Thomas Oldham Barlow

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Thomas Oldham Barlow
Portrait de Thomas Oldham Barlow (1882) par Walter William Ouless, Aberdeen Art Gallery.
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Gravure de Elizabeth Barrett Browning d'après un daguerréotype de Macaire.
Gravure de Elizabeth Barrett Browning par Thomas Oldham Barlow d'après un ambrotype réalisé le au Havre par Louis Cyrus Macaire[1].

Thomas Oldham Barlow, né le à Oldham et mort le à Kensington, est un graveur britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Thomas Oldham Barlow naît le à Oldham[2]. Il est le fils d'Henry Barlow, un quincaillier vivant dans la High Street[3]. Il fait ses études à l'Old Grammar School d'Oldham[3].

Dès son plus jeune âge, il manifeste une irrésistible vocation pour la peinture et la gravure ; pour donner, au moins en partie, satisfaction à ses désirs, son père le place chez Stephenson & Royston, graveurs à Manchester[2]. Une fois dans cette ville, le jeune Thomas suit assidûment les cours de l'École de dessin, et y remporte le premier prix pour un dessin exposé sous le titre modeste d'Études d'après nature (Cullings from Nature)[2], ce prix lui rapporte dix guinées en 1846[3]. À l'exposition de Manchester, il remarque une petite toile, de John Phillip, intitulée Courtship (Galanterie), et cherche à persuader un ami de s'en rendre acquéreur, pour qu'il puisse la graver avant de se rendre à Londres ; mais il n'y peut réussir[2]. Venu à Londres peu après, il fait la connaissance d'un gentleman qui l'encourage beaucoup dans ses projets de reproduire par la gravure quelques toiles remarquables et lui offre de lui en fournir les moyens[2]. À la prochaine exposition de la British Institution, où il se rend en conséquence avec son protecteur, il a l'agréable surprise de retrouver le fameux petit tableau de John Phillip qui l'avait si fort séduit à Manchester, et veux aussitôt s'en assurer le droit de reproduction ; le peintre accepte la proposition du graveur à la seule condition de ne rien recevoir pour prix du droit de reproduction, désintéressement qui marque le début des relations amicales qui doit se former entre ces deux hommes, que la conformité de sentiments et de goûts appelait d'ailleurs l'un vers l'autre[2].

Il est élu, à la presque unanimité, en 1873, associé, et en 1881 membre titulaire de l'Académie royale des Arts[2].

Thomas Oldham Barlow meurt le à Kensington[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

On doit à Thomas Oldham Barlow les gravures suivantes, entre autres très nombreuses :

  • d'après John Phillip : Galanterie, la Mère Gipsy espagnole, la Prière en Espagne, le portrait d' Augustus Egg, académicien royal, celui de S. A. R. le Prince-consort, la Chambre des communes en 1860, Dona Pepita, Séville, la Fenêtre de prison[2].
  • d'après J. J. Sant : la Mère et les enfants[2].
  • d'après F. W. Topham: les Filets[2].
  • d'après W. P. Frith : Charles Dickens[2].
  • d'après Henrietta Browne : les Sœurs de la Miséricorde[2].
  • d'après sir G. Kneller : le portrait d' Isaac Newton[2].
  • d'après H. Wallis : la Mort de Chatterton[2].
  • d'après John Everett Millais : le Huguenot, Mon premier sermon, Mon deuxième sermon, Eveillé, Endormi, et les portraits de John Fowler et de sir James Paget, de Gladstone, John Bright, Tennyson, E. Landseer[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Artifacts Related to EBB’s Aurora Leigh », sur Nineteenth-Century Research Seminar, (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j k l m n et o Bitard 1887, p. 47.
  3. a b et c O'Donoghue 1901, p. 127.
  4. Bénézit et Bury 2012, p. 82.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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