Discussion:Barebacking
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Modification et développement par Ganymède
[modifier le code]J'ai trouvé la mouture initiale de cet article fort tendancieuse dans la mesure où elle reflétait exclusivement le point de vue des associations hostiles au barebacking à cause du fait qu'il nuit à leurs revendications en faveur du "mariage homosexuel".
Une chose m'a fait particulièrement grincer des dents: la mention du reproche, de la part de ces associations (Act Up en fait), de diffuser une conception jouissive du sexe. Je me demande franchement quel intérêt il présenterait s'il ne l'était point !
Il y a dans l'hostilité des barebackers à la prise en main de la normalisaiton du milieu homosexuel par des associations du style de ActUp des arguments que je tiens pour légitimes. Là où il déraillent c'est lorsqu'on voit un Eric Rémès poser implicitement sous les traits d'une sorte de "maître spirituel" (Le maître des amours) en défendant la thèse qu'un ne saurait être complètement libéré sans accepter certains pratiques extrêmes tel que fist-fucking, usage de sondes urinaires et autres pratiques que je n'hésite pas à qualifier de "conneries". Passe encore pour certains fantasmes sao-maso softs, lorsqu'ils sont théâtralisés par des gens qui savent s'arrêter et respectent les limites de leurs partenaires en s'abstenant de tout ce qui peut laisser des séquelles durables. Après tout, si un garçon éprouve plus de plaisir après qu'on lui ait lié pieds et poings en vue d'une bonne fessée, pourquoi ne pas lui donner satisfaction lorsqu'on est soi-même excité par ce genre de scénario.
La thèse selon laquelle une capote empêche de pleinement jouir est discutable car l'intensité de la jouissance est plus le fait d'une adéquation cérébrale entre les fantasmes et le contexte de leur exécution que de la qualité purement mécanique des stimulis. Cette intensité dépend en réalité de facteurs purement cérébraux. Et on peut le démontrer aisément : un ami me racontait qu'il avait été mortifié par une expérience faite dans une backroom. Il ya avait vu entrer un garçon qui l'avait excité à mort, il avait cru faire l'amour avec lui et il y avait pris un pied fabuleux avant de se rendre compte qu'il y avait eu erreur sur la personne. Le garçon qu'il avait tenu dans ses bras s'était avéré moche comme un pou !
J'ai noté aussi lors de mon enquête sur le terrain par le biais des deux sites mentionnés un autre phénomène. Savoir un moralisme très particulier des barebackers. Non seulement ils prétendent que leurs pratiques extrêmes sont compatibles avec l'amour et revendiquent une véritable affection pour leurs amants mais il arrive que certains tiennent des propos absolument hallucinants sur la prostitution. Au contraire des sociéts traditionnelles qui y voyaient un moindre mal, certains voient là un phénomène indésirable qu'il faudriat éradiquer.
Je pense pour ma part que les études statistiques (plus ou moins bidons) que l'on publie à partir d'enquêtes tendent à constituer une sorte d'alibi à l'existence de sites et de lieux de rencontres commerciaux. Je tiens cela pour extrêmmement pervers. La répression est chose mal vue, cependant et en tant que juriste, je me demande s'il n'y aurait pas lieu de tout simplement ferme ces sortes d'entreprises. Les tenanciers de clubs tirent parti et sont donc complices de l'entraînement plus ou moins fatals de jeunes dans ce genre de lieux assez sordides. Ce n'est pas parce qu'on a 18 ans qu'on a la capacité de résister à ce genre de tentation. La dialectique fantasmatique des barebackers est terriblement séduisante en raison d'un phénomène dont on n'a pas vu tous les aspects.
Voici tout ce que j'ai noté quant à la charge érotique du mot barebacking :
Ce mot est chargé en effet d’un potentiel érotique puissant, voire fulgurant et ce potentiel se manifeste de façon “immanente” sans qu’il y ait nécessité d’une décomposition étymologique puisqu’il est opérant pour un français ne connaissant rien de l’américain car dans notre langue le mot “barbaque” désigne la viande, soit la chair dans ce qu’elle a de plus cru et de plus saignant. C’est un exemple extraordinaire qui à lui seul peut servir d’illustration à la fameuse science indienne des coïncidences phonétiques (nirukta).
