Timothy Eglinton

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Timothy Eglinton
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École polytechnique fédérale de Zurich (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Timothy Ian Eglinton est professeur de biogéoscience à l'Institut géologique, École polytechnique fédérale de Zurich.

Éducation[modifier | modifier le code]

Eglinton fait ses études à l'Université de Plymouth où il obtient un baccalauréat ès sciences en sciences de l'environnement en 1982. Il étudie ensuite à l'Université de Newcastle, où il obtient une maîtrise ès sciences et un doctorat en 1988 pour des recherches sur les kérogènes utilisant la pyrolyse.

Recherche et carrière[modifier | modifier le code]

La recherche d'Eglinton [1],[2],[3],[4],[5],[6] porte sur les processus du cycle du carbone.   Eglinton révolutionne les études du cycle du carbone terrestre [7]. En développant un moyen entièrement nouveau de tracer les voies du carbone organique dans les environnements de surface, allant des reliefs érodés aux rivières, aux plaines inondables, à la colonne d'eau océanique, aux communautés microbiennes et aux sédiments marins, il remplace d'innombrables estimations et hypothèses par des temps de transport connus avec précision et budgets carbone [7]. Ses découvertes éclairent et réconcilient des enregistrements paléoclimatiques autrefois discordants, révèvent de nouvelles formes de vie microbienne, démontrent que les micro-organismes peuvent attaquer et remobiliser des matières organiques vieilles d'un milliard d'années et tracent les voies du carbone dérivé du pétrole dans les environnements de surface[7].

Eglinton est élu membre de la Royal Society (FRS) en 2014 [7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Eglinton est le fils du chimiste organique Geoffrey Eglinton [7],[8] Il est marié à Lorraine Eglinton et a deux filles et un fils.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Goñi, Ruttenberg et Eglinton, « Sources and contribution of terrigenous organic carbon to surface sediments in the Gulf of Mexico », Nature, vol. 389, no 6648,‎ , p. 275–278 (DOI 10.1038/38477)
  2. Gustafsson, Bucheli, Kukulska et Andersson, « Evaluation of a protocol for the quantification of black carbon in sediments », Global Biogeochemical Cycles, vol. 15, no 4,‎ , p. 881–890 (DOI 10.1029/2000GB001380, Bibcode 2001GBioC..15..881G)
  3. Goñi, Ruttenberg et Eglinton, « A reassessment of the sources and importance of land-derived organic matter in surface sediments from the Gulf of Mexico », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 62, no 18,‎ , p. 3055–3075 (DOI 10.1016/S0016-7037(98)00217-8, Bibcode 1998GeCoA..62.3055G)
  4. Eglinton, Aluwihare, Bauer et Druffel, « Gas chromatographic isolation of individual compounds from complex matrices for radiocarbon dating », Analytical Chemistry, vol. 68, no 5,‎ , p. 904–12 (PMID 21619188, DOI 10.1021/ac9508513, lire en ligne)
  5. Sauer, Eglinton, Hayes et Schimmelmann, « Compound-specific D/H ratios of lipid biomarkers from sediments as a proxy for environmental and climatic conditions », Geochimica et Cosmochimica Acta, vol. 65, no 2,‎ , p. 213–222 (DOI 10.1016/S0016-7037(00)00520-2, Bibcode 2001GeCoA..65..213S)
  6. Eglinton, « Variability in Radiocarbon Ages of Individual Organic Compounds from Marine Sediments », Science, vol. 277, no 5327,‎ , p. 796–799 (DOI 10.1126/science.277.5327.796, lire en ligne)
  7. a b c d et e Anon, « Professor Timothy Eglinton FRS » [archive du ], London, Royal Society,
  8. « Timothy I. Eglinton », whoi.edu, Woods Hole Oceanographic Institution

Liens externes[modifier | modifier le code]