11}}</ref>, mais en échange le contrôle des Alliés sur les finances et les [[forces armées turques]] est aboli, ainsi que le [[Capitulation#Dans l'Empire ottoman|régime des « capitulations »]] qui accordait des privilèges et une protection allemande, autrichienne, britannique, française, italienne ou russe aux institutions étrangères en [[Turquie]], ainsi qu'à certaines familles fortunées, [[Millet (Empire ottoman)|chrétiennes]] ou [[Histoire des Juifs en Turquie|juives ottomanes]]. Ainsi la Turquie retrouve sa pleine [[souveraineté]] avec tous les attributs afférents et évite le risque de [[colonisation]] européenne<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Claude Farrère]]|titre=La Turquie ressuscitée|lieu=Paris|éditeur=Cahiers libres|année=1930|pages totales=154|oclc=250572378}}.</ref>.

{{loupe|Grande Catastrophe|Génocide arménien|Génocide grec pontique}}

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|auteur1=[[Mustafa Kemal Atatürk]]|titre=Discours du Gazi Mustafa Kemal, président de la République de Turquie|lieu=Leipzig|éditeur=K. F. Koehler Verlag|année=1929|id=ataturk}}{{Commentaire biblio|traduction révisée par Azmi Süslü, Centre de recherches Atatürk, Ankara, 2003}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Jacques Benoist-Méchin]]|titre=Mustapha Kémal ou La mort d'un empire|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Albin Michel]]|collection=Le Loup et le Léopard|année=1991|année première édition=1954|pages totales=459|isbn=978-2-226-02195-3|oclc=814318634}}.
* {{article|lang=en|auteur=Houri Berberian |titre=The Delegation of Integral Armenia: From Greater Armenia to Lesser Armenia |périodique=Armenian Review |volume=44-3 |mois=automne |année=1991 |pages=39-64}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Paul Dumont]]|champ libre=Titre de l'édition 1983: 1919-1924, Mustafa Kemal invente la Turquie moderne.|titre=Mustafa Kemal invente la Turquie moderne|lieu=Bruxelles|éditeur=[[Éditions Complexe]]|collection=Historiques|numéro dans collection=109|année=1983|année première édition=1983|pages totales=221|isbn=978-2-8048-0095-6|oclc=77535111|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=lDSdtgTDMkkC&pg=PA1|note=deuxième édition, 1997}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Berthe Georges-Gaulis|titre=La Question turque : une page d’histoire turque et d’erreurs européennes. 1919-1931|lieu=Paris|éditeur=[[Berger-Levrault]]|année=1931|pages totales=374|oclc=906437028}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Roger de Gontaut-Biron]]|auteur2=L. Le Révérend|préface=Hratch Bedrossian|titre=D’Angora à Lausanne, les étapes d’une déchéance|lieu=Paris|éditeur=[[Plon]]|collection=Histoire|année=1924|année première édition=1924|pages totales=346|isbn=978-2-917650-02-8|oclc=866818198}}.
* {{Ouvrage|langue=tr|auteur1=Kazım Karabekir|titre=İstiklâl harbimiz|lieu=Istanbul|éditeur=Emre Yayınlar|collection=Emre Yayınları|numéro dans collection=46 .. 50|année=1938|année première édition=1938|format=5 volumes|isbn=978-975-7369-41-7|isbn2=978-9-757-36942-4|isbn3=978-9-757-36947-9|oclc=58792273}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Justin McCarthy|titre=The Ottoman peoples and the end of empire|lieu=London New York|éditeur=Arnold Oxford Distributed by St. Martin's Press|collection=Historical endings.|année=2001|pages totales=234|isbn=978-0-340-70657-2|isbn2=978-0-340-70656-5|oclc=1015483367}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Justin McCarthy|titre=Population history of the Middle East and the Balkans|lieu=Piscataway, NJ Istanbul|éditeur=Gorgias Press Isis Press|collection=Analecta Isisiana|numéro dans collection=62|année=2010|année première édition=2002|pages totales=321|isbn=978-1-61719-105-3|oclc=659990814}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Kapriel Serope Papazian|titre=Patriotism Perverted|lieu=Boston|éditeur=Baikar Press|année=1934|id=papazian}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Jean Pichon|titre=Le Partage du Proche-Orient|lieu=Paris|éditeur=Jean Peyronnet|année=1938}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Haluk Selvi|titre=Armenian Question, From the First World War to the Treaty of Lausanne|éditeur=Sakarya University Press|année=2007|isbn=}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Stanford J. Shaw|champ libre=sept volumes|titre=From Empire to Republic|sous-titre=The Turkish War of National Liberation|lieu=Ankara|éditeur=TTK|année=2000|isbn=}}.
* {{Ouvrage|langue=tr|auteur1=Bilâl N. Şimşir|directeur1=oui|champ libre=deux volumes|titre=Lozan Telgrafları|lieu=Ankara|éditeur=TTK|date=1990-1994|isbn=}}.
* {{Ouvrage|langue=en|auteur1=Salâhi R. Sonyel|titre=Turkish Diplomacy, 1918-1923|lieu=Londres|éditeur=Sage Publications|année=1988|isbn=}}.
* {{Ouvrage|langue=tr|auteur1=Salâhi R. Sonyel|champ libre=trois volumes|titre=Mustafa Kemal Atatürk ve Kurtuluş Savaşı. Yeni Belgelerle|lieu=Ankara|éditeur=TTK|année=2008|isbn=}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Yves Ternon]]|titre=L'Empire ottoman|sous-titre=le déclin, la chute, l'effacement|lieu=Paris|éditeur=édition du Félin|année=2002|pages totales=575|isbn=2-86645-425-1}}.
* {{article|auteur=Jacques Thobie |titre=De Constantinople à Ankara : d’un empire piétiné à une république respectée |périodique=Relations internationales |numéro=XXXI |année=1982 |pages=263-282}}.

=== Articles connexes ===
* [[Traité de Sèvres]]
* [[Question d'Orient]]
* [[Relations entre la Grèce et la Turquie]]
* [[Génocide grec pontique]]
* [[Génocide arménien]]
* [[Génocides ottomans tardifs]]
* [[Palestine mandataire]]
* [[Mandat français en Syrie et au Liban]]
* [[Mandat britannique de Mésopotamie]]
* [[Guerre d'indépendance turque]]
* [[Iraq Petroleum Company]]

=== Liens externes ===
{{Liens}}

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{{DEFAULTSORT:Lausanne (1923)}}
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[[Catégorie:Frontière entre la Bulgarie et la Turquie|Traite de Lausanne (1923)]]
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