Dans “bare” il y a l’idée de se découvrir (la tête, les dents) et donc de nudité. Dans “back” il y à dos et arrière, donc l’image du cul et par dérivation, de sodomie. Le mot bareback qui signifie monter (à cheval) à cru,, soit sans selle, désigne, dans le langage courant, aussi une pratique du rodéo, le Bareback Bronc Riding
On en vient vite à l'idée d'un cow boy qui monte son cheval à poil (je n'ai pas vérifié si la pratique existe), ceci ajouté à tous ce que l’on vient de noter du point de vue de la pure étymologie. C’est tout un programme où un érotisme foncièrement masculin se conjugue avec un climat de sauvagerie, de rusticité et même de brutalité.... On comprend alors la fascination que peut exercer le mot lorsqu’il s’applique à des pratiques homo-sexuelles. C’est bien l’idée de chevauchée brutale et sans protection aucune qui s’en dégage. Si l’on considère que la majorités des jeunes “homos” contemporains sont des chômeurs citadins ou, au mieux, des garçons dévirilisés par des emplois subalternes dans le secteur tertiaire où les femmes sont omniprésentes, tout ce que véhicule le mot présente un caractère quasi irrésistible. Finalement on peut se demander si la tolérance des pouvoirs publics à la facilitation de ce genre de pratique ne relève point d'un laisser faire visant à décrédibiliser les homosexuels en général afin de pouvoir résister à certaines revendications. ActUp se borne à exiger de certains établissements la distribution gratuite de capotes : on est en pleine hypocrisie. Pour en revenir à ActUp, je regrette pour ma part que personne ne bronche. Il faut à cet égard constater la molesse des réactions des Editions Blanche à propos du zapping subit. On a menacé de porter plainte sans le faire, comme si ActUp et sa bande d'excités était intouchable. Enfin, pour ma part, j'aimerais bien que notre collègue Floréal dise à ces gens là de s'accopuer seulement de leurs fesses en s'abstenant de prétendre représenter les femmes battues et autre victimes du machisme. Associer le combat des homos à celui des femmes est une ingérence si c'est venu des homos et une erreur de stratégie suicidaire car les féministes ont inbtérêt à ce que les petits homos BCBG et très politiquement corrects prolifèrent pour pouvoir éviter tout barrage sérieux envers leurs prétentions. J'ai conscience que l'article ainsi modifié risque de devenir sensible mais je le crois objectif. Quant à la discussion, que cela plaise ou non, j'entends ne pas censurer ma vision du problème.
Divers à l'intention du vandale sur cette page
[modifier le code]J'ai donc posé une bandeau de manque de source ({{à sourcer}}) car cet article manque effectivement de source. Par contre le fait d'effacer du contenu et d'ajouter des remarques déplacées était, est et reste du vandalisme. Si tu pense qu'il y a un désaccord de neutralité sur cet article, tu peux utiliser le bandeau {{NPOV}} ET SUIVRE LA PROCEDURE ou simplement améliorer l'article (en apportant des sources, etc).
Tu peux aussi faire des remarques concernant l'article sur cette page de discussion (et non dans l'article) en expliquant ce qui pose problème dans l'article, pourquoi cela pose problème ET en donnant des références, etc. Boretti(me parler) 21 mars 2007 à 14:54 (CET)
- Justement qu'en est-il du bandeau {{NPOV}} est-il toujours justifié ? cf Discuter:Barebacking/Neutralité. sand 8 octobre 2007 à 13:18 (CEST)
De passage - Complétude de la définition
[modifier le code]Bonjour. La lecture de la définition proposée "Le barebacking (...) désigne la pratique de rapports sexuels non protégés, et par extension un courant polymorphe prônant le culte et la revendication de cette forme de pratique sexuelle, ainsi que le culte du sperme." est surprenante. Sous cette définition, toute relation sexuelle non protégée serait du "barebacking". Or, raisonnablement, ce n'est pas le cas : la sexualité que je vais appeler conventionnelle pour la discussion, ne se sait pas barebacker et ne cherche ni sur la forme ni sur le fond le barebacking. Cette définition n'évoque pas la prise de risque - ou l'ignorance du risque - délibérée et/ou recherchée face en particulier au virus du SIDA, mais pas seulement. Rien n'est dit non plus de l'usage qui peut être fait du barebacking, comme moyen d'affirmer une identité sexuelle vécue comme minoritaire et/ou rebelle. Sans ces dimensions, le mot même de "barebacking" n'a pas vraiment lieu d'être. Ça me donne une image banale, non revendicative, sans danger spécifique, pas particulièrement portée par une (des) personne(s) gay. Bref : c'est très insubstantiel comme def non ? Limite lénifiant. On n’accède pas du tout au sens spécifique du mot. Il faudrait spécialiser un peu cette def. A+ - Anon 195.212.29.186 (d) 25 juin 2013 à 15:41 (CEST)