Voir la source de Régie autonome des transports parisiens

{{Redirect5|RATP|le protocole de communication|Reliable Asynchronous Transfer Protocol}}
{{Infobox Société
 | couleur boîte             = 00aa91
 | nom                       = {{blanc|Régie autonome des transports parisiens}}
 | logo                      = RATP.svg
 | taille logo               = 120
 | légende logo              = 
 | slogan                    = « À demain »<br>« Demandez-nous la ville »<br>« La ville a de l'avenir »<br>« Moving towards a better city » (utilisé au niveau Groupe RATP pour l'International)
 | forme juridique           = [[Établissement public à caractère industriel et commercial en France|Établissement public à caractère industriel et commercial]]
 | image                     = RATP HQ at the Gare de Lyon (cropped).jpg
 | légende image             = Entrée du siège de la Régie, du côté de la [[rue de Bercy]].
 | date de création          = {{Date|21|mars|1948}}
 | dates-clés                = 1899 : création de la [[Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris|CMP]]<br>1900 : ouverture de la première ligne du [[Métro de Paris|métro parisien]] par la [[Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris|CMP]]<br>1901 : création du [[Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris|Nord-Sud]]<br>1921 : création de la [[Société des transports en commun de la région parisienne|STCRP]]<br>1930 : absorption du [[Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris|Nord-Sud]] par la [[Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris|CMP]]<br>1942 : fusion de la [[Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris|CMP]] et de la [[Société des transports en commun de la région parisienne|STCRP]]<br>1945 : remplacement de la [[Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris|CMP]] par une autorité provisoire (APTP)<br>1948 : création de la RATP par la loi du 21 mars 1948<br>1949 : début d'activité de la RATP le {{date|1 janvier 1949}}<br>1969 : ouverture du [[Ligne A du RER d'Île-de-France|Métro régional]]<br>2000 : la loi [[Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|SRU]] autorise la RATP à intervenir en dehors de son territoire historique
 | fondateur                 = 
 | personnages-clés          = 
 | directeur                 = 
 | drapeau                   = Oui
 | siège (ville)             = 54, [[quai de la Rapée]]<br>75012 [[Paris]]
 | siège (pays)              = France
 | direction actuelle        = [[Jean Castex]] (PDG)
 | secteurs d'activités      = Exploitation, maintenance et ingénierie de réseaux de [[Transport en commun|transport de voyageurs]]
 | produits                  = [[Train]], [[métro]], [[tramway]], [[autobus]], [[funiculaire]]
 | filiales                  = [[RATP Cap Île-de-France]]<br/>RATP Capital Innovation<br>RATP Connect <small>(ex-Telcité)</small><br>RATP Coopération <small>(ex-RATP i)</small><br>[[RATP Dev]]<br>RATP Solutions Ville</small><br>[[RATP Smart Systems]] <small>(ex-Ixxi)</small><br>RATP Travel Retail <small>(ex-Promométro)</small>
 | actionnaires              = [[Agence des participations de l'État|État français]] : {{unité|100 %}}
 | sociétaires               = 
 | effectif                  = plus de {{formatnum:71000}} <small>(2022)</small>
 | SIREN                     = 775 663 438
 | chiffre d'affaires        = {{augmentation}} {{unité|6,51 milliards}} € <small>(2023)</small><ref name="chiffresgroupe2023" />
 | évolution du CA           = {{unité|7,2 %}} vs 2022
 | résultat net              = {{diminution}} {{unité|-109 millions}} € <small>(2023)</small><ref name="chiffresgroupe2023">{{Lien web |titre=Résultats annuels 2023 du groupe RATP |url=https://www.ratpdev.com/sites/default/files/annexes/communiques/CP-Resultats-groupe-RATP-2023-2.pdf|accès url=libre |site=ratp.fr |date=28 mars 2024 |consulté le=25 août 2024}}.</ref>
 | évolution du résultat net = {{unité|--323 %}} vs 2023
 | fonds propres             = {{diminution}} {{unité|5,094 milliards}} € <small>(2023)</small><ref name="chiffresgroupe2023" />
 | dette                     = {{stable}} {{unité|5,552 milliards}} € <small>(2023)</small><ref name="chiffresgroupe2023" />
 | capitalisation boursière  = 
 | site web                  = [https://www.ratp.fr ratp.fr]<br>[https://ratpgroup.com ratpgroup.com]
}}

La '''Régie autonome des transports parisiens''' ('''RATP''') est un [[Établissement public à caractère industriel et commercial en France|établissement public à caractère industriel et commercial]] de l'État assurant l'exploitation d'une partie des [[Transport en commun|transports en commun]] de [[Paris]] et de sa [[banlieue]]. Elle exploite les seize lignes du [[métro de Paris]], neuf des quatorze lignes du [[tramway d'Île-de-France]] ([[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|T1]], [[Ligne 2 du tramway d'Île-de-France|T2]], [[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|T3a]], [[Ligne 3b du tramway d'Île-de-France|T3b]], [[Ligne 5 du tramway d'Île-de-France|T5]], [[Ligne 6 du tramway d'Île-de-France|T6]], [[Ligne 7 du tramway d'Île-de-France|T7]], [[Ligne 8 du tramway d'Île-de-France|T8]] et, via sa filiale [[RATP Cap Île-de-France]], [[Ligne 10 du tramway d'Île-de-France|T10]]), une partie des [[Autobus d'Île-de-France|lignes de bus d'Île-de-France]], et une partie des lignes [[Ligne A du RER d'Île-de-France|A]] et [[Ligne B du RER d'Île-de-France|B]] du [[réseau express régional d'Île-de-France]] (RER)<ref>La ligne [[Ligne 4 du tramway d'Île-de-France|T4]] est exploitée par la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] et les lignes [[Ligne 11 du tramway d'Île-de-France|T11]], [[Ligne 12 du tramway d'Île-de-France|T12]] et [[Ligne 13 du tramway d'Île-de-France|T13]] par [[Transkeo]].</ref>. En région parisienne, elle transporte plus de {{unité|3.3|milliards}} de passagers par an (2016)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Plus de voyageurs mais moins de bénéfices pour la RATP |url=https://www.lesechos.fr/2017/03/plus-de-voyageurs-mais-moins-de-benefices-pour-la-ratp-1115062 |site=Les Echos |date=28 mars 2017 |consulté le=22 mai 2024}}</ref>.

La RATP remplit sa mission de transport public dans le cadre de contrats d'exploitation pluriannuels passés avec [[Île-de-France Mobilités]], l'[[Autorité organisatrice de transports|autorité organisatrice des transports]] de la région [[Île-de-France]]<ref>{{Lien brisé|url=http://www.stif.org/organisation-missions/programme-action-les-contrats/les-contrats-avec-les-operateurs-transport/contractualisation-avec-ratp-sncf-214.html|titre=La contractualisation avec la RATP et la SNCF|site=stif.org|consulté le=5 juillet 2010}}.</ref>.

La RATP est créée par la loi du {{date|21|mars|1948}}, en remplacement de la [[Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris]] (CMP) et de la [[Société des transports en commun de la région parisienne]] (STCRP), afin de gérer l'ensemble des moyens de transport publics souterrains et de surface de Paris et de sa banlieue, qui étaient assurés par des entreprises privées jusqu'en 1944.

Depuis 2000, elle se développe en France et à l'étranger dans les marchés de l'exploitation de réseaux et de l'ingénierie en transport et est actuellement le cinquième acteur mondial du transport public.

== Histoire ==
{{Article connexe|Histoire du métro de Paris|Réseau de bus RATP}}
L'histoire de la RATP est pour beaucoup liée à celles des réseaux qu'elle exploite. La régie est en effet directement issue de la fusion en [[1942 dans les chemins de fer|1942]] de la [[Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris]] qui exploitait le réseau métropolitain et de la [[Société des transports en commun de la région parisienne]] qui exploitait les réseaux de surface bus et tramways.

=== Création du réseau du métro parisien ===
{{Article détaillé|Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris|Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris}}
Afin de ne pas dépendre de l'[[Administration des chemins de fer de l'État]] pour la desserte urbaine, la ville de [[Paris]] décide en [[1883 dans les chemins de fer|1883]] la construction d'un réseau de chemin de fer [[métro]]politain. Les travaux d'ouvrages d'art (tunnels, viaducs et stations) sont confiés à la Ville tandis que ceux des accès, des voies et l'exploitation sont confiés à un concessionnaire. La [[Compagnie générale de traction]], propriété du baron belge [[Édouard Louis Joseph Empain]] est choisie en [[1897 dans les chemins de fer|1897]] par le conseil municipal. Elle s'associe le {{date|18 avril}} [[1899 dans les chemins de fer|1899]] avec les [[Schneider Electric|établissements Schneider]] du [[Le Creusot|Creusot]] et fonde, la '''Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris''' (CMP).

La [[Ligne 1 du métro de Paris|ligne 1]] est livrée par la [[Mairie de Paris|Ville de Paris]] à son exploitant, la [[Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris]], le {{date|15|juin|1900|dans les chemins de fer}}, qui y fait circuler ses rames pour l'essai de la ligne et l'instruction du personnel. La ligne est mise en service le {{date|19 juillet 1900}}.

En 1901, une seconde concession est accordée par la Ville de Paris à l'ingénieur [[Jean-Baptiste Berlier]]. La [[Société du chemin de fer électrique souterrain Nord-Sud de Paris]] est créée et se substitue à lui pour réaliser une nouvelle ligne de métro (Porte de Versailles - Jules Joffrin), mise en service partiellement le {{date|5 novembre 1910}} et totalement le {{date|30 octobre 1912}}. Une seconde ligne (Gare Saint-Lazare - Porte de Saint-Ouen ou Porte de Clichy) est ensuite concédée à la société du Nord-Sud et totalement mise en service le {{date|20 janvier 1912}}, puis une troisième (Montparnasse - Porte de Vanves non réalisée en raison de la guerre).

Le {{date|1|janvier|1931|dans les chemins de fer}}, la CMP absorbe le Nord-Sud et redevient l'unique exploitant du réseau métropolitain de Paris. Les lignes A et B du Nord-Sud sont intégrées au réseau de la CMP sous les indices 12 et 13. L'exploitation et l'infrastructure sont uniformisées.

=== Réseaux de surface ===
{{Article détaillé|Société des transports en commun de la région parisienne}}
[[Fichier:STCRP Tramways Banlieue 1921.jpg|thumb|right|Plan du réseau STCRP de la banlieue de Paris, en 1921.]]

À la fin de la [[Première Guerre mondiale]], les six compagnies qui exploitent les transports de surface ([[Autobus|bus]] et [[tramway]]) par concession de la [[Mairie de Paris|Ville de Paris]] et du [[Seine (département)|département de la Seine]] sont financièrement exsangues.

Pour remédier à ce problème, ces compagnies sont fusionnées le {{date|1|janvier|1921}} par le département de la [[Seine (département)|Seine]] au sein de la [[Société des transports en commun de la région parisienne]], la STCRP. Lors de sa création, la STCRP exploite 112 lignes de [[Tramway d'Île-de-France|tramway]] et 41 lignes d'[[Réseau de bus RATP|autobus]]. La STCRP n'est pas un organisme public, comme le sera la RATP, mais une société privée dépendant du [[groupe Empain]], titulaire d'une [[Concession de service public en France|concession]] du département de la [[Seine (département)|Seine]] sous forme de régie intéressée. Mais la STCRP ne fera pas de bénéfices et le déficit sera comblé par le Département de la Seine.

En [[1922 dans les chemins de fer|1922]] et [[1924 dans les chemins de fer|1924]], la STCRP absorbe trois autres compagnies, la CFBB ([[Chemin de fer du bois de Boulogne]]), le PA ([[Arpajonnais|Chemin de fer sur route de Paris à Arpajon]]) et l'OP ([[Compagnie des tramways de l'ouest parisien|Tramway de l'ouest parisien]]).

La STCRP obtient du département de la Seine la concession des transports de surface pour {{unité|30|ans}}, du {{date|1|janvier|1921}} au {{date|31|décembre|1950}}, et un avenant à cette concession lui confiera l'exploitation des [[Voguéo#Les navettes fluviales à Paris|navettes fluviales]], supprimées depuis 1917. Ce service redémarrera le {{date|4|août|1921}}.

Le parc de tramway et de bus est modernisé et unifié. Compte tenu des capacités croissantes des autobus et de l'encombrement des rues de Paris, la STCRP décide en [[1938 dans les chemins de fer|1938]] à l'occasion du renouvellement de sa flotte d'autobus, d'abandonner le tramway.

Devant le refus des élus du département de la [[Seine (département)|Seine]] d'augmenter les tarifs pour combler le déficit, le gouvernement institue par décret du {{date|12|novembre|1938}} une [[Autorité organisatrice de transports|autorité organisatrice]], le Comité des transports parisiens, qui est l'ancêtre d'[[Île-de-France Mobilités]]. Ce comité est contrôlé par l'État, puisqu'il est composé de 14 membres dont 8 représentants de l'État. Celui-ci décide de rendre tous les arrêts facultatifs, de supprimer 10 lignes et de ne plus exploiter d'autres après {{unité|21|heures}}.

=== Création de la RATP ===
Le {{date|1|janvier|1942}}, une importante évolution administrative est imposée par le [[Régime de Vichy|gouvernement de Vichy]], mais passe totalement inaperçue sur le terrain: le ''Comité des Transports Parisiens'' est remplacé par le Conseil des transports parisiens (d'où sont exclus les représentants du Conseil municipal de Paris et du département de la Seine), lequel impose la gestion par la CMP du réseau de surface précédemment exploité par la [[Société des transports en commun de la région parisienne|STCRP]], fusion de fait qui prélude la gestion des transports parisiens par un exploitant unique. Les deux réseaux sont rendus complémentaires, les lignes de tramway portant le même indice que celui d'une ligne de métro seront renumérotées en 1943 (par exemple le 1 deviendra le 71).

Après la [[Libération de la France|Libération]], le nouveau [[ministre des Transports (France)|ministre des Transports]] ([[René Mayer]]) écarte la CMP le {{date|3|janvier|1945}} et la remplace par une [[Administration provisoire des transports parisiens]] (APTP) chargée d'assurer le fonctionnement des réseaux avant la mise en place d'un nouveau régime juridique.

Le {{date|5|novembre|1945}}, l'APTP scinde le réseau d’autobus en deux parties : d'une part les lignes desservant l’intérieur de la capitale, d'autre part celles desservant la banlieue à partir des terminus du métro. Une nouvelle numérotation est appliquée pour l'occasion :
* les indices 1 à 19 sont réservés aux lignes de métro ;
* les indices 20 à 99 sont attribués aux lignes d’autobus desservant Paris ''intra-muros'' ;
* l’indice 100 est utilisé en interne pour la ligne PC (Petite Ceinture) qui reste exploitée commercialement sous l'indice PC ;
* les indices 101 à 199 sont attribués aux lignes d’autobus et de trolleybus de banlieue ;
* les indices 201 à 299 sont attribués aux services semi-directs de « grande banlieue », complémentaires des lignes omnibus 101 à 199.

La loi {{n°|48-506}} du {{date|21|mars|1948|dans les chemins de fer}} crée l'Office régional des transports parisiens, nouvelle autorité de tutelle du réseau, et la Régie autonome des transports parisiens (RATP), [[Établissement public à caractère industriel et commercial en France|établissement public à caractère industriel et commercial]], qui se voit chargée de l'exploitation des réseaux du métro et de surface. Malgré des moyens financiers très restreints, elle met immédiatement en œuvre une modernisation urgente de son réseau, dont l'attractivité est en chute<ref name="JO_crea_ratp">[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19480326&numTexte=&pageDebut=02970&pageFin= JO du {{date|26|mars|1948}}].</ref>{{,}}<ref name="decret_JO">[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19481231&numTexte=12709&pageDebut=12709&pageFin= JO du {{date|31|décembre|1948}}].</ref>.

