Aller au contenu

Sindian

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sindian
Administration
Pays Drapeau du Sénégal Sénégal
Région Ziguinchor
Département Bignona
Arrondissement Sindian
Démographie
Population 3 354 hab. (2002)
Géographie
Coordonnées 12° 57′ 47″ nord, 16° 10′ 55″ ouest
Altitude 42 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Voir sur la carte topographique du Sénégal
Sindian
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Voir sur la carte administrative du Sénégal
Sindian

Sindian est un village du Sénégal situé en Basse-Casamance (Fogny), entre Bignona et la frontière avec la Gambie. C'est le chef-lieu de la communauté rurale de Sindian et l'arrondissement de Sindian, dans le département de Bignona et la région de Ziguinchor.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Les localités les plus proches sont Niankitte, Kagnarou, Tandine, Ouniock, Médiégue et Kakène.

Lors du dernier recensement (2002), Sindian comptait 3 354 habitants pour 467 ménages[1].

Activités économiques

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à Sindian

[modifier | modifier le code]

Oumar Lamine Badji, natif de la localité en 1944, est assassiné à Sindian le [2]. Député du Parti démocratique sénégalais (PDS), il était aussi président du Conseil général de Ziguinchor[3].

Autres personnalités; Cheikh Ousmane Sountou Badji marabout incontesté. Il avait mené une sorte de Jihad contre les totems et quelques vestiges païens. Il avait un passage en force dans ce domaine. Le Cheikh mourut le 7 juin 2016 à Dakar et inhumé à Sindian Ainou Salam, Cité de la Paix.

Bacary Sané, un cadre émérite né à Sindian au quartier Couyoncol.Son père Amoro Sané fut le premier sindianais à se convertir à l'Islam suivi de Ousmane Yoro Sindian BADJI. Bacary était commis à l'arrondissement durant vingt avant d'être nommé Intendant à l'Institut Universitaire et Technologique (IUT) par le gouvernement où il prit sa retraite en sa qualité de fonctionnaire. Nous l’appelions Bacary "Mermoz". Il était un homme politique depuis l'époque de feu Emile Badiane qui fut son mentor.

Partenariats et jumelages

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. PEPAM [1]
  2. « An 6 du décès d’Oumar Lamine Badji », Rewmi, 31 décembre 2012 [2]
  3. Jean-Claude Marut, Le conflit de Casamance. Ce que disent les armes, Karthala, Paris, 2010, p. 398 (ISBN 9782811132620)

Liens externes

[modifier | modifier le code]