Sílvia Alcàntara i Ribolleda

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Sílvia Alcàntara
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Sílvia Alcàntara i Ribolleda (née à Puig-reig, Province de Barcelone, le ) est une écrivaine espagnole d'expression catalane[1].

Au milieu des années soixante, elle s'installe à Terrassa, où elle vit encore actuellement. Comme beaucoup de gens de sa génération, jusqu'à la fin de la dictature franquiste, elle ne peut pas étudier sa langue, la catalan, et, lorsqu'elle y parvient, un monde qu'elle ne pouvait même pas imaginer s'ouvre à elle. Elle commence alors à écrire et ce jusqu'à aujourd'hui. Au début des années 90, une nouvelle école voit le jour à Barcelone, l'Aula de Lletres, où y sont enseignées les techniques d'écriture littéraire ; elle est alors l'une des premières à s'y inscrire. Puis, elle terminera ses études à l'Ateneu Barcelonès. Elle a remporté quelques prix de contes et nouvelles.

En 2009, elle publie son premier roman, Olor de Colònia, publié aux Edicions de 1984, qui évoque la vie d'une colonie textile et les relations sociales empoisonnées, la combinaison de despotisme et de condescendance qui, vers les années 1950, ont régi sa vie. Naître, vivre, se reproduire et mourir dans les murs d'une usine, une grande usine qui va au-delà des lieux de travail, qui est aussi l'école des enfants, l'église, les magasins et les maisons où vivre - là-bas Ce roman reçoit les prix QWERTY BTV (2009), Regió7 (2009) et Joaquim Amat-Piniella (2010), et est finaliste pour le Narrative Book Award (2009). Il a été très bien accueilli par les lecteurs, avec plus de 61.000 exemplaires vendus. Comme elle le déclare elle-même, l’écriture lui a sauvé la vie[2].

En 2012, la mini-série Olor de Colònia, une production de Diagonal TV et Televisió de Catalunya, est produite, basée sur le roman du même nom[3].

Romans[modifier | modifier le code]

  • Olor de Colònia (Odeur de Cologne), Edicions de 1984, 2009.
  • La casa cantonera (La maison d'angle), Edicions de 1984, 2011.
  • Els dies sense glòria (Les jours sans gloire), Edicions de 1984, 2016[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Sílvia Alcàntara i Ribolleda | enciclopedia.cat », sur www.enciclopedia.cat (consulté le ).
  2. (ca) « Sílvia Alcàntara: 'Escriure m'ha salvat la vida' », sur VilaWeb (consulté le ).
  3. « L'ànima de la colònia », sur El Punt Avui, (consulté le ).
  4. Ediciones El País, « Crítica | Acte de fe », EL PAÍS,‎ (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]