=== Développement du réseau francilien ===
Le {{date|1|janvier|1949|dans les chemins de fer}} la RATP, qui remplace officiellement l'APTP, récupère la gestion de la [[ligne de Sceaux]] qui allait devenir en 1977 la branche RATP de la [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B du RER]]. Le {{date|14|décembre|1969}}, la ligne [[Gare de Nation|Nation]]&nbsp;– [[Gare de Boissy-Saint-Léger|Boissy-Saint-Léger]], première ligne du ''«métro régional»'' et future [[Ligne A du RER d'Île-de-France|ligne A]] du tout nouveau [[Réseau express régional d'Île-de-France]], intégralement modernisée et électrifiée, est mise en service par la RATP. Le tronçon [[Gare de la Défense|La Défense]]&nbsp;– [[Gare de Charles-de-Gaulle - Étoile|Étoile]], entièrement nouveau, est ouvert le {{date|21|février|1970}}. Deux autres ouvertures lui succèdent : [[Gare de Charles-de-Gaulle - Étoile|Étoile]]&nbsp;– [[Gare d'Auber|Auber]] le {{date|23|novembre|1971}} et [[Gare de la Défense|La Défense]]&nbsp;– [[Gare de Saint-Germain-en-Laye|Saint-Germain-en-Laye]] le {{date|1|octobre|1972}}<ref name="corpo_histoire">{{Lien web |titre=Histoire et patrimoine |url=http://www.ratp.fr/corpo/histoire/histoire.shtml |site=ratp.fr |consulté le=29 juin 2008}}.</ref>.

En 1977, de nouveaux tronçons du RER sont mis en service sur la ligne A : le tronçon central entre [[Gare d'Auber|Auber]] et [[Gare de Nation|Nation]] via {{Nobr|[[Gare de Châtelet - Les Halles|Châtelet - Les-Halles]]}} et la branche [[Gare de Vincennes|Vincennes]]&nbsp;– [[Gare de Noisy-le-Grand - Mont d'Est|Noisy-le-Grand-Mont d'Est]]. La même année, la ligne de Sceaux devient officiellement la nouvelle ligne B du RER et voit le prolongement de cette ligne à [[Gare de Châtelet - Les Halles|Châtelet - Les-Halles]], offrant désormais une correspondance avec la ligne A<ref name="corpo_histoire" />. Le {{date|10|décembre|1981|dans les chemins de fer}}, la ligne B est prolongée jusqu'à la gare souterraine de [[Gare de Paris-Nord|Paris Gare du Nord]] (B1) et les tronçons exploités par la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] « Gare du Nord - [[Gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV|Roissy-Charles-de-Gaulle]] » et « Gare du Nord - [[Mitry-Mory]] » sont intégrés à la ligne B.

=== Une nouvelle ère ===
{{Article détaillé|Tramway d'Île-de-France}}
[[Fichier:Metro-Paris-ligne-14-statio.jpg|thumb|right|Vue de la station [[Gare de Lyon (métro de Paris)|Gare de Lyon]] sur la [[Ligne 14 du métro de Paris|ligne 14]].]]

En [[1992 dans les chemins de fer|1992]], la RATP inaugure sa première [[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|ligne de tramway]] reliant [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] à [[Bobigny]]. Mise en service en deux étapes, le {{date|6 juillet}} entre Bobigny et [[La Courneuve]] et le {{date|21 décembre}} entre La Courneuve et Saint-Denis, elle sera ensuite prolongée à plusieurs reprises pour relier, à l'horizon 2012, la station de métro [[Les Courtilles (métro de Paris)|Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles]] à la [[gare de Noisy-le-Sec]]. En [[1997 dans les chemins de fer|1997]], une [[Ligne 2 du tramway d'Île-de-France|seconde ligne]] de tramway, appelée parfois le « Tram Val de Seine », est mise en service. Elle longe la Seine à l'ouest de Paris, reliant initialement [[Issy-les-Moulineaux]] (puis à partir de la [[porte de Versailles]] depuis [[2009 dans les chemins de fer|2009]]) au quartier d'affaires de [[La Défense]]<ref name="corpo_histoire" /> et depuis {{date|novembre 2012}} au [[pont de Bezons]]<ref>[http://www.leparisien.fr/espace-premium/hauts-de-seine-92/les-deplacements-priorite-du-departement-20-09-2012-2172204.php Le Parisien - ''Les déplacements, priorité du département''], article du 20 septembre 2012, consulté le {{date|21 juin 2021}}.</ref>.

Le {{date|15|octobre|1998|dans les chemins de fer}} et après plusieurs années de travaux, la [[Ligne 14 du métro de Paris|ligne 14]] du [[Métro de Paris|réseau de métro]] est inaugurée. Elle marque pour la RATP la première mise en service d'une ligne entièrement automatique, ligne qui sert alors de vitrine technologique pour la régie dans l'exportation de son savoir-faire industriel<ref name="corpo_histoire" />.

Enfin, en {{date||décembre|2006|dans les chemins de fer}}, la [[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|ligne 3 du tramway]], connue auparavant comme projet du tramway « des Maréchaux », est mise en service. Ce projet, porté par une forte volonté politique de la mairie de Paris, marque le grand retour de ce mode de transport dans la capitale, après soixante-neuf ans d'absence. Le mois précédent, la [[Ligne 4 du tramway d'Île-de-France|ligne 4 du tramway]] est également inaugurée en [[Seine-Saint-Denis]], mais contrairement au cas du T2 où la SNCF a rétrocédé l'exploitation à la RATP, la SNCF est ici restée exploitante de ce [[tram-train]], modernisant une ligne ferroviaire ancienne.

=== Croissance en France et à l'étranger ===
En 1998, la RATP crée une filiale de statut privé, RATP International, pour faciliter son développement à international<ref>{{Lien web|url=http://www.strategies.fr/archives/1071/107103803/plan-creatif-pour-ratp-international.html|titre=Plan créatif pour RATP International|date=10 février 1998|site=strategies.fr|consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

En 2000, la [[Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi SRU]] autorise la RATP à intervenir, par le biais de filiales, dans la conception et l'exploitation de réseaux de transport sur tout le territoire national<ref>{{pdf}} {{Lien web|url=http://sudratp.fr/Files/81_cdep_bus__mise_en_place__22_12_2006.pdf|titre=Déclaration SUD-RATP|date=22 décembre 2006|site=sudratp.fr|consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Ainsi, en 2001, « RATP France » est créée, garantie de transparence et d'étanchéité des comptes entre les activités relevant du contrat entre la RATP et le STIF d'une part, et les activités développées en dehors de ce contrat d'autre part.

En {{date||janvier|2002}}, la RATP et la filiale transport de la [[Caisse des dépôts et consignations]], [[Transdev]], signent un accord visant à accroître, dans le cadre d'un codéveloppement équilibré, leurs activités de transport en [[France]] et à l'étranger. Des prises de participations croisées sont réalisés : la RATP devient actionnaire de Transdev à hauteur de 25 % et Transdev prend une participation de 25 % dans RATP France devenue « [[RATP Développement]] », après un changement de raison sociale et qui voit son champ d'intervention étendu à l'international.

En 2007, par suite de l’augmentation de capital de « RATP Développement », non souscrite par Transdev, le pourcentage de détention de la RATP dans cette société est passé de 75 % à 95,41 %<ref name="bilan_financier_2007">{{pdf}} {{Lien web|url=http://www.ratp.fr/corpo/references/pdf/francais/rapport_financ/Rapport_de_gestion.pdf|titre=Rapport financier 2007|site=ratp.fr|consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Depuis 2010, la RATP contrôle 100 % de cette société qui prend alors le nom de « [[RATP Dev]] » et qui a désormais vocation à se positionner sur le marché de l'exploitation de réseaux de transport tant en [[France]] qu'à l'international<ref>{{Lien web|url=http://colereetespoir.over-blog.com/article-une-competition-entre-gens-du-meme-monde-71701265.html|titre=Une compétition entre gens du même monde|date=14 avril 2011|site=colereetespoir.over-blog.com|consulté le=14 août 2011|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

En 2011, dans le cadre de la fusion entre [[Veolia Transport]] et [[Transdev]], la RATP sort du capital de Transdev et récupère en contrepartie des actifs français et internationaux (surtout en [[Italie]], au [[Royaume-Uni]] et en [[Suisse]]) d'une valeur de 340 millions d'euros, identique à celle de sa participation. Cette opération consacre la stratégie de développement de l'entreprise, qui évolue de plus en plus vers un groupe international<ref>{{Lien web|url=http://archives.lesechos.fr/archives/2010/lesechos.fr/05/05/020520294119.htm|titre=Le Groupe RATP prend une nouvelle dimension|date=5 mai 2010|site=Les Échos|consulté le=22 septembre 2011}}.</ref>. La RATP avait cherché à se retirer de Transdev depuis le début de l'année 2008, mais les négociations butaient avec la Caisse des dépôts, l'autre actionnaire de Transdev, sur la valorisation de la participation<ref>{{Lien web|url=http://www.agefi.fr/articles/La-RATP-se-separe-de-Transdev-1038185.html|titre=La RATP se sépare de Transdev|date= 25 février 2008|site=agefi.fr|consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

En 2015, le résultat net part du groupe hors éléments exceptionnels et conjoncturels est stable à 302 millions d’euros (contre 298 en 2014). Le nouveau contrat de 11 milliards pour la période 2016-2020 signé en {{date|octobre 2015}} avec le STIF devrait cependant occasionner une réduction du résultat net à 200 millions d’euros, car il prévoit une baisse d’environ 90 millions d’euros (sur 2 milliards) de la contribution à l’exploitation du STIF alors que 2016 sera la première année où la RATP sera soumise à l’impôt sur les sociétés<ref name=chiffresgroupe2015>{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/ratp-forte-hausse-des-benefices-en-2015-25-03-2016-5660275.php |titre=La RATP enregistre un pic exceptionnel de ses résultats en 2015 |date=25 mars 016 |site=leparisien.fr |consulté le=23 mai 2017}}.</ref>.

En 2021, la RATP annonce sortir du rouge en enregistrant un bénéfice net de {{Unité|207 millions}} d'euros après une perte nette de {{Unité|134 millions}} d'euros en 2020, bien que les effets de la [[pandémie de Covid-19]] soient encore d'actualité<ref>{{Lien web |titre=La RATP sort du rouge en 2021 |url=https://www.lefigaro.fr/flash-eco/la-ratp-sort-du-rouge-en-2021-20220304 |site=lefigaro.fr |date=2022-03-04 |consulté le=2022-03-04}}.</ref>.

=== Changements législatifs ===
{{Article détaillé|Ouverture à la concurrence des transports en commun en Île-de-France}}
Fin 2009, de nombreuses modifications législatives ont changé le contexte d'intervention de la RATP.

L'entrée en vigueur le {{date|3 décembre 2009}} du règlement CE {{Numéro|1370/2007}} du Parlement européen et du Conseil du {{date|23 octobre 2007}} relatif aux services publics de transport de voyageurs par chemin de fer et par route, oblige les autorités compétentes en matière de transport « à conclure un contrat de service public avec l'opérateur à qui elles octroient un droit exclusif et/ou une compensation en échange de la réalisation d'obligations de service public (OSP) »<ref name="OSP">[http://europa.eu/legislation_summaries/competition/specific_sectors/transport/l24488_fr.htm Service public de transport de voyageurs par chemin de fer et par route, europa.eu].</ref>. Applicable immédiatement par les États membres, et ne nécessitant donc pas de transposition en droit interne dans les pays membres, ce règlement énonce certains principes<ref name="OSP" /> :
* Les opérateurs de transport peuvent recevoir des aides publiques ;
* L'autorité organisatrice peut fournir le service elle-même ou de le confier à un opérateur interne sur lequel elle exerce un contrôle, ou bien faire appel au marché ;
* Si elle choisit de faire appel au marché, l'autorité organisatrice attribue un contrat de service public à l’issue d’une procédure de mise en concurrence transparente et non discriminatoire.

L'application de ce règlement en Île-de-France allant contre l'ordonnance {{Numéro|59-151}} du {{date|7 janvier 1959}} relative à l'organisation des transports de voyageurs en Île-de-France, qui accordait des droits exclusifs à durée illimitée à la RATP sur les réseaux de transports d'Île-de-France, cette ordonnance a dû être modifiée<ref name="ordonnance1959">[http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19590110&numTexte=&pageDebut=00696&pageFin=].</ref>. La loi ARAF<ref name="ARAF_global">[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021451610&dateTexte= Légifrance - Loi ARAF].</ref> a été votée fin 2009 pour y mettre fin. Dénommée loi {{Numéro|2009-1503}} du {{date|8 décembre 2009}} relative à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et portant diverses dispositions relatives aux transports, elle amende deux articles de l'ordonnance de 1959. Cette loi met fin à l'exclusivité de la RATP sur l'exploitation des lignes de transport qu'elle exploite selon le calendrier suivant<ref name="Loi ARAF Art 1">[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=3A2B466E6C0A150D528894BEA0D1B315.tpdjo13v_2?cidTexte=JORFTEXT000000705510&idArticle=LEGIARTI000021480148&dateTexte=20091209&categorieLien=id#LEGIARTI000021480148 Ordonnance {{Numéro|59-151}} du 7 janvier 1959 relative à l'organisation des transports de voyageurs en Île-de-France, Article 1 modifié par LOI {{Numéro|2009-1503}} du 8 décembre 2009 - art. 5].</ref> :
* {{date|31 décembre 2024}}, pour les lignes de bus ;
* {{date|31 décembre 2029}}, pour les lignes de tramway ;
* {{date|31 décembre 2039}}, pour les lignes de métro et de RER.

Afin de préparer une éventuelle arrivée de la concurrence dans un avenir proche, la loi désigne la RATP comme {{Citation|gestionnaire de l'infrastructure du réseau de métropolitain affecté au transport public urbain de voyageurs en Île-de-France, dans la limite des compétences reconnues à Réseau ferré de France}}. La RATP devient responsable de la gestion du trafic et des circulations sur les lignes ferroviaires d'Île-de-France qu'elle exploite, et doit en assurer la maintenance et la supervision<ref name="Loi ARAF Art 2">[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=3A2B466E6C0A150D528894BEA0D1B315.tpdjo13v_2?cidTexte=JORFTEXT000000705510&idArticle=LEGIARTI000021480145&dateTexte=20091209&categorieLien=id#LEGIARTI000021480145 Ordonnance {{Numéro|59-151}} du 7 janvier 1959 relative à l'organisation des transports de voyageurs en Île-de-France, Article 2 modifié par LOI {{Numéro|2009-1503}} du 8 décembre 2009 - art. 5].</ref>. Mais surtout, cette loi organise un changement de propriété des biens entre le [[Île-de-France Mobilités|STIF]] et la RATP<ref name="Loi ARAF Art 1" /> :
* La propriété des matériels roulants et matériels d'entretien du matériel roulant, est transférée au STIF ;
* La propriété des biens d'exploitation non liés à l'infrastructure (comme les [[Centre bus RATP|centres bus]] par exemple) est transférée à la RATP, mais le STIF dispose d'un [[droit de reprise]] qu’il peut exercer dans un délai fixé par décret et moyennant une indemnisation ;
* La propriété des biens constituant l’infrastructure (c'est-à-dire voies, signalisation, appareillages fixes associés, ouvrages d'art, stations et gares, ateliers souterrains{{etc.}}) est transférée à la RATP ;
* La propriété des autres biens immobiliers (c'est-à-dire siège, locaux administratifs{{etc.}}) est transférée à la RATP.

Pressentie pour succéder à Élisabeth Borne devenue ministre, Catherine Guillouard, ancienne déléguée générale ressources humaines chez Air France devra préparer la RATP à la fin de son monopole sur les bus parisiens<ref>{{lien web|url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/030435162529-de-nombreux-defis-pour-la-future-patronne-de-la-ratp-2100955.php|titre= De nombreux défis pour la future patronne de la RATP |éditeur=lesechos.fr|date=10 juillet 2017|auteur=Lionel Steinmann|consulté le=11 juillet 2017}}.</ref>.

== Le groupe RATP ==
[[Fichier:Logo Groupe RATP (français) 2018.svg|alt=|vignette|Logo du groupe RATP.]]Le groupe RATP se présente comme le cinquième acteur mondial du marché du transport collectif. Pour continuer à se développer et sur fond d'ouverture à la concurrence sur son territoire historique, l'entreprise mise sur ses filiales et l'expansion en France en dehors de l'Île-de-France et à l'étranger. Pour l'année 2014, le groupe RATP affiche un chiffre d'affaires consolidé de 5,26 milliards d'euros et emploie environ {{formatnum:58000}} personnes dans le monde.

=== Siège social ===
[[Fichier:Maison de la ratp facade.jpg|thumbnail|Façade de la Maison de la RATP en bord de Seine, dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e|arrondissement}}]] de [[Paris]], le siège du groupe.|gauche]]
Le siège de la RATP établi depuis 1964 dans un immeuble construit en 1912 au 53 ter [[quai des Grands-Augustins]] pour la [[Compagnie générale des omnibus|Compagnie générale des Omnibus]] a été transféré en 1996 à la « Maison de la RATP » au 54 [[quai de la Rapée]] dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e|arrondissement}} de Paris]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Dominique Leborgne|titre=Saint-Germain des Prés et son faubourg|lieu=Paris|éditeur=Parigramme|date=30 avril 2014|pages totales=640|passage=551|isbn=9782840969013}}.</ref>.

=== Organisation ===
==== Direction et gouvernance ====
Le groupe RATP est dirigé par [[Jean Castex]], président-directeur général depuis le {{date|23 novembre 2022}}.

Il préside un conseil d'administration à la gouvernance originale construit selon la règle dite des « trois tiers »: un tiers de représentants de l’État, un tiers de représentants des salariés, un tiers enfin de « personnalités qualifiées », dont deux parlementaires et deux représentants des associations d’usagers<ref name="commission_assemblee">{{Lien web |auteur=Commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire |titre=Audition de M. Pierre Mongin, président-directeur général de la RATP |url=http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cpro/07-08/c0708007.asp |éditeur=[[Assemblée nationale (France)|Assemblee-nationale.fr]] |consulté le=29 octobre 2008}}.</ref>.

==== Les composantes du groupe ====
Le groupe RATP se compose d'un [[Établissement public à caractère industriel et commercial en France|EPIC]], dénommé RATP, de deux filiales dites de "premier rang"<ref group="note">Les "filiales de rang n" désignent des entreprises contrôlées indirectement par une société mère. Une filiale de premier rang est directement détenue par la société mère. Une filiale de deuxième rang est détenue par la filiale de premier rang, et ainsi de suite pour les rangs suivants.</ref> {{,}}<ref name=":3">{{Lien web |auteur=Groupe RATP |titre=Rapport annuel 2023 |url=https://ratpgroup.com/wp-content/uploads/2024/04/RA-2023-BD-20240329_mel.pdf |format=pdf |date=mars 2024 |consulté le=août 2024}}</ref> et d'une fondation :
* [[RATP Cap Île-de-France]], créée pour répondre aux appels d'offres dans le cadre de [[Ouverture à la concurrence des transports en commun en Île-de-France|ouverture à la concurrence des transports franciliens]]
* RATP Participations, une [[holding]] détenant les participations dans toutes les autres filiales du groupe
* Fondation Groupe RATP
===== L'EPIC RATP =====
[[Fichier:Organigramme EPIC RATP.svg|vignette|240x240px|Organigramme de l'entreprise en 2024]]Depuis le {{Date|1er janvier 2023}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=C’est quoi le projet RATP 2023 ? |url=https://askip.ratpgroup.com/question/cest-quoi-le-projet-ratp-2023/ |site=Askip' |consulté le=2024-08-22}}</ref>, l'entreprise se structure autour de 5 types d'entités:

* Les Directions: elles sont chargées des activités "régaliennes", comme la définition des politiques du groupe.
* Les Centres de Services Partagés (CSP): ils sont chargés de la réalisation de tâches à fort potentiel d'industrialisation (exemple: la paie)
* Les Prestataires Industriels (PI):  ce sont des centres de compétences chargés de la politique industrielle du groupe
* Les Centres d'Expertise (CE): entités chargées de la réalisation de prestations spécifiques et non industrialisables (exemple: le juridique)
* Les Business Unit (BU): disposant d'une autonomie financière, elles concourent à la réalisation d'activités en monopole dans le cadre du contrat avec [[Île-de-France Mobilités|IDFM]] et/ou d'une activité régulée par l'[[Autorité de régulation des transports|ART]]

====== Composition ======
11 directions dont 6 sont directement représentées au [[Équipe de direction|comité executif]] (ComEx):

* La direction des Ressources Humaines (DRH)
* La direction de la COMmunication (COM)
** Dont dépend la direction marketing et commercial (DMC): elle a pour rôle la communication spécifiquement orienté clientèle. C'est notamment elle qui organise les animations dans les espaces et c'est d"elle que dépend le service clientèle
* La direction Projets, Technique et Industrielle qui pilote les activités "industrielles" du groupe à travers ses deux PI:
** La direction de la [[Maîtrise d'ouvrage|Maîtrise d'Ouvrage des Projets]] (MOP) dont le rôle est la [[Maîtrise d'ouvrage|MOA]], soit la définition d'un cahier des charges et le suivi de la réalisation des projets menés par la RATP, comme les prolongements des lignes 11 et 14, ainsi que [[Ligne 4 du métro de Paris#Automatisation intégrale|l'automatisation de la ligne 4]].
*** Fonctionnellement rattachée à celle-ci, une entié de l'entreprise, nommée Agence de Développement Opérationnel et d'Ingénierie Exploitation-Maintenance (ADO-IE) offre des prestations de [[Maîtrise d'ouvrage|MOA]], [[Assistant à maîtrise d'ouvrage|AMOA]] et [[Maîtrise d'œuvre|MOE]]<ref>{{Lien web |auteur=Groupe RATP |titre=Plaquette de présentation de l'ADO-IE |url=https://ratpgroup.com/wp-content/uploads/2023/07/nouvelle-plaquette-ado-ie_digit.pdf |format=pdf |date=mars 2023 |consulté le=23 août 2024}}</ref>, à des clients internes et externes au groupe
** La direction du Matériel Roulant Ferroviaire (MRF) dédiée à la maintenance dudit matériel roulant pour le compte des lignes de métro, de RER et anciennement de tramway<ref>{{Lien web |titre=RATP - ACCORD RELATIF AUX MOYENS (...) DANS LE CADRE DU PROJET D'INTEGRATION DES AGENTS DES SMR DU DEPARTEMENT MRF AU SEIN DE LA BU TRAM |url=https://www.droits-salaries.com/775663438-ratp-regie-autonome-des-transports-parisiens/77566343801906-siege/T07522046218-accord-relatif-aux-moyens-en-matiere-de-dialogue-social-dans-le-cadre-du-projet-d-integration-des-agents-des-smr-du-departement-mrf-au-sein-de-la-bu-tram-droit-syndical.shtml |site=www.droits-salaries.com |consulté le=2024-08-23}}</ref>
* La Direction Statégie, Finance et performance Durable (SFD), dont les missions couvrent le contrôle de gestion du groupe, les achats et la logistique, mais également le pilotage de la [[stratégie d'entreprise]].
** Dont dépend la Direction des Services Partagés (DSP) qui a en charge les services "transversaux" à l'entreprise (le courrier interne notamment)
*** La filiale RATP Évolution Services, CSP en charge des fonctions RH (comptabilité, gestion, paie) pour l'ensemble des filiales du groupes hors RATP DEV, est placée sous cette direction
* La direction Digital et Innovation (D&I), en charge des systèmes d'information et de télécommunications du groupe
* La direction Secrétariat et Direction Générale groupe (SDG), qui comprend:
** La direction juridique (JUR) et le CE éponyme
** La direction Influence, Territoires, International (ITI) en charge des relations territoriales
** La direction de l'immobillier
*** La filiale RATP Solutions Ville (logements, services pour [[ville intelligente]], gestion de sites...)<ref>{{Lien web |auteur=Groupe RATP |titre=RATP Solutions Ville |url=https://ratpgroup.com/fr/filiales/ratp-solutions-ville/ |site=ratpgroup.com |consulté le=23 août 2024}}</ref> lui est fonctionnellement rattachée
** La BU RATP Sûreté (pour laquelle travaillent les agents du [[Groupe de protection et de sécurité des réseaux|GPSR]])

Les activités opérationnelles de l'entreprise sont pilotées par 3 BU:

* RATP Réseaux de Surface (RDS), subdivisée en deux BU "produit":
** BU Bus exploitant le [[réseau de bus RATP]]
** BU Tramway exploitant les lignes de tramway de l'EPIC
* RATP Services Ferrés (RSF) subdivisée en 3 directions opérationnelles (DO) et un PI:
** DO Métro Transport et Services (MTS) exploitant les 16 lignes actuelles du [[métro de Paris]]
** DO Réseau Express Régional (RER) exploitant pour partie les lignes [[Ligne A du RER d'Île-de-France|A]] et [[Ligne B du RER d'Île-de-France|B]] du RER 
** DO Services et Espaces Multimodaux (SEM) exploitant les stations, gares et espaces multimodaux liés au métro et au RER
** PI Maintenance des Équipements et Systèmes des Espaces (M2E) dont les missions incluent également la maintenance des points d'arrêts bus<ref>{{Lien web |titre=RATP - REGIE AUTONOME DES TRANSPORTS PARISIENS (Siège) - PROTOCOLE D'ACCORD - TRANSFERT DE LA MAINTENANCE DES POINTS D'ARRET DU DEPARTEMENT MRB VERS LE DEPARTEMENT M2E |url=https://www.droits-salaries.com/775663438-ratp-regie-autonome-des-transports-parisiens/77566343801906-siege/T07519015874-protocole-d-accord-transfert-de-la-maintenance-des-points-d-arret-du-departement-mrb-vers-le-departement-m2e-formation-primes-indemnites-autres.shtml |site=www.droits-salaries.com |consulté le=2024-08-23}}</ref>
* RATP Infrastructures (RATP-I), gestionnaire d'infrastructures (GI) sudivisé en deux BU "produit":
** Le GI du réseau "historique"
** Le GI du réseau du [[Grand Paris Express]]
Depuis 2020, et sa création en tant que RATP-I, c'est lui qui assure la [[maîtrise d'œuvre]] pour les projets en coopération avec des entreprises privées telles qu'[[Egis Rail]] ou [[Systra]].

===== Filiales et participations =====

====== Exploitation et maintenance ======
{{article détaillé|RATP Dev|RATP Cap Île-de-France}}

Pour étendre son champ d'action sur les marchés d'exploitation en dehors de son territoire historique, la RATP mise sur ses filiales [[RATP Dev|RATP Développement]], généralement abréviée en « RATP Dev » et [[RATP Cap Île-de-France]].

Dev assure l'exploitation et la maintenance de réseaux de transports en commun (rail régional, métro, tramway, bus urbain et interurbain, navette maritime et câble), transport à la demande et de circuits touristiques dans 15 pays<ref>{{Lien web|url=https://www.ratpdev.com/fr/groupe|titre=À propos de nous|site=ratpdev.com|consulté le=22 février 2018}}.</ref>. Cap Île-de-France reprend depuis [[2021]], les activités franciliennes précédemment assurées par RATP Dev, et participe à des appels d'offres en vue de l'[[Ouverture à la concurrence des transports en commun en Île-de-France|ouverture à la concurrence des transports en commun d'Île-de-France]]<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=X. Léty (RATP Cap IDF) : "Les DSP des bus en grande couronne sont de vrais défis" |url=https://www.lejournaldugrandparis.fr/x-lety-ratp-cap-idf-les-delegations-de-services-publics-des-bus-en-grande-couronne-sont-de-vrais-defis/ |site=Le journal du Grand Paris - L'actualité du développement de l'Ile-de-France |date=2022-04-19 |consulté le=2022-08-28}}.</ref>.

En 2015, la filiale RATP Dev a enregistré un chiffre d'affaires de {{formatnum:1114}} millions d'euros dont environ deux tiers ont été réalisés à l'étranger, contre 346 millions d'euros en 2011<ref name="chiffresgroupe2014">{{Lien web |titre=Documents de référence - Rapport d'activité et de développement durable 2014 |url=https://www.ratp.fr/fr/ratp/c_5367/documents-de-reference/ |site=ratp.fr |consulté le=10 août 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.connexiontt.com/la-ratp-affiche-des-resultats-solides-en-2015/|titre=Le Groupe RATP affiche des « résultats solides » en 2015|date=29 mars 2016|site=connexiontt.com|consulté le=9 avril 2016|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>{{,}}<ref name=austin>{{Lien web|url=http://www.mobilicites.com/fr_actualites_paris-texas-pour-ratp-dev_0_77_1834.html|titre=Paris-Texas pour RATP Dev|date=26 avril 2012|site=mobilicites.com|consulté le=2 mai 2012}}.</ref>.

====== Ingénierie ======
{{article détaillé|Systra}}
Dans le domaine de l'ingénierie du transport, la RATP détient 36 % de ''[[Systra]]'', à parité avec la SNCF et aux côtés de banques détenant les 28 % restants du capital<ref>{{Lien web|url=http://www.systra.com/Chiffres-cles|titre=Systra - Chiffres clés|site=systra.com|consulté le=29 octobre 2008}}.</ref>. Née en 1997 de la fusion des filiales respectives de la RATP, ''Société d’études et de réalisations de transports urbains'' (SOFRETU), et de la SNCF, ''Société d’études et de réalisations ferroviaires'' (SOFRERAIL), [[Systra]] et ses filiales ont réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de {{unité|600|M€}}<ref name=systraqui>{{Lien web|url=https://www.systra.com/fr/groupe-systra/qui-sommes-nous/article/qui-sommes-nous|titre=Systra - Qui sommes-nous ?|site=systra.com|consulté le=20 décembre 2018}}.</ref>. Le groupe Systra, particulièrement présent à l'international (63 % de son chiffre d'affaires sont générés en dehors de France), emploie environ {{unité|6200|personnes}}<ref name=systraqui />.

''[[Xelis]]'', créée en {{date||mars|2006}}, était une autre filiale de la RATP dans les domaines du conseil, des études et de l'ingénierie. Elle était engagée surtout en [[Île-de-France]] et répondait à une volonté du groupe RATP de maintenir une présence, du fait d'une part de la [[Loi relative à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d'œuvre privée|loi "MOP"]] et d'autre part des règles du [[Île-de-France Mobilités|STIF]] (fraîchement investi maître d'ouvrage des nouvelles infrastructures de transport) interdisant la particpation à toute entreprise percevant des subventions de sa part, aux appels d'offres en vue de prestations d'AMOA et de MOE.

Xelis était une société anonyme détenue à 100 % par la RATP. En 2007, son chiffre d'affaires s'élevait à {{unité|8|M€}}<ref>{{Lien web
   |url=http://www.xelis.fr/pages-items/societe.htm
   |titre=xelis société en ingénierie : La société
  | site=xelis.fr
   |consulté le=29 octobre 2008}}.</ref>. En {{date||juillet|2011}}, Xelis et [[Inexia]], la filiale correspondante de la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]], sont toutes les deux intégrées dans le groupe Systra<ref name="systranew">{{Lien web
  | url=http://www.systra.com/Nouveau-Groupe-SYSTRA-premiere?lang=fr
  | titre=Nouveau Groupe SYSTRA : première étape franchie
  | date=1er juillet 2011
  | site=systra.com
  | consulté le=5 juillet 2011}}.</ref>.

====== Autres filiales ======
[[Fichier:Fiber optic illuminated.jpg|thumb|right|La RATP possède un des réseaux de fibres optiques les plus importants d'Île-de-France.|216x216px]]En {{Date|2=janvier|3=2021}}, le groupe RATP annonce la création de sa filiale RATP Solutions Ville. Holding dédiée aux services urbains, elle rassemble les filiales:

* RATP Connect (Télécité de sa création en 1997 à 2019<ref>{{Lien web |titre=Société RATP Connect |url=https://www.pappers.fr/entreprise/ratp-connect-411759962 |site=Pappers.fr |consulté le=24 août 2024}}</ref>): opérateur d'infrastructures possédant un réseau de [[fibre optique noire]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Une technologie fiable et économique |url=https://ratpconnect.com/nos-solutions/fibre-noire/ |site=RATP Connect |consulté le=2024-08-24}}</ref>
** Connect Grand Paris, filiale à 75% de RATP Connect et 25% de la [[Caisse des dépôts et consignations]], mission identique mais pour le réseau du [[Grand Paris Express]]
* RATP Real Estate (SEDP<ref group="note">Société d'Études et de Développement Patrimonial</ref> de sa création en 1990 à 2018<ref>{{Lien web |titre=SEDP Real Estate |url=https://www.pappers.fr/entreprise/sedp-ratp-real-estate-380038687 |site=Pappers.fr |consulté le=24 août 2024}}</ref>): construction, rénovation de bâtiments ou de locaux, prestations de [[Maîtrise d'ouvrage|MOA]] ou d'[[Assistant à maîtrise d'ouvrage|AMOA]] dans ce cadre, gestion de sites tertiaires<ref>{{Lien web |titre=RATP Real Estate {{!}} Nos références |url=https://www.ratprealestate.com/nos-references/ |site=RATP Real Estate |consulté le=2024-08-24}}</ref>. En 2001, elle a par exemple supervisé la reconstruction du projet Philidor-Maraîchers à Paris<ref name="filiales_ratp">{{pdf}} {{lien web |titre=Filiales de la RATP |url=http://www.ratp.fr/download/rapports/2001_ra/18_Filiales.pdf |éditeur=RATP.fr |date= |consulté le=29 octobre 2008 |brisé le=2024-02-10}}.</ref>. Elle gère actuellement 500 000 m² d'immeubles tertiaires, incluant des centres informatiques, restaurants d’entreprise, centres culturels, centres sportifs et sièges sociaux<ref>{{Lien web |titre=RATP Real Estate {{!}} Chiffres clés |url=https://www.ratprealestate.com/chiffres-cles/ |site=RATP Real Estate |consulté le=2024-08-24}}</ref>, pour des clients internes, externes, et l'EPIC.
* RATP Capital Innovation (création en 2017): filiale de [[capital risque]] spécialisée dans les investissements de [[start-up]]s<ref>{{Lien web|url=https://www.ville-rail-transports.com/mobilite/24019-la-ratp-cree-capital-innovation-pour-investir-dans-les-start/|titre=La RATP crée Capital Innovation pour investir dans les start-up|date=8 février 2017|site=ville-rail-transports.com|consulté le=20 décembre 2018}}.</ref>
** Elle investit notamment dans [[Cityscoot]], [[Klaxit]] (covoiturage domicile-travail), [[Communauto]] (autopartage)<ref>{{Lien web |titre=CityScoot, Klaxit, Communauto… Pourquoi la RATP investit dans les start-up |url=https://www.challenges.fr/entreprise/transports/cityscoot-klaxit-communauto-pourquoi-la-ratp-investit-dans-les-start-up_572651 |site=challenges.fr |date=12 mars 2018 |consulté le=20 décembre 2018}}.</ref> ou ZenPark (stationnement partagé)<ref name=":3" />
** Elle est liée à une "activité de logistique urbaine"<ref name=":3" />, commercialisée sous la marque RATP Logistics<ref>{{Lien web |titre=Livraison du dernier kilomètre : le groupe RATP propose deux nouveaux sites |url=https://www.ratp.fr/groupe-ratp/newsroom/ratp-solutions-ville/livraison-du-dernier-kilometre-le-groupe-ratp-propose |site=Ratp.fr |date=16 mars 2022 |consulté le=24 août 2024}}</ref>
* RATP Habitat (Logis Transport de sa création en 1959<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=RATP Habitat – Page d'accueil |url=https://ratphabitat.com/ |consulté le=2024-08-24}}</ref> à 2019<ref>{{Lien web |titre=Société RATP Habitat |url=https://www.pappers.fr/entreprise/ratp-habitat-592025811 |site=Pappers.fr |consulté le=24 août 2024}}</ref>): [[Promoteur immobilier]] spécialisé dans le logement social  37% de ses logements sont destinés au personnel RATP, le reste aux autres métiers de la fonction publique et à [[Action Logement]]

La directrice de cette entreprise est également la directrice de la [[#Organisation|division SVD]] de l'EPIC.

En dehors de cette holding, l'on trouve quelques autres filiales notables:

* [[RATP Smart Systems]] (Ixxi de sa création en 2010 à 2019<ref>{{Lien web |titre=RATP Smart Systems |url=https://www.pappers.fr/entreprise/ratp-smart-systems-519874598 |site=Pappers.fr |consulté le=24 août 2024}}</ref>): Crée à partir d'une externalisation partielle des activites du département ING (INGénierie)<ref group="note">Aujourd'hui composante de la BU RATP Infrastructures</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=Yumpu.com |titre=IXXI : une nouvelle filiale de services d'aide Ã la mobilitÃ© - RATP |url=https://www.yumpu.com/fr/document/read/29947243/ixxi-une-nouvelle-filiale-de-services-daide-a-la-mobilitac-ratp |site=yumpu.com |consulté le=2024-08-24}}</ref>, elle est spécialisée dans les [[Système de transport intelligent|systèmes de transport intelligents]] et le développement de services d’aide à la mobilité<ref>{{Lien web |titre=Qui sommes-nous ? Notre Histoire - RATP Smart Systems |url=https://web.archive.org/web/20230306082333/https://www.ratpsmartsystems.com/qui-sommes-nous/ |site=web.archive.org |date=2023-03-06 |consulté le=2024-08-24}}</ref>. Elle propose aussi des prestations d'AMOA et de [[maîtrise d'œuvre]] (MOE ou MŒ) sur ces domaines. Elle est fonctionnellement rattachée à la direction Digital et Innovation.
** [[Mappy]] fait partie des filiales de cette entreprise, après son rachat en {{Date|novembre 2020}}<ref name="Mappy">{{Lien web
   |url=https://www.ratp.fr/groupe-ratp/newsroom/corporate/le-groupe-ratp-acquiert-mappy-avec-lobjectif-de-developper-un-leader
   |titre=Le groupe RATP acquiert Mappy avec l’objectif de développer un leader français de la mobilité digitale
   |date=1 novembre 2020
   |éditeur=ratp.fr
   |consulté le=3 janvier 2021}}.</ref>, auprès de [[Solocal#Histoire|Pages Jaunes]], dans le but de développer les applications de mobilité
* RATP Maintenance Services (MATEM<ref group="note">Maintenance Ascenseurs Trottoirs Escaliers Mécaniques</ref> de sa création en 2012 à 2018<ref>{{Lien web |titre=Société RATP Maintenance Services |url=https://www.pappers.fr/entreprise/ratp-maintenance-services-788503084 |site=Pappers.fr |consulté le=24 août 2024}}</ref>): spécialisée dans la maintenance des équipements publics : ascenseurs, escaliers mécaniques, trottoirs roulants; ainsi que dans la fourniture-pose de systèmes d'alarme<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=RATP Maintenance et Service : maintenance multitechnique et sécurisation de sites |url=https://ratpmaintenanceservices.com/ |site=RATP Maintenance Services |consulté le=2024-08-24}}</ref>. Elle est fonctionnellement rattachée à M2E: le directeur du PI étant également le PDG de la filiale
* RATP Travel Retail (Promo Métro de sa création en 1971 à 2018<ref>{{Lien web |titre=RATP Travel Retail |url=https://www.pappers.fr/entreprise/ratp-travel-retail-712029099 |site=Pappers.fr |consulté le=24 août 2024}}</ref>): elle a pour but de valoriser les espaces commerciaux dans les stations et gares. Elle est fonctionnellement rattachée à SEM
* RATP Sécurité Expertises (créée en 2023<ref>{{Lien web |titre=RATP Sécurité Expertises |url=https://www.pappers.fr/entreprise/ratp-securite-expertises-951342724 |site=Pappers.fr |consulté le=25 août 2024}}</ref>): formation professionnelle pour la BU Sûreté et les entreprises privées du secteur de la sécurité<ref>{{Lien web |titre=RATP Sécurité Expertises |url=https://ratpgroup.com/fr/filiales/ratp-securite-expertises/ |site=ratpgroup.com |consulté le=25 août 2024}}</ref>
* RATP Consulting (créée en 2022<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Quid de la filiale RATP Consulting ? |url=https://askip.ratpgroup.com/question/quid-de-la-filiale-ratp-consulting/ |site=Askip' |consulté le=2024-08-25}}</ref>): conseil en gestion de projet, conduite du changement et transformations, analyses stratégiques et organisationnelles, pour les clients internes au groupe.

===== Fondation =====

Depuis 1995, la RATP dispose de sa propre [[Liste de fondations d'entreprise françaises|fondation d'entreprise]]<ref name="fondation">{{Lien web |titre=Les missions de la fondation du groupe RATP |url=https://www.fondationgrouperatp.fr/les-missions/ |site=fondationgrouperatp.fr |consulté le=8 octobre 2022}}.</ref>. Jusqu'en 2005, la fondation s'est surtout engagée auprès d'associations œuvrant pour l'éducation à la citoyenneté, en particulier auprès de jeunes publics. En 2007, l'entreprise a décidé d'orienter sa politique de [[mécénat]] vers la promotion du respect dans la ville. La fondation s'engage désormais dans les trois domaines suivants : « le lien et l'entraide », « l'égalité des chances » et « l'accès à la culture et l'éducation »<ref name="fondation" />. La fondation intervient dans les territoires desservis par le groupe RATP, notamment en Île-de-France, mais aussi ailleurs en France et à l'étranger.

[[Fichier:Metro de Paris - Ligne 2 - Jaures 05.jpg|vignette]]

==== Comité exécutif ====

{{Pertinence section|date=mars 2024}}

Depuis le 15 mars 2024, les membres du Comité exécutif sont <ref>{{Lien web |langue=Français |titre=L’essentiel sur notre Groupe |url=https://www.ratp.fr/groupe-ratp/presentation-du-groupe/lessentiel-sur-notre-groupe}}</ref>:

* Jean Castex : Président-Directeur Général
* Jean-Yves Leclercq : Directeur de la Performance Economique et Financière Groupe
* Sylvie Buglioni : Directrice du Pôle Projets, Technique et Industriel
* Frédéric Tran Kiem : Directeur Digital et Innovation du Groupe
* Jean Agulhon : Directeur Général Adjoint, Directeur des Ressources Humaines Groupe
* Hiba Farès : Présidente du Directoire RATP Dev
* Jimmy Brun : Porte-Parole, Directeur Marketing et Commercial; Directeur de la Communication Groupe, de l'Engagement et de la Marque (''interim'')
* Marie-Claude Dupuis : Directrice Stratégie et Ville Durable
* Jean-Louis Houpert : Directeur de RATP Infrastructures
* Agnès Ogier : Directrice de la BU RATP Services Ferrés
* Emmanuelle Cortot-Boucher : Secrétaire Générale du Groupe, Directrice des Services de la Direction Générale
* Sylvain Durand : Directeur de Cabinet

==== Liste des présidents ====
{{article détaillé|Liste des présidents de la RATP}}
Depuis 1989, les présidents de la Régie sont :

* Depuis le {{date|23 novembre 2022}} : <ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=TREC2232549D|texte=Décret du 23 novembre 2022}} portant nomination du président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens - M. CASTEX (Jean)</ref>{{,}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PTDC2427676D|texte=Décret du 23 octobre 2024}} portant nomination du président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens - M. CASTEX (Jean)</ref> ;
* 2017-2022 : [[Catherine Guillouard]] ;<ref>{{Lien web |titre=A la RATP, le départ surprise de Catherine Guillouard, PDG depuis 2017 |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/01/le-depart-surprise-de-catherine-guillouard-la-patronne-de-la-ratp_6139865_3234.html |site=Le Monde |consulté le=6 juin 2024}}</ref>
* 2015-2017 : [[Élisabeth Borne]] ;<ref>{{Lien web |titre=Gouvernement : Elisabeth Borne, PDG de la RATP, devient ministre des Transports |url=https://www.leparisien.fr/politique/gouvernement-elisabeth-borne-pdg-de-la-ratp-devient-ministre-des-transports-17-05-2017-6957822.php |site=Le Parisien |consulté le=6 juin 2024}}</ref>
* 2006-2015 : [[Pierre Mongin]] ;<ref>{{Lien web |titre=RATP, changement sur toute la ligne |url=https://www.lesechos.fr/2015/01/ratp-changement-sur-toute-la-ligne-1105205 |site=Les Echos |consulté le=6 juin 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Le PDG de la RATP Pierre Mongin rejoint la direction de GDF Suez |url=https://www.europe1.fr/economie/Le-PDG-de-la-RATP-Pierre-Mongin-rejoint-la-direction-de-GDF-Suez-795714 |site=Europe1 |consulté le=6 juin 2024}}</ref>
* 2002-2006 : [[Anne-Marie Idrac]] ;<ref>{{Lien web |titre=Qui est Anne-Marie Idrac, la spécialiste des transports, pressentie au gouvernement? |url=https://www.20minutes.fr/politique/2069059-20170517-anne-marie-idrac-specialiste-transports-pressentie-gouvernement |site=20minutes |consulté le=6 juin 2024}}</ref>
* 1994-2002 : [[Jean-Paul Bailly]] ;
* 1992-1994 : [[Francis Lorentz]] ;
* 1989-1992 : [[Christian Blanc]].

[[Fichier:Metro de Paris - Ligne 2 - Jaures 05.jpg|vignette|Des rames [[MF 01]] et [[MF 67]] à [[Jaurès (métro de Paris)|Jaurès]] sur la [[Ligne 2 du métro de Paris|ligne 2]] du [[Métro de Paris|réseau de métro]], en février 2009.]]
[[Fichier:Ligne--T3-porte-de-Versaill.jpg|vignette|Tramway [[Alstom Citadis]] sur la [[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|ligne T3a]] à [[Porte de Versailles]].]]
[[Fichier:MAN Lion's City RATP.JPG|vignette|Autobus articulé du type [[MAN Lion's City]].]]

== Les principaux réseaux exploités par le groupe RATP ==
=== En région parisienne ===
{{article détaillé|RATP Cap Île-de-France}}

==== Lignes ====
Le réseau de transport exploité par la RATP en [[Île-de-France|région parisienne]] comprend :
* les seize lignes du [[Métro de Paris|métro]] (dont trois lignes automatiques intégrales) d'une longueur de {{unité|245,6|km}} et comptant 320 [[Liste des stations du métro de Paris|stations]]<ref name="nombre-sta-pa">Le nombre de « 320 » (stations) n'inclut pas la station fictive ''[[Funiculaire de Montmartre]]''. Cette dernière est en effet considérée comme une station de métro par la RATP et est rattachée statistiquement à la ligne 2, ce qui explique pourquoi la RATP annonce 321 stations et non 320.</ref> ;
* [[Orlyval]], le métro automatique entre la [[gare d'Antony]] (RER B) et l'[[Aéroport de Paris-Orly|aéroport d'Orly]]<ref>Orlyval fait partie du réseau « historique » de la RATP mais est exploité par [[RATP Dev]], pour le compte de la RATP.</ref> ;
* huit lignes de [[Tramway d'Île-de-France|tramway]] d'une longueur de {{unité|101.9|km}} et comptant 183 points d'arrêts ;
* une partie du réseau [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]] : la [[Ligne A du RER d'Île-de-France|ligne A]] (à l'exception des branches [[Gare de Nanterre-Préfecture|Nanterre-Préfecture]] – [[Gare de Cergy-le-Haut|Cergy-le-Haut]] et [[Gare de Nanterre-Préfecture|Nanterre-Préfecture]] – [[Gare de Poissy|Poissy]]) et la [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B]] (à l'exception de la partie au nord de la [[Gare de Paris-Nord|gare du Nord]]), soit un peu plus de {{unité|115|km}} ;
* un [[Réseau de bus RATP|réseau d'autobus]] (354 lignes d'une longueur de {{unité|3861|km}}) desservant l'essentiel de l'agglomération (dont {{unité|569|km}} dans [[Paris]] ''intra-muros'') ;
* deux lignes de [[bus à haut niveau de service]] : le [[Trans-Val-de-Marne]] (TVM) d'une longueur de {{unité|19.7|kilomètres}} et la ligne [[Ligne de bus RATP 393|393]] d'une longueur de {{unité|11.7|kilomètres}} ;
* le [[funiculaire de Montmartre]] ({{unité|108|mètres}} de longueur pour {{unité|38|mètres}} de dénivellation).

En outre, la filiale [[RATP Cap Île-de-France]] gère<ref name=dev1>Bien que ces activités soient situées en région parisienne, elles ont été attribuées dans le cadre d'appel d'offres compétitifs menés par [[Île-de-France Mobilités]] et ne font pas partie du réseau dit « historique » de la RATP.</ref> :
* le [[réseau de bus du Mantois]] desservant le bassin de [[Mantes-la-Jolie]] ;
* le [[réseau de bus Paris-Saclay]], desservant le bassin du [[plateau de Saclay]] et une partie de la [[Orge (rivière)|vallée de l'Orge]] ;
* le [[réseau de bus de la Bièvre]], desservant le bassin de la [[Bièvre (affluent de la Seine)|Bièvre]] ;
* la [[ligne 10 du tramway d'Île-de-France]] ;
* [[Lignes d'autobus express en Île-de-France|trois lignes express]] par [[autocar]] empruntant l'[[autoroute A14 (France)|autoroute A14]] ;
* le service « Pour Aider à la Mobilité » (PAM), transport à la demande pour personnes à [[mobilité réduite]] dans le département de la [[Seine-Saint-Denis]] (PAM&nbsp;93).

==== Trafic ====
{| class="wikitable" style="text-align:center;"
|+Trafic sur le réseau historique en nombre de voyages annuels par mode, en millions<ref name="omnil">{{Lien brisé |url=http://www.omnil.fr/IMG/xlsx/trafic_version_en_ligne_-_annuel.xlsx |titre=Transports en commun en chiffres > Trafic annuel et journalier |auteur=Observatoire de la mobilité en Île-de-France |site=[http://www.omnil.fr omnil.fr] |consulté le=3 mai 2018}}.</ref>
|-
! !! 2000 !! 2001 !! 2002 !! 2003 !! 2004 !! 2005 !! 2006 !! 2007 !! 2008 !! 2009 !! 2010 !! 2011 !! 2012 !! 2013 !! 2014 !! 2015 !! 2016 !! 2017 !! 2018 !! 2019
|-
| [[Métro de Paris|Métro]] || {{formatnum:1229}} || {{formatnum:1262}} || {{formatnum:1283}} || {{formatnum:1248}} || {{formatnum:1336}} || {{formatnum:1373}} || {{formatnum:1410}} || {{formatnum:1388}} || {{formatnum:1472}} || {{formatnum:1479}} || {{formatnum:1505}} || {{formatnum:1464}} || {{formatnum:1541}} || {{formatnum:1527}} || {{formatnum:1526}} || {{formatnum:1520}} || {{formatnum:1519}} || {{formatnum:1539}} || {{formatnum:1560}} || {{formatnum:1498}}
|-
| [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]] <small>(zone RATP)</small> || {{formatnum:404}} || 415 || 410 || 400 || 438 || 445 || 452 || 447 || 469 || 448 || 456 || 469 || 477 || 469 || 474 || 469 || 478 ||493 || 497 ||497
|-
| [[Tramway d'Île-de-France|Tramway]]<ref>Depuis 2007 y compris ligne [[Ligne 4 du tramway d'Île-de-France|T4]] exploitée par la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] (environ 10 millions de voyages annuels).</ref> || 25 || 36 || 39 || 39 || 44 || 48 || 50 || 80 || 96 || 96 || 108 || 114 || 116 || 191 || 231 || 267 || 287 || 294 || 315 || 340
|-
| [[Réseau de bus RATP|Bus]] <small>(RATP Paris et petite couronne)</small>|| {{formatnum:922}} || 916 || 929 || 921 || 954 || 940 || 944 || 942 || 995 || 983 || 974 || 989 || 962 || 939 || 984 || 988 || {{formatnum:1013}}
|| {{formatnum:1098}} || {{formatnum:1106}} || {{formatnum:1130}}
|-
| [[Noctilien]] <small>(périmètre RATP)</small> || 3 || 3 || 3 || 4 || 4 || 4 || 7 || 7 || 7 || 8 || 8 || 8 || 8 || 9 || 9 || 10 || 10 || 11 || 12 || 13
|-
| '''Total''' || '''{{formatnum:2583}}''' || '''{{formatnum:2632}}''' || '''{{formatnum:2664}}''' || '''{{formatnum:2612}}''' || '''{{formatnum:2776}}''' || '''{{formatnum:2810}}''' || '''{{formatnum:2863}}''' ||'''{{formatnum:2864}}''' || '''{{formatnum:3039}}''' || '''{{formatnum:3014}}''' || '''{{formatnum:3051}}''' || '''{{formatnum:3044}}''' ||'''{{formatnum:3104}}''' ||'''{{formatnum:3135}}''' ||'''{{formatnum:3224}}''' || '''{{formatnum:3254}}'''|| '''{{formatnum:3307}}''' ||'''{{formatnum:3435}}''' ||'''{{formatnum:3490}}'''
||'''{{formatnum:3478}}'''
|-
|}

Avec la [[pandémie de Covid-19 en France|crise sanitaire provoquée par le Covid-19]], le volume de trafic est sensiblement réduit à partir du printemps 2020. En juillet 2021, il n'est revenu qu'à 70 % de la normale en semaine et 80 % le week-end. Selon la présidente de la RATP, Catherine Guillouard, le réseau ne devrait pas retrouver sa fréquentation habituelle avant 2023<ref>{{Lien web |titre=La RATP prévoit une baisse durable de la fréquentation de ses réseaux |url=https://www.lefigaro.fr/flash-eco/la-ratp-prevoit-une-baisse-durable-de-la-frequentation-de-ses-reseaux-20210706 |site=lefigaro.fr |date=2021-07-06 |consulté le=2021-07-06}}.</ref>.

=== En France, en dehors de la région parisienne ===
{{article détaillé|RATP Dev}}
[[Fichier:70 Irisbus Moovy LVa Vienne Retour Depot Septembre 2014.JPG|vignette|RATP Dev exploite le réseau [[Transports en commun de Vienne (Isère)|L'va]] de [[Vienne (Isère)]].]]

L'exploitation de réseaux situés en France en dehors du territoire historique est assurée par la filiale [[RATP Dev]] dont les activités, entre autres, comprennent (liste non exhaustive) :
* « [[Transports urbains lavallois|TUL]] », le réseau de transports en commun urbains de [[Laval Agglomération]], via la société « RD Laval Agglomération » qui opère le réseau et gère la marque Transports Urbains Lavallois (TUL)
* le réseau « [[Transports annemassiens collectifs|TAC]] » dans l'agglomération d'[[Annemasse]], via la société ''Transports publics de l'agglomération d'Annemasse'' (TP2A), détenue à 51 % par RATP Dev et à 49 % par les [[Transports publics genevois|TPG]] de [[Genève]]<ref>{{Lien web|url=https://www.ratpdev.com/fr/tp2a-annemasse|titre=TP2A Annemasse|site=ratpdev.com|consulté le=19 septembre 2016|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> ;
* [[Transports en commun de Boulogne-sur-Mer|Marinéo]], le réseau urbain de [[Boulogne-sur-Mer]], via la ''Compagnie des transports du boulonnais'' (CTB)<ref>{{Lien web|url=https://www.marineo.fr/ratpdev|titre=Marinéo - RATPDev|site=marineo.fr|consulté le=19 septembre 2016|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> ;
* « [[Transports de l'agglomération de Charleville-Mézières|TAC]] », le réseau de l'agglomération de [[Charleville-Mézières]] et [[Sedan]], via la ''Compagnie des transports de Charleville-Mézières'' (CTCM)<ref>{{Lien web|url=https://www.bustac.fr/qui-sommes-nous|titre=TAC - Qui sommes-nous ?|site=bustac.fr|consulté le=19 septembre 2016}}.</ref> ;
* [[Transports en commun de Bourges|AggloBus]], le réseau urbain de la [[Communauté d'agglomération Bourges Plus|communauté d'agglomération de Bourges]], via la ''Société des transports urbains de Bourges'' (STU Bourges)<ref>{{Lien web|url=https://www.agglobus.com/stu-bourges-et-le-groupe-ratp|titre=STU Bourges et le groupe RATP|site=agglobus.com|consulté le=19 septembre 2016|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> ;
* [[Transports en commun de La Roche-sur-Yon|Impulsyon]], le réseau urbain de [[La Roche-sur-Yon]], via la ''Compagnie des transports du Yonnais'' (CTY)<ref>{{Lien web|url=http://www.impulsyon.fr/reseau|titre=Impulsyon - Qui sommes-nous ?|site=impulsyon.fr|consulté le=19 septembre 2016|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> ;
* Réseau [[IZILO]] desservant l'[[Lorient Agglomération|agglomération de Lorient]] ;
* [[Transports en commun de Vierzon|Le Vib]], réseau urbain de la ville de [[Vierzon]], via la ''Société des transports urbains de Vierzon'' (STUV)<ref>{{Lien web|url=https://www.le-vib.com/qui-sommes-nous|titre=Le Vib' - Qui sommes-nous ?|site=le-vib.com|consulté le=19 septembre 2016}}.</ref> ;
* les « [[Transports en commun de Vienne (Isère)|Lignes de Vienne et agglomération]] » (L'va), réseau desservant [[Vienne Condrieu Agglomération]], via la société ''Vienne Mobilités''<ref>{{Lien web|url=https://www.lva-mobilite.fr/lva-et-vous/qui-sommes-nous|titre=L'va - |site=lvabus.fr|consulté le=30 août 2022}}.</ref> ;
* le [[téléphérique du Salève]] <small>(dans le cadre d'un groupement aux côtés des [[Transports publics genevois|TPG]] et [[Poma]]galski)</small><ref>{{Lien web
 |url          = http://www.ratp.fr/en/ratp/r_87423/ratp-dev-se-diversifie-avec-l-exploitation-du-telepherique-du-saleve/
 |titre        = RATP Dev se diversifie avec l'exploitation du téléphérique du Salève
 |site         = ratp.fr
 |consulté le = 15 mai 2014
 |archiveurl   = https://web.archive.org/web/20140517120456/http://www.ratp.fr/en/ratp/r_87423/ratp-dev-se-diversifie-avec-l-exploitation-du-telepherique-du-saleve/
 |archivedate  = 17 mai 2014}}.</ref>.
* le réseau [[Transports en commun d'Aix-les-Bains|Ondéa]] dans l'agglomération d'[[Aix-les-Bains]] depuis 2015, via la ''Compagnie des transports du Lac du Bourget'' (CTLB)<ref>{{Lien web|url=https://www.ratpdev.com/sites/default/files/ratp_dev_remporte_le_reseau_daix_les_bains_def.pdf|titre=RATP Dev remporte le contrat d’exploitation du réseau de bus d’Aix-les-Bains|jour=17|mois=décembre|année=2014|site=ratpdev.com|en ligne le=17 décembre 2014|consulté le=19 septembre 2016|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> ;
* le réseau [[Transports en commun de Moulins|Aléo]] de l'agglomération de [[Moulins (Allier)|Moulins]], via la société ''Moulins Mobilités''<ref>{{Lien web|url=https://www.ratpdev.com/fr/moulins-mobilite|titre=Moulins Mobilité|site=ratpdev.com|consulté le=19 septembre 2016|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.
* À Lyon : gestion du métro et du tramway à partir du 1er janvier 2025<ref>{{Lien web |titre=La RATP obtient la gestion des transports en commun à Lyon |url=https://www.environnement-magazine.fr/mobilite/article/2024/04/03/148297/ratp-obtient-gestion-des-transports-commun-lyon |site=Environnement Magazine |consulté le=6 juin 2024}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Transports en commun : à Lyon, avec l’arrivée de RATP Dev, la fin du monopole de Keolis |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/03/28/transports-en-commun-a-lyon-avec-l-arrivee-de-ratp-dev-la-fin-du-monopole-de-keolis_6224741_3234.html |site=Le Monde |date=28 mars 2024 |consulté le=1 mai 2024}}</ref>.

=== Autres activités ===
En décembre 2022, RATP Dev lance un centre de formation à l'hydrogène à [[La Roche-sur-Yon]]<ref>{{Lien web |titre=Lancement d’un centre de formation RATP Dev sur l’hydrogène à La Roche-sur-Yon |url=https://www.environnement-magazine.fr/mobilite/article/2023/12/22/147080/lancement-centre-formation-ratp-dev-sur-hydrogene-rochesuryon |site=Environnement Magazine |consulté le=15 juin 2024}}</ref>.

=== À l'étranger ===
{{article détaillé|RATP Dev}}
[[Fichier:London United bus SP127 (YT59 PBO) 2009 Scania CN230UD OmniCity, Westminster Bridge, route 148, 10 June 2011.jpg|vignette|Un autobus [[Scania OmniCity]] avec logo du groupe RATP à [[Autobus de Londres|Londres]], symbole de l'expansion à l'étranger.]]
Les activités du groupe RATP à l'étranger comprennent, entre autres (liste non exhaustive) :
* [[Londres]] : à travers ses trois filiales {{Lien|London United Busways}}, {{Lien|Quality Line}} (acquis en {{date||avril|2012}} en tant que {{lien|Epsom Coaches}}), {{Lien|London Sovereign}} (acquis en {{date||avril|2014}}), RATP Dev est un des opérateurs de bus du [[Grand Londres]] pour le compte de [[Transport for London]] (TfL) avec au total 70 lignes urbaines, {{Unité|1177|véhicules}} et {{Unité|3335|employés}} répartis sur onze dépôts, transportant environ {{Unité|271 millions|de passagers}} annuellement<ref>[http://www.ratpdev.com/fr/_subsidiaries/subsidiary_london_uk.php RATP DEV - London United Royaume-Uni].</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
 |url          = http://www.ratp.fr/fr/upload/docs/application/pdf/2014-04/ratp_dev_acquiert_london_sovereign.pdf
 |titre        = RATP Dev acquiert une nouvelle société de bus à Londres
 |date         = 28 avril 2014
 |site         = ratp.fr
 |consulté le = 6 mai 2014
 |archiveurl   = https://web.archive.org/web/20140506150836/http://www.ratp.fr/fr/upload/docs/application/pdf/2014-04/ratp_dev_acquiert_london_sovereign.pdf
 |archivedate  = 6 mai 2014
 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=RATP Dev London - About us|url=http://www.ratpdevlondon.co.uk/aboutus.html|date=|consulté le=6 juin 2018|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> ;
* le [[Gautrain]], train régional express dans la province du [[Gauteng]] reliant [[Johannesbourg]], [[Pretoria]] et l'[[Aéroport international OR Tambo|aéroport OR Tambo]] <small>(depuis 2010)</small><ref>{{Lien web|url=http://www.ratp.fr/fr/ratp/c_12182/la-ratp-reussit-son-mondial-avec-le-gautrain/|titre=La RATP réussit son Mondial avec le Gautrain|site=ratp.fr|consulté le=19 juin 2014|archiveurl=https://web.archive.org/web/20140702011724/http://www.ratp.fr/fr/ratp/c_12182/la-ratp-reussit-son-mondial-avec-le-gautrain/|archivedate=2 juillet 2014}}.</ref> ;
* la [[ligne 9 du métro de Séoul]] <small>(dans le cadre d'un groupement avec [[Transdev]])</small><ref>{{Lien web|url=http://www.mobilicites.com/fr_actualites_ratp-dev-et-transdev-renouvele-pour-dix-ans-a-seoul_0_77_2867.html|titre=Ratp Dev et Transdev vont exploiter le métro de Séoul pour dix ans encore|site=mobilicites.com|consulté le=15 novembre 2013}}.</ref> ;
* Les tramways algériens à [[Tramway d'Alger|Alger]], [[Tramway d'Oran|Oran]], [[Tramway de Constantine|Constantine]], [[tramway de Sidi Bel Abbès|Sidi Bel Abbès]] et [[Tramway d'Ouargla|Ouargla]]<ref>{{pdf}} {{Lien web|url=http://www.ratp.fr/fr/upload/docs/application/pdf/2012-05/communique_tramways_algerie.pdf|titre=RATP Dev se renforce en Algérie et se voit confier l’exploitation et la maintenance des futurs projets de tramway algériens, en partenariat avec l’EMA et l’ETUSA|date=24 mai 2012|site=ratp.fr|consulté le=30 mai 2012|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.metro-report.com/news/single-view/view/sidi-bel-abbes-tramway-inaugurated.html|titre=Sidi Bel Abbès tramway inaugurated|date=25 juillet 2017|site=metro-report.com|consulté le=31 juillet 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.metro-report.com/news/single-view/view/ouargla-tramway-inaugurated.html|titre=Ouargla tramway inaugurated|date=20 mars 2018|site=metro-report.com|consulté le=12 avril 2018}}.</ref> ;
* le [[tramway de Casablanca]] <small>(depuis 2012, renouvelé fin 2017 jusqu'à fin 2029)</small><ref>{{Lien web|url=http://www.huffpostmaghreb.com/2017/09/16/casablanca-ratp-tramway-bus_n_18007460.html|titre=Casa Transports et RATP Dev scellent un nouveau contrat d'exploitation du tramway et du bus|date=16 septembre 2017|site=huffpostmaghreb.com|consulté le=17 septembre 2017}}.</ref> ;
* le [[tramway de Florence]] ;<ref>{{Lien web |titre=La RATP lance le tramway de Florence |url=https://www.batiactu.com/edito/ratp-lance-tramway-florence-25290.php |site=Batiactu |consulté le=6 juin 2024}}</ref>
* les [[Tramway de Hong Kong|tramways de Hong Kong]] <small>(163 trams à deux niveaux, depuis 2009 dans le cadre d'un groupement avec [[Transdev]])</small><ref>{{Lien web|url=http://www.ratpdev.com/fr/hong-kong-tramways|titre=RATP Dev - Hong Kong tramways|site=ratpdev.com|consulté le=6 mai 2014|brisé le = 2024-02-10}}.</ref> ;
* les [[Sun Link|tramways de Tucson]] (en [[Arizona]]) et [[Tramway de Washington|de Washington, D.C.]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.railwaygazette.com/news/urban/single-view/view/tucson-sun-link-streetcar-opens.html|titre=Tucson Sun Link streetcar opens|date=25 juillet 2014|site=railwaygazette.com|consulté le=28 juillet 2014|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.mobilicites.com/011-4747-Le-tramway-de-Wahsington-opere-par-RATP-Dev-est-en-service.html|titre=Le tramway de Washington opéré par RATP Dev est en service|date=29 février 2016|site=mobilicites.com|consulté le=29 février 2016|archiveurl=https://web.archive.org/web/20160304142441/http://www.mobilicites.com/011-4747-Le-tramway-de-Wahsington-opere-par-RATP-Dev-est-en-service.html|archivedate=4 mars 2016}}.</ref> ;
* le {{Lien|Capital Metropolitan Transportation Authority|texte=réseau de bus urbain}} d'[[Austin (Texas)]] <small>(79 lignes, 250 véhicules, 21 millions de passagers par an)</small><ref name="austin" /> ;
* le [[métro de Doha]] et le futur [[métro léger de Lusail]] <small>(contrat de 20 ans via RKH Qitarat, coentreprise formée par Hamad Group (51 %) et [[Keolis]]-RATP Dev (49 %))</small><ref>{{Lien web|url=http://www.ville-rail-transports.com/ferroviaire/victoire-keolis-qatar/|titre=Victoire pour Keolis et RATP Dev au Qatar|date=7 décembre 2017|site=ville-rail-transports.com|consulté le=11 décembre 2017}}.</ref>.

== Stratégie du groupe ==
[[Fichier:Maison de la ratp.jpg|thumbnail|Maison de la RATP dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e|arrondissement}}]] de [[Paris]].|232x232px]]

L'un des principaux axes de la stratégie de la RATP est l'innovation, que ce soit par les nouvelles technologies, par la sécurité, ou par l'amélioration de l'experience client. À ce titre, le groupe experimente actuellement plusieurs innovations<ref>{{Lien web |titre=Innover pour la mobilité et les services de demain |url=https://ratpgroup.com/fr/engagements-et-innovation/innovation-industrielle-et-technique/ |site=ratpgroup.com |consulté le=25 août 2024}}</ref>:

* DetectIA: une [[Intelligence artificielle|IA]] détectant les personnes restées à bord des trains après le terminus afin de limiter les impacts sur le trafic
* Osons le bus: programme visant à renforcer l'accessibilité du bus auprès des publics ayant des besoins spécifiques
* All The Way: start-up proposant un service d'enregistrement des bagages en un lieu partenaire choisi et les récupérer à l'endroit de son choix
* Exosquelette: équipement en test dans les ateliers du [[Ligne A du RER d'Île-de-France|RER A]] et du [[Ligne 2 du tramway d'Île-de-France|T2]], il vise à alléger la charge supportée par les mainteneurs et les assister lors des tâches demandant d'avoir les bras en l'air
* Vélo-cargo: M2E expérimente le déplacement de ses agents en vélo-cargo

=== Métrophérique ===
{{Article détaillé|Arc Express}}
L'une des premières initiatives de Pierre Mongin lors de son arrivée à la tête de la régie en 2006 a été de lancer l'idée de « Métrophérique ». Reprenant et actualisant ce qui était à l'époque connu sous le nom d'« Orbitale », Métrophérique présentait l'idée d'un métro qui circulerait autour de Paris, situé à deux ou trois kilomètres du périphérique et disposant d'une station tous les kilomètres, reliant les autres modes de transport, notamment les terminus de métro<ref>{{Lien web|url=http://tf1.lci.fr/infos/economie/entreprises/0,,3339358,00-ratp-relance-projet-metropherique-.html|titre=Transports - La RATP relance le projet « métrophérique »|site=[[La Chaîne Info|LCI.fr]]|consulté le=29 octobre 2008}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://parisbanlieue.blog.lemonde.fr/2007/10/10/arc-express-un-projet-a-geometrie-variable-et-politicienne-ou-le-sdrif-vaut-il-la-peine-d%E2%80%99une-enquete-publique/|titre=Arc-Express, un projet à géométrie variable et politicienne, ou le SDRIF vaut-il la peine d’une enquête publique ?|auteur=Blog Paris est sa banlieue|site=Lemonde.fr|consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

[[Jean-Paul Huchon]], alors président du STIF (Syndicat des transports d'Île-de-France) et de la région Île-de-France, a aussitôt jugé que ce projet n'était « pas mûr », estimant notamment que le coût avancé par Pierre Mongin était « sous-évalué ». Il ira même jusqu'à qualifier Métrophérique de « métro féerique »<ref>{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/actualite/politiques/215946.FR.php?rss=true|titre=Méthophérique|éditeur=Liberation.fr|consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://parisbanlieue.blog.lemonde.fr/2007/04/03/huchon-ne-veut-pas-de-metropherique-ou-quand-les-transports-en-commun-se-heurtent-a-la-politique/|titre=Huchon ne veut pas de Métrophérique, ou quand les transports en commun se heurtent à la politique|auteur=Blog Paris est sa banlieue|éditeur=LeMonde.fr|consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

C'était sans compter sur les élus de la région parisienne, et notamment les élus du Val-de-Marne qui, enthousiasmés par l'idée du métro circulaire traversant leurs communes proposé par Pierre Mongin, ont fait pression sur le chef de la région, aboutissant à l'ajout d'un projet proche, nommé {{nobr|Arc Express}} dans le schéma directeur de l'Île-de-France<ref>{{Lien web|url=http://parisbanlieue.blog.lemonde.fr/2007/12/07/sdrif-la-defense-et-arc-express%E2%80%A6/|titre=SDRIF, la Défense et Arc-Express…|auteur=Blog Paris est sa banlieue|éditeur=LeMonde.fr|consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Le projet Métrophérique sera finalement intégré au projet [[Grand Paris Express]] au travers du projet de [[Ligne 15 du métro de Paris|ligne 15]].

=== Transition environnementale ===
Dans le cadre du projet Bus2025, la RATP prévoit de convertir son parc de {{Unité|4700|autobus}} en 100 % bus ''propres'' dont 2/3 de bus électriques et 1/3 de bus roulant au biogaz d'ici 2025<ref name="actu-environnement"/>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Éric Béziat|titre=Appel d’offres géant pour 1 000 bus électriques à la RATP|site=Le Monde Économie|date=24-01-2018|url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/01/24/appel-d-offres-geant-pour-1-000-bus-electriques-a-la-ratp_5246218_3234.html|consulté le=10 février 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Pour la ville durable - Groupe RATP|url=https://www.ratp.fr/groupe-ratp/la-mobilite-durable/pour-la-ville-durable|site=ratp.fr|consulté le=2018-04-14}}.</ref>. Cette action aura pour effet de diminuer l'empreinte de carbone de la RATP de 50 %. D'après la RATP, le parc d'autobus parisien de la RATP sera le premier parc d'autobus écologiques en Europe en 2025. {{,}}. En {{date|janvier 2018}}, le nombre de bus électriques s'élève à 74<ref name="actu-environnement">{{lien web|auteur=Florence Roussel|titre=Ile-de-France : la RATP lance son appel d'offres pour l'achat de 1 000 bus électriques|date=24 janvier 2018|site=actu-environnement.com|url=https://www.actu-environnement.com/ae/news/ratp-ile-de-france-bus-electriques-appel-offres-30515.php4|consulté le=10 février 2018}}.</ref>.

=== Projets innovants ===
La RATP se positionne sur des projets innovants comme la navette autonome ou conduite autonome de bus. Elle est également partenaire d'[[Airbus]] pour un projet de transport en commun aérien qui pourrait être testé en 2024 entre Roissy et un [[Jeux olympiques d'été de 2024|site olympique]] avec un objectif de coût de {{unité|2|euros}} du kilomètre<ref>{{lien web|url=https://www.liberation.fr/france/2019/08/02/taxis-volants-a-la-ratp-des-engins-qui-ne-sont-pas-de-la-science-fiction_1743494|titre= Taxis volants : à la RATP, des engins qui ne sont «pas de la science-fiction» |site=liberation.fr|date= 2 août 2019 |auteur=Sybille Vincendon |consulté le=2021-09-17}}.</ref>

En {{date|2021-09}}, la RATP commence l'expérimentation d'un bus électrique 100 % autonome sur la [[Ligne de bus RATP 393|ligne 393]] entre la [[gare de Sucy - Bonneuil]] et [[Thiais#Transports en commun|Thiais]]-Carrefour de la Résistance, d'abord la nuit puis le jour avec pour objectif le transport de voyageurs à l'automne {{date|2022}}<ref name=ligne393_bus_autonome>{{Lien web |url=https://www.ratp.fr/sites/default/files/inline-files/CP_BusAutonome_groupeRATP_14092021.pdf |titre=Le groupe RATP expérimente un bus 100% autonome sur une ligne classique, une première ! |jour=14 |mois=09 |année=2021 |format = PDF |site=ratp.fr|consulté le=17 septembre 2021}}.</ref>.

== Employés et conditions de travail ==
En {{date|2=décembre|3=2022}}, la régie comptait {{unité|45208|agents}} actifs. Les effectifs se répartissaient comme suit<ref>{{Lien web |titre=bilan social RATP 2022 |url=https://www.ratp.fr/sites/default/files/inline-files/Bilan%20social%20RATP%202022.pdf |format=pdf |site=ratp.fr |date=Juillet 2023 |consulté le=27 août 2024}}</ref> :
* {{unité|4668|cadres et cadres supérieurs}}
* {{unité|6980|agents de maîtrise et techniciens supérieurs}} dont<ref name=":0" group="note">Qualifiés, en cours de qualification et non qualifiés le cas échéant</ref>
** {{unité|1434}} dédiés à la gestion des ressources
** {{unité|1785}} mainteneurs et agents des [[Système d'information|systèmes d'information]]
** {{unité|1021}} agents de développement, gestion de projet et ingéniérie
** {{unité|2931}} agents des services d'exploitation et commerciaux
* {{unité|33369|opérateurs}} dont<ref name=":0" group="note" />:
** {{unité|770}} dédiés à la gestion des ressources
** {{unité|4887}} mainteneurs et agents des [[Système d'information|systèmes d'information]]
** {{unité|27}} agents de développement, gestion de projet et ingéniérie
** {{unité|27685}} agents des services d'exploitation et commerciaux
*** dont {{unité|19188}} roulants
Le taux d'encadrement, c'est-à-dire le ratio agents de maîtrise et cadres par rapport aux opérateurs s'établit à 35% (soit un encadrant pour 3 opérateurs environ).

L’entreprise consacre 7 % de sa masse salariale à la formation, taux le plus élevé des grandes entreprises françaises, représentant un montant global de {{unité|110|millions d’euros}}, dont {{unité|15|millions d’euros}} pour la formation initiale et {{unité|6|millions}} pour le permis de conduire « transports collectifs » que la RATP finance intégralement à ses nouveaux embauchés<ref name="commission_assemblee" />.

En 2018, la RATP procède approximativement à {{Unité|3000|recrutements}} par an, en moyenne sur {{Unité|234|métiers}} différents<ref>{{Lien web|titre=Rejoignez-nous|url=https://www.ratp.fr/recrutement|site=ratp.fr|consulté le=2018-04-14}}.</ref>, et compte plus de {{nombre|60000|employés}}<ref>{{Lien web|titre=RATP : transports à Paris et en Ile-de-France : bus, métro, tramway, RER|url=http://ratp.fr/|site=ratp.fr|consulté le=2018-04-14|extrait=Conducteurs/trices, mainteneurs, agents d’accueil, managers, ingénieurs, en tout ce sont plus de {{nombre|60000|personnes}} qui œuvrent pour offrir chaque jour à nos clients un transport fiable et sécuritaire.}}.</ref>.

Si la RATP a connu plusieurs présidentes ([[Anne-Marie Idrac]], [[Élisabeth Borne]] ou [[Catherine Guillouard]]), la féminisation de son personnel est récente et s'établit en 2022 à 21 %, mais à moins de 10 % pour les machinistes-receveurs<ref>{{lien web|url=https://www.leparisien.fr/economie/emploi/ratp-conductrices-responsables-ou-agents-de-securite-les-femmes-sont-en-premiere-ligne-28-09-2022-7ZEEBJY7CBGYFPYZMHFQZ746TA.php|titre=RATP : conductrices, responsables ou agents de sécurité... les femmes sont en première ligne|site=leparisien.fr|date=28 septembre 2022|auteur=Jean-Louis Picot|consulté le=30 septembre 2022}}.</ref>.

=== Régimes spéciaux ===
{{Article connexe|Régimes spéciaux de retraite}}

La RATP est l'une des quelques entreprises françaises où les employés bénéficient de régimes spéciaux de cotisations retraite et maladie, dont les règles diffèrent de celles appliquées aux employés du privé et aux fonctionnaires.

En 2007, le [[Gouvernement de la République française|gouvernement]] de [[François Fillon]] a tenté de supprimer les [[Régimes spéciaux de retraite|régimes spéciaux]] des entreprises qui en bénéficiaient<ref>{{Lien web |titre=La réforme des régimes spéciaux : RATP |url=http://www.securite-sociale.fr/comprendre/reformes/refretraites/regimes_speciaux/ratp.htm |éditeur=[[Sécurité sociale en France|Sécurité-sociale.fr]] |date= |consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>. Après une grève et plusieurs réunions de négociation entre l'entreprise et les partenaires sociaux, la RATP a vu son régime spécial de retraite maintenu avec toutefois quelques modifications dans les durées de cotisation<ref>{{Lien web |titre=RATP : les négociations maintiennent un régime spécial |url=https://www.20minutes.fr/article/202487/France-RATP-les-negociations-maintiennent-un-regime-special.php|site=[[20 minutes (France)|20minutes.fr]] |date= |consulté le=29 octobre 2008|brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

==== Régime des retraites ====
Le règlement des retraites du personnel de la RATP fait l'objet du décret {{n°|2008-637}} du {{date|30 juin 2008}}<ref>{{Ouvrage|titre=Décret n° 2008-637 du 30 juin 2008 portant règlement des retraites du personnel de la Régie autonome des transports parisiens|date=30 juin 2008|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019103570&categorieLien=cid|consulté le=2019-12-01}}</ref>.

Ce décret classe les emplois en deux catégories : services actifs et services sédentaires. Les services actifs sont listés en annexe du décret et répartis en deux groupes (A et B). Les services sédentaires sont tous les emplois non listés dans le décret.

Les agents actifs du groupe A peuvent partir à la retraite à l'âge de 52 ans s'ils justifient de 27 ans de services dans ce groupe A. Les agents actifs du groupe B peuvent partir à la retraite à l'âge de 57 ans s'ils justifient de 27 ans de services dans ce groupe B. Les agents sédentaires peuvent partir à la retraite à l'âge de 62 ans. Ces âges de départ à la retraite sont sous réserve de quelques dispositions transitoires.

Ces âges d'ouverture de droit ne signifient pas que les employés partent à la retraite à ce moment bien qu'ils en aient la possibilité.

L'âge auquel un employé part à la retraite a un effet sur le montant de sa pension. Pour obtenir une pension dite à taux plein, l'agent doit avoir cotisé pendant 172 trimestres soit 43 ans (sous réserve de quelques dispositions transitoires). Si ce n'est pas le cas au moment du départ à la retraite, alors l'agent voit sa pension diminuée (multipliée par le nombre de trimestres cotisés divisé par 172). De plus, il subit un coefficient de minoration (aussi appelé [[Décote (retraite en France)|décote]]). Les agents ayant cotisé plus de trimestres que nécessaires bénéficient d'un coefficient de majoration (ou [[Surcote (retraite en France)|surcote]]).

La pension à taux plein correspond à 75 % du salaire brut perçu lors des six derniers mois avant la retraite.

Le service de retraite de la RATP est assuré par la Caisse de retraites du personnel de la RATP<ref>{{Lien web|titre=Accueil - CRP RATP|url=https://www.crpratp.fr/accueil|site=crpratp.fr|consulté le=2019-12-01}}.</ref> qui est un organisme de sécurité sociale matériellement et juridiquement indépendant de la RATP, créée par le décret {{n°|2005-1635}} du {{date|26 décembre 2005}}<ref>{{Ouvrage|titre=Décret n°2005-1635 du 26 décembre 2005 relatif à la caisse de retraites du personnel de la Régie autonome des transports parisiens|date=26 décembre 2005|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000454090&categorieLien=cid|consulté le=2019-12-01}}</ref>. Le régime spécial de retraites du personnel de la RATP prend en charge les pensions de droit direct et dérivé (pension de réversion et d'orphelin)<ref>{{Lien web |titre=article 1er du décret n°2005-1635 du 26 décembre 2005 |url=https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000021124547 |site=legifrance.gouv.fr}}.</ref>.

==== Régime maladie ====
Le régime spécial maladie de la RATP est géré par la Caisse de coordination aux assurance sociales. Elle a pour mission la gestion du régime spécial de sécurité sociale de la RATP, à l'exception du risque vieillesse. Elle garantit à ses ressortissants la couverture des risques maladie, maternité, invalidité, accidents du travail, maladies professionnelles, décès<ref>{{Lien web |titre=Article 4 du décret n°2004-174 du 23 février 2004 relatif au régime de sécurité sociale du personnel de la Régie autonome des transports parisiens |url=https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000006228823 |site=legifrance.gouv.fr}}.</ref>.

Le régime supporte également le coût du fonctionnement d’un service médical à la disposition des agents<ref>{{Lien web|titre=CCAS - Nos centres médicaux|url=https://www.ccas-ratp.fr/lfy/les-centres-espace-sante-de-la-ratp|site=ccas-ratp.fr|consulté le=2019-12-01}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Centres Médicaux et Dentaires |url=https://mutuelleratp.fr/etablissements/centres-medicaux-et-dentaires/ |site=mutuelleratp.fr |date=18 décembre 2018 |consulté le=21 juillet 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Écouter Voir - Optique et audition mutualistes |url=https://mutuelleratp.fr/etablissements/optique-et-audition-mutualistes/ |site=mutuelleratp.fr |date=18 décembre 2018 |consulté le=21 juillet 2020}}.</ref>.

=== Condamnation de la RATP pour fichage illégal de salariés ===
En novembre 2021, la [[Commission nationale de l'informatique et des libertés]] condamne la RATP à une amende de {{Unité|400000|euros}} en raison du fichage illégal d'agents RATP du centre de bus des Bords-de-Marne, situé à [[Neuilly-Plaisance]]<ref>{{Lien web |prénom=Dan |nom=Israel |titre=La RATP condamnée pour avoir fiché 900 agents |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/041121/la-ratp-condamnee-pour-avoir-fiche-900-agents |site=mediapart.fr |consulté le=2021-11-06}}.</ref> : plusieurs centres décomptaient le nombre de jours de [[grève]] des agents, dans un fichier ensuite utilisé pour préparer les choix de promotion<ref>{{Lien web|titre=Données personnelles : la CNIL condamne la RATP à une amende de 400 000 euros |site=lemonde.fr |date=2021-11-04 |url=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/11/04/donnees-personnelles-la-cnil-condamne-la-ratp-a-une-amende-de-400-000-euros_6100927_4408996.html |consulté le=2021-11-06}}.</ref>.

=== Athlètes de haut niveau ===
Plusieurs athlètes français de haut niveau travaillent à la RATP, grâce à une convention cadre signée avec le [[Ministère de la Santé et des Sports|ministère des Sports]], qui leur permet de concilier préparation aux grandes échéances sportives et vie dans l’entreprise, grâce à des aménagements horaires spécifiques. En 2008, huit athlètes bénéficient de ce programme<ref>{{Lien web
   |url=http://www.ratp.fr/athletes2008/athletes.shtml
   |titre=Les athlètes RATP >> La RATP et les athlètes de haut niveau
   |date=
|site=RATP.fr
   |consulté le=29 octobre 2008
 }}.</ref>.

En 2008, cinq d’entre eux ont participé aux [[Jeux olympiques d'été de 2008|Jeux olympiques de 2008 à Pékin]]. [[Steeve Guénot|Steeve]] et [[Christophe Guénot|Christophe Guenot]], respectivement médaille d'or et médaille de bronze en [[lutte gréco-romaine]] font partie de ces athlètes. Quand ils ne s'entraînent pas en lutte, les deux frères sont agents de sécurité au sein du [[Groupe de protection et de sécurité des réseaux]] (GPSR), organe de sécurité de la RATP. Leur victoire très médiatique a largement profité à la RATP et à son image. Une campagne de communication à leur effigie a d'ailleurs été lancée dès le mois de {{date||septembre|2008}}<ref>{{Lien web
   |url=http://www.lefigaro.fr/sport-business/2008/08/23/04014-20080823ARTFIG00060-la-ratp-profite-de-l-image-des-freres-guenot-.php
   |titre=La RATP profite de l'image des frères Guénot
   |date=22 août 2008
|site=LeFigaro.fr
   |consulté le=29 octobre 2008
 |brisé le = 2024-02-10}}.</ref>.

=== Climat social ===
[[Fichier:Travelers waiting for RER B at Châtelet - Les Halles in Paris during a day of strike - 2019-09-24.jpg|vignette|Voyageurs attendant le [[Ligne B du RER d'Île-de-France|RER B]] à [[Gare de Châtelet - Les Halles|Châtelet - Les Halles]] durant une journée de grève en 2019.]]

Depuis la mise en place d'un mécanisme dit {{citation|d'alarme sociale}}, le nombre de grèves a significativement diminué, mais augmenté en dureté (il n'est pas rare de voir des lignes entièrement fermées là où le trafic était simplement perturbé autrefois)<ref>{{Lien web
   |url=http://www.courbis.fr/La-meteo-du-RER-mis-a-jour-en.html?id_page=20071114
   |titre=Grèves du 14 novembre 2007 au 22 novembre 2007 - Service non assuré sur le RER B
   |date=
|site=Courbis.fr
   |consulté le=21 février 2013
 }}.</ref>.

En 2001, on comptait ainsi 0,2 jour de grève par salarié et par an, soit cinq fois moins qu'au début des années 1990<ref>{{Lien web
   |url=http://www.lexpansion.com/art/134.0.2059.0.html
   |titre=Moins de grève mais plus d’insécurité à la RATP
   |date=
   |site=L'expansion.com
   |consulté le=29 octobre 2008
}}.</ref>.

À la suite d'un chantage sexuel mettant en cause un représentant syndical en 2011, un syndicaliste de la CGT a dénoncé des compromissions d'une manière jugée virulente par la direction, révélant selon lui des connivences inappropriées à l'intérieur de la [[Liste d'élèves de l'École nationale d'administration|promotion Voltaire de l'ENA]]. Il a été licencié par le ministre en personne. La justice lui a donné raison<ref>Aziz Zemouri, « Un syndicaliste réclame la démission de Michel Sapin », ''Le Point'', 15 décembre 2012, [http://www.lepoint.fr/societe/ratp-un-syndicaliste-reclame-la-demission-de-michel-sapin-15-12-2013-1769804_23.php lire en ligne].</ref>.

=== Incidents religieux ===
En 2013, la presse se fait l'écho de tensions entre employés liées à {{citation|l'existence de poussées [[communautarisme (idéologie)|communautaristes]] circonscrites à certaines unités}} de la RATP<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/societe/religion/islam-le-danger-communautariste_1289891.html « Islam, le danger communautariste »], lexpress.fr, 27 novembre 2013.</ref>, principalement les dépôts de bus de [[Nanterre]], de Charlebourg à [[La Garenne-Colombes]] et de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]<ref name=parisien/> dénoncées dans une vidéo du site d'extrême-droite [[Riposte laïque]]<ref name=hufpost/>. Selon ''[[Le Parisien]]'', la RATP aurait {{citation|embauché des « grands frères » peu recommandables […] pour éviter le caillassage des bus dans certains quartiers}}, avant de {{citation|faire le ménage}} parmi ceux-ci<ref name=parisien/>. Le même journal avance que {{citation|la RATP serait l'une des sociétés qui emploierait le plus de personnes faisant l'objet d'une [[fiche S]] de surveillance}}<ref name=parisien>[http://www.leparisien.fr/societe/inquietante-montee-religieuse-a-la-ratp-17-11-2015-5284579.php « Inquiétante montée religieuse à la RATP »], leparisien.fr, 17 novembre 2015.</ref>. En 2013, la société publique a édité un « guide de la laïcité » destiné à ses managers, qui rappelle par exemple l'interdiction d'{{citation|effectuer ses prières dans l’enceinte professionnelle}}<ref name=hufpost>[https://www.huffingtonpost.fr/2013/03/26/ratp-guide-de-la-laicite-perles_n_2954225.html « La RATP va publier un guide de la laïcité : les perles de ce manuel à l'usage des managers »], huffingtonpost.fr, 26 mars 2013.</ref>. La RATP évoque quelques faits « marginaux » dans le passé, qui déclenchent un recadrage ou une procédure disciplinaire dès qu'ils sont repérés<ref>[https://www.20minutes.fr/paris/1733667-20151119-paris-montee-discriminations-religieuses-contre-femmes-ratp-inquiete « Paris : La montée des « discriminations » religieuses contre les femmes à la RATP inquiète »], 20minutes.fr, 19 novembre 2015.</ref> Ainsi, par exemple, un agent de sûreté a été licencié vers 2015 après une information des autorités, qui lui avaient retiré son autorisation de port d'arme par décision administrative<ref name=parisien/>. Pour la [[Confédération générale du travail|CGT]] de l'entreprise, {{citation|Il n'y a pas plus ou pas moins de radicalisation qu'ailleurs. La RATP n'est pas imperméable à ce qui se passe dans la société}}<ref name=parisien/>.

== Données financières ==
=== Chiffre d’affaires ===
Le chiffre d’affaires consolidé de 2023 est de {{Unité|6,512|milliards d'euros}}, en hausse de 7,2 % sur un an, dont {{Unité|1,746|milliards d'euros}} pour ses filiales (en hausse de 1 %)<ref name=":3" />.
{| class="wikitable"
|+Chiffre d'affaires par domaine, en millions d'euros
!
!2022
!2023
!Variation
|-
|EPIC transport
|3 310
|3 522
| + 212
|-
|Filiales transport
|1 537
|1 685
| + 148
|-
|'''Total transport'''
|'''4 847'''
|'''5 207'''
|'''+ 360'''
|-
|EPIC gestion des infrastructures
|1 030
|1 093
| + 63
|-
|Filiales autres
|56
|61
| + 5
|-
|'''Total'''
|'''6 076'''
|'''6 512'''
|'''+ 436'''
|}

=== Rentabilité ===
Le résultat net 2023 s'établit à {{unité|- 109|millions}} d'euros, en baisse de 323 % sur un an surtout en raison de la dégradation du résultat opérationnel dans un contexte de forte [[Inflation en 2021-2023|inflation]].

Pour l'[[Établissement public à caractère industriel et commercial en France|EPIC]] RATP (Île-de-France seule), le résultat net est de {{unité|85|millions}} d'euros, un [[Earnings before interest, taxes, depreciation, and amortization|EBITDA]] de {{unité|1 187|millions}} d'euros et la capacité d’autofinancement de {{unité|1 331|millions}} d'euros (2014)<ref name=chiffresgroupe2014/>.

=== Endettement ===
L'endettement net consolidé de l'EPIC au {{date|31|décembre|2023}} est de {{unité|5.1|milliards}} d'euros, soit un ratio de dettes financières sur fonds propres de 1,09.

=== Chiffres et coût de la fraude ===
Pour l'année 2013, le coût de la fraude dans les transports en commun pour la RATP était estimé à 191 millions d'euros, soit 8 % des recettes issues des ventes de titres de transport<ref name=":1">{{Lien web|titre=Quatre chiffres pour comprendre l'ampleur de la fraude dans les transports en commun en Ile-de-France|url=https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/quatre-chiffres-pour-comprendre-l-htmlleur-de-la-fraude-dans-les-transports-en-commun-en-ile-de-france_1308133.html|site=Franceinfo|date=2016-02-10|consulté le=2020-02-07}}.</ref>. En tenant compte du coût des mesures mises en place pour lutter contre la fraude, le total était estimé à 253 millions d'euros<ref name=":1" />.

Le taux de fraude dans le métro parisien était de 5 % en 2013<ref name="la-fraude">[http://web.archive.org/web/20130910161012/http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/la-fraude-aux-transports-en-commun-sport-national-francais-08-09-2013-3117657.php « La fraude aux transports en commun, sport national français »], leparisien.fr, article du 8 septembre 2013, consulté le 8 février 2020 ; ce document est une [[Archivage du Web|archive]].</ref>, de 4 % en 2005<ref>{{pdf}} [https://web.archive.org/web/20041019180146/http://www.ratp.fr/corpo/pe3_22-35.pdf « Contrat de plan 2004-2007 »], {{p.|7}}. Consulté le 20 septembre 2012.</ref> et de 7 % en 1991<ref name="ratp-faq">site RATP {{Lien archive|horodatage archive=20101225061345|url=http://www.ratp.fr/fr/ratp/r_23887/groupe-ratp/|titre=La FAQ Groupe RATP |site=ratp.fr]|consulté le=8 février 2020}} ; ce document est une [[Archivage du Web|archive]].</ref>.

Dans les bus et le tram, le taux de fraude était de 12 % en 2015<ref>{{Lien web|titre=RATP : l’insupportable facture de la fraude dans les transports|url=http://www.leparisien.fr/paris-75/ratp-l-insupportable-facture-de-la-fraude-dans-les-transports-20-03-2016-5644131.php|site=leparisien.fr|date=2016-03-20|consulté le=2020-02-07}}.</ref>, 14 % en 2014<ref name=":1" /> et 9 % en 2009<ref name=":1" />.

En 2015, 1,45 million d'infractions ont été constatées, dont 36 % payées immédiatement, les autres (64 %) ayant donné lieu à la rédaction de {{Unité|924000|[[Procès-verbal en droit français|PV]]}}, avec un taux de recouvrement de 15 %<ref name=":2">{{Lien web |format=pdf |url=https://www.ratp.fr/sites/default/files/inline-files/dp_campagne_contre_la_fraude_vdef_19092016.pdf |titre=Campagne de lutte contre la fraude |sous-titre=Fraudeurs, pour vous, les règles ont changé |date=septembre 2016 |site=ratp.fr |page=page 3|consulté le=8 février 2020}}.</ref>. Le taux de recouvrement global (payement immédiat + PV) était de 44,4 %<ref name=":2" />.

== Critiques ==
En {{date|février 2008}}, l'hebdomadaire satirique ''[[Le Canard enchaîné]]'' publie un article décrivant la façon dont [[Mediatransports|Métrobus]], la [[régie publicitaire]] de la RATP, a censuré une affiche du journal hebdomadaire ''[[Courrier international]]'' jugée trop critique vis-à-vis de [[Nicolas Sarkozy]], alors [[Président de la République française|Président de la République]]<ref>[https://app.box.com/shared/1fkp2ysgtj « Coupure pub aux ciseaux »], article du 27 février 2008, sur app.box.com, consulté le 12 novembre 2013.</ref>.

Dans un rapport publié en {{date||octobre|2010}}, la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]] critique la SNCF et la RATP pour leur gestion financière {{Citation|en pointant du doigt des réseaux saturés, une gestion catastrophique des chantiers de rénovation et une comptabilité difficilement compréhensible}}<ref>[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/11/17/01016-20101117ARTFIG00473-la-cour-des-comptes-epingle-la-ratp-et-la-sncf.php « La Cour des comptes épingle la RATP et la SNCF »], Marion Brunet, ''[[Le Figaro]]'', {{date|17|novembre|2010}}, consulté le {{date|28|novembre|2011}}.</ref>.

À l'automne 2011, la Cour des comptes épingle le [[comité d'entreprise]] de la RATP. Elle se montre extrêmement critique et dénonce des malversations, des dépenses excessives (qui portaient sur plusieurs millions d'euros)<ref>{{Lien web |titre=CE de la RATP : la Cour des comptes demande une enquête pénale |url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/06/ce-de-la-ratp-la-cour-des-comptes-demande-une-enquete-penale_1613715_3224.html |site=Le Monde |date=06-12-2011 |consulté le=16 Octobre 2022}}.</ref>, des surfacturations, une comptabilité médiocre, ou encore, une gestion opaque des centres de vacances<ref>[http://www.leparisien.fr/economie/la-cour-des-comptes-epingle-le-ce-de-la-ratp-05-12-2011-1754083.php « La Cour des comptes épingle le CE de la RATP »], ''[[Le Parisien]]'', {{date|5|décembre|2011}}.</ref>. Devant l'ampleur des fraudes constatées dans la gestion du comité d'entreprise, les magistrats de la Cour des comptes, début {{date|décembre 2011}}, demandent l'ouverture d'une enquête pénale<ref>[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/12/06/01016-20111206ARTFIG00338-la-cour-des-comptes-denonce-des-fraudes-au-ce-de-la-ratp.php « La Cour des comptes dénonce des fraudes au CE de la RATP »], Fabrice Amedeo, lefigaro.fr, 6 décembre 2011.</ref>.

En {{date|juillet 2012}}, ''Le Canard enchaîné'' publie un article mettant en lumière un possible conflit d'intérêts entre Colette Horel, alors directrice du département Innovation et Territoires à la RATP, et la société de conseil Elia Consulting qui emploie son fils, Grégoire Horel, pour un contrat de {{unité|60000|euros}}<ref>[https://app.box.com/s/3f4c948beb1f79f0be46 « Métro, boulot, cadeau »], ''Le Canard enchaîné'' du 11 juillet 2012, sur app.box.com, consulté le 12 novembre 2013.</ref>.

En {{date|novembre 2012}}, la Cour des comptes formule des observations sur les conditions d'attribution en 2009 du marché des trains du RER A, représentant {{nobr|deux milliards}} d'euros pour {{unité|65|trains}}<ref>[http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20121127trib000733580/la-ratp-epinglee-pour-le-marche-des-trains-du-rer-a.html « La RATP épinglée pour le marché des trains du RER A »], [[La Tribune (France)|''La Tribune'']], {{date|27|novembre|2012}}.</ref>. Ce marché a permis d'introduire dans des délais rapides les matériels roulants à deux niveaux {{nobr|[[MI 09]]}} et ainsi d'augmenter la capacité de la ligne A du RER, qui faisait face à une situation tendue.

Fin {{date|mars 2015}}, la décision de la direction de la RATP de refuser l'affiche pour le concert du groupe ''[[Les Prêtres]]'' en exigeant de retirer la mention indiquant que les bénéfices du concert soutiendraient la cause des [[chrétiens d'Orient]] est critiquée dans plusieurs médias et par plusieurs personnalités politiques<ref>[http://www.metronews.fr/paris/ratp-la-polemique-enfle-apres-la-censure-de-l-affiche-des-pretres/modb!cJM90QOp98Jc/ « RATP : la polémique enfle après la censure de l'affiche des Prêtres »], metronews.fr.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/societe/ratp-le-refus-de-citer-les-chretiens-d-orient-sur-une-affiche-fait-polemique-01-04-2015-1917953_23.php « Les chrétiens d'Orient bannis du métro ! »], lepoint.fr, {{1er}} avril 2015.</ref>. La RATP justifie sa décision par le souci de neutralité et de laïcité, motif qui, selon [[Emmanuel Pierrat]], avocat au barreau de Paris, n'a aucun fondement juridique<ref>[http://www.atlantico.fr/decryptage/pas-pub-pour-chretiens-orient-ratp-pseudo-neutralite-religieuse-sans-aucun-fondement-juridique-emmanuel-pierrat-2073295.html « Pas de pub pour les chrétiens d’Orient à la RATP : une pseudo neutralité religieuse sans aucun fondement juridique »], atlantico.fr, 3 avril 2015.</ref>. [[Bertrand Vergely]] ne voit dans cet argument de neutralité religieuse qu'une forme d'[[antichristianisme]]<ref>[http://www.atlantico.fr/decryptage/ratp-antichristianisme-couvert-neutralite-religieuse-bertrand-vergely-2072491.html « RATP : l'antichristianisme sous couvert de neutralité religieuse, ça suffit »], atlantico.fr, 2 avril 2015.</ref>. Début avril, face à la polémique, la RATP revient sur sa décision<ref>[http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/04/06/01016-20150406ARTFIG00166-chretiens-d-orient-la-ratp-cede-a-l-indignation-generale.php « Chrétiens d'Orient : la RATP cède à l'indignation générale »], lefigaro.fr, 6 avril 2015.</ref>.

En {{date|septembre 2015}}, l'[[Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail]] (ANSES) publie un rapport intitulé ''Pollution chimique de l’air des enceintes de transports ferroviaires souterrains et risques sanitaires associés chez les travailleurs''. Il est constaté que la masse des [[Particules en suspension|particules fines]] (notamment [[Particules en suspension#Classification|PM{{Ind|2,5}} et PM{{Ind|10}}]]) est de deux à dix fois supérieure à celle relevée à l’extérieur, tout particulièrement à cause des systèmes de freinage<ref>{{Lien web |auteur=Olivier Cognasse |url=https://www.usinenouvelle.com/article/dans-le-metro-aussi-l-air-est-charge-en-particules-fines.N379529 |titre=Dans le métro (aussi) l'air est chargé en particules fines |date=article du {{date|18 février 2016}} mis à jour le {{date|15 septembre 2017}} |site=usinenouvelle.com |consulté le=12 octobre 2018}}.</ref>. Malgré les efforts évoqués par la RATP pour réduire cette pollution (freinage électrique plutôt que mécanique, aération, etc.)<ref>{{Lien web |url=https://www.ratp.fr/groupe-ratp/newsroom/mobilite-durable/la-ratp-engagee-pour-la-qualite-de-lair-dans-ses-espaces |titre=La RATP engagée pour la qualité de l’air dans ses espaces souterrains |date=18 avril 2018|site=ratp.fr |consulté le=12 octobre 2018}}.</ref>, les PM{{Ind|10}} y restent parfois nettement supérieures au seuil d’alerte de {{Unité|80 µg/m³}} fixé par le [[Code de l'environnement (France)|code de l'environnement]] : le {{date|5 septembre 2018}}, les PM{{Ind|10}} étaient de {{Unité|271 µg/m³}} à la [[gare d'Auber]] contre {{Unité|44 µg/m³}} sur la [[place de l'Opéra]], soit un air six fois plus pollué dans le métro qu'à l'extérieur<ref>{{Lien web |auteur=Charlotte Anglade |url=https://www.lci.fr/bien-etre/pollution-un-million-d-euros-pour-ameliorer-la-qualite-de-l-air-dans-les-transports-en-commun-d-ile-de-france-mais-que-respire-t-on-vraiment-dans-le-metro-et-les-gares-2098966.html |titre=Un million d'euros pour améliorer la qualité de l'air dans le métro et les gares d'Île-de-France : mais qu'y respire-t-on vraiment ? |date=20 septembre 2018|site=lci.fr |consulté le=12 octobre 2018}}.</ref>. En 2019, le [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] constate une aggravation du phénomène<ref>{{Lien web |auteur=Stéphane Mandard |url=https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/18/dans-le-metro-et-le-rer-un-air-jusqu-a-dix-fois-plus-pollue-qu-a-l-exterieur_5511818_3244.html |titre=Dans le métro et le RER, un air jusqu’à dix fois plus pollué qu’à l’extérieur |date=18 septembre 2019 |site=lemonde.fr |consulté le=18 septembre 2019}}.</ref> et en 2021, l'association Respire publie une étude mettant en cause, notamment, le dispositif de surveillance de la qualité de l’air de la RATP<ref>{{Lien web |titre=Pour l'association Respire, la RATP entretient l'omerta «sur des chiffres de santé publique» |url=https://www.liberation.fr/france/2021/01/28/pour-l-association-respire-la-ratp-entretient-l-omerta-sur-des-chiffres-de-sante-publique_1818688/ |site=Libération |date=28-01-2021 |consulté le=16 Octobre 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Pollution dans le métro. L’association Respire remet en cause le rapport de la RATP |url=https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/pollution-dans-le-metro-l-association-respire-remet-en-cause-le-rapport-de-la-ratp-7132788 |site=Ouest France |date=27-01-2021 |consulté le=16 Octobre 2022}}.</ref>.

== RATP et tourisme ==
[[Paris]] est la ville la plus touristique d'Europe et se trouve dans le top 3 des villes les plus touristiques au monde<ref>{{Article|titre=Top 20 des villes les plus visitées dans le monde en 2016|périodique=Métro|date=27/09/2016|lire en ligne=http://journalmetro.com/plus/vacances/1028016/top-20-des-villes-les-plus-visitees-dans-le-monde-en-2016/|consulté le=2017-08-09}}.</ref>. Les touristes représentent ainsi 10 % de la clientèle RATP<ref name=":0">{{Article|titre=Que pensent les touristes du métro parisien ?|périodique=leparisien.fr|date=2017-07-21|lire en ligne=http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/que-pensent-les-touristes-du-metro-parisien-21-07-2017-7149156.php|consulté le=2017-08-09}}.</ref>.

Afin de s'adapter à cette clientèle étrangère, la RATP a adapté ses annonces via haut-parleurs, qui se font jusqu'à sept langues : [[français]], [[anglais]], [[allemand]], [[espagnol]], [[portugais]], [[Mandarin (langue)|mandarin]] et [[japonais]]<ref name=":0" />. Elle a aussi développé une [[Application (informatique)|application]] pour aider les touristes à se rendre rapidement aux lieux, monuments, musées, etc. notables. Cette application est disponible en français, anglais, allemand, espagnol, portugais, mandarin, japonais, [[italien]], [[néerlandais]] et [[russe]]<ref>{{Lien web|titre=Application Next Stop Paris - RATP|url=https://www.ratp.fr/aide-et-contact/telechargez-nos-applications/application-next-stop-paris|site=ratp.fr|consulté le=2017-08-09}}.</ref>.

Les services de la RATP sont très prisés par les touristes dont 80 % utilisent le [[Métro de Paris|métro]]. Il ne fait pas l'unanimité, car il est jugé peu propre et peu sûr aux heures tardives. Les touristes n'en sont satisfaits qu'à 89 % et font plus confiance au [[Réseau de bus RATP|bus]] (97 %), au [[Tramway d'Île-de-France|tramway]] (93 %) et aux trains [[Transilien]] (99 %). Le [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]] ne satisfait que 84 % des touristes<ref name=":0" />.

Les [[Vol à la tire|pickpockets]] du [[métro de Paris]] sont tristement connus et même décrits dans la plupart des guides touristiques<ref name=":0" />. La signalisation peu claire, les bornes d'achats peu pratiques et les différents titres de transport mal expliqués restent un grand bémol pour les touristes, pour qui le [[Métro de Paris|métro]] et le reste du réseau RATP restent le meilleur moyen de se déplacer dans la [[Paris|capitale française]]<ref name=":0" />.

== Concurrence ==
Bien que la RATP profite en Île-de-France d'une situation de quasi-monopole, lorsque ses filiales répondent à des appels d'offres en France ou à l'étranger comme la loi SRU l'y autorise depuis 2000, la RATP est alors en concurrence avec les grandes entreprises privées de transport telles que [[Transdev]], [[Keolis]] ou [[Arriva]], par exemple.

=== En Île-de-France ===
[[Fichier:RER A SUR L'ILE CORBIERE.jpg|vignette|Une rame de RER A sur le [[viaduc ferroviaire du Pecq]].]]
En 2009, la loi<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=DEVX0816035L|texte=loi {{Numéro|2009-1503}} du 8 décembre 2009 relative à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et portant diverses dispositions relatives aux transports}}.</ref> transpose en droit français cette directive, en modifiant l'ordonnance du {{date|7 janvier 1959}} relative à l'organisation des transports de voyageurs en Île-de-France, dont l'article 1-{{II}} dispose désormais que l'exécution des services {{Citation|qui ont été créés avant le 3 décembre 2009 se poursuit dans le cadre des conventions en cours et conformément aux règles applicables à cette date et se termine}} :
* le {{date|31 décembre 2024}} pour les services réguliers de transport routier, sauf stipulation conventionnelle antérieure à l'entrée en vigueur de la loi {{Numéro|2009-1503}} du 8 décembre 2009 relative à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et portant diverses dispositions relatives aux transports, manifestant l'accord entre l'autorité organisatrice et l'opérateur et prévoyant expressément une date antérieure ;
* le {{date|31 décembre 2029}} pour les services réguliers de transport par [[Tramway d'Île-de-France|tramway]] ;''
* le {{date|31 décembre 2039}} pour les autres services réguliers de transport guidé ;
* à la date d'échéance ou de résiliation des conventions en cours pour les services de transport scolaire, les services de transport à la demande, les services de transport des personnes à mobilité réduite et les services réguliers de transport public fluvial de personnes et, en tout état de cause, avant le {{date|31 décembre 2024}}.

À ces échéances, [[Île-de-France Mobilités]] devra donc exercer un appel d'offres pour l'exploitation des lignes en question.

La RATP restera, en revanche, chargée de la gestion des infrastructures. En effet, la RATP se voit reconnaître dans la même loi un rôle de [[gestionnaire d'infrastructure ferroviaire]] des lignes du [[métro de Paris|métro]] et de celles du [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]] qu'elle exploitait avant 2010, afin de permettre ultérieurement l'exploitation de certaines parties du réseau par d'autres opérateurs :

{{Citation|Pour satisfaire aux exigences essentielles de sécurité et d'[[interopérabilité]] du système ferroviaire concerné, y compris la fiabilité, la disponibilité et la compatibilité technique de ses constituants, et à l'impératif de continuité du service public, la Régie autonome des transports parisiens est gestionnaire de l'infrastructure du réseau de métropolitain affecté au transport public urbain de voyageurs en [[Île-de-France]], dans la limite des compétences reconnues à [[Réseau ferré de France]]. À ce titre, elle est responsable de l'aménagement, de l'entretien et du renouvellement de l'infrastructure, garantissant à tout moment le maintien des conditions de sécurité, d'interopérabilité et de continuité du service public, ainsi que de la gestion des systèmes de contrôle, de régulation et de sécurité des lignes et des réseaux ferroviaires en Île-de-France. Elle est chargée de la gestion du trafic et des circulations sur ces lignes et ces réseaux lorsque les exigences de sécurité et d'interopérabilité du système ferroviaire ou la continuité du service public l'imposent. Elle est également gestionnaire, dans les mêmes conditions, des lignