Santa María Chiquimula
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| Santa María Chiquimula | |
 Église catholique de Santa María Chiquimula | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Guatemala
|
| Département | Totonicapán |
| Démographie | |
| Population | 58 856 hab.[1] (2020) |
| Géographie | |
| Coordonnées | 14° 39′ 34″ nord, 89° 21′ 54″ ouest |
| Localisation | |
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Santa María Chiquimula est une ville du Guatemala dans le département de Totonicapán.
En 2020, elle compte 58 856 habitants[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1820, à la fin de la colonie espagnole, une rébellion indigène dirigée par Atanasio Tzul surgit dans cette ville à cause des impôts excessifs des autorités civiles et ecclésiastiques de la couronne espagnole, mais elle fut réprimée par des miliciens créoles, dont beaucoup étaient originaires d'Écija[2].
Après l'indépendance de l'Amérique centrale en 1838, Santa María passa à l'État de Los Altos, qui fut approuvé par le Congrès de la République fédérale d'Amérique centrale la même année. Dans le nouvel État, il y avait des révoltes paysannes constantes et des tensions avec Le Guatemala, jusqu'à ce que les hostilités éclatent en 1840, et que le général métis conservateur Rafael Carrera non seulement récupère la région pour le Guatemala, mais bat également de manière décisive le président de la République fédérale d'Amérique centrale, le général libéral hondurien Francisco Morazán à Guatemala City, après quoi ce dernier envahit le Guatemala pour tenter de venger les libéraux de Los Altos[3].
Le , alors que la Révolution libérale de 1871 avait déjà triomphé six ans après la mort du général Carrera, le gouvernement de facto du président provisoire Miguel García Granados créa le nouveau département de Quiché, prenant une grande partie des vastes territoires de Totonicapan/Huehuetenango et Sololá/Suchitepéquez ; À partir de ce moment, Santa María Chiquimula fait partie du département de Totonicapán[4].
La municipalité dispose d'installations sportives modernes. Elle célèbre sa fête titulaire le 15 janvier de chaque année en l'honneur de son saint patron, le Christ noir d'Esquipulas.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es)«Guatemala: Estimaciones de la Población total por municipio. Período 2008-2020. (al 30 de junio)». Instituto Nacional de Estadística de Guatemala. Consultado el 22 de diciembre de 2021.
- (es) Móbil, A. (2002). Historia del Arte Guatemalteco. Guatemala: Serviprensa Centroamericana.
- (es) Woodward, Ralph Lee, Jr. (2002). «Rafael Carrera y la creación de la República de Guatemala, 1821–1871». Serie monográfica (CIRMA y Plumsock Mesoamerican Studies) (12). (ISBN 0-910443-19-X). Archivado desde el original el 1 de marzo de 2019. Consultado el 25 de marzo de 2017.
- (es) Gobierno de Guatemala (1881). Recopilación: Las Leyes emitidas por el Gobierno democrático de la República de Guatemala, 1871-1881 II. Guatemala: Tipografía El Progreso, p. 132
Liens externes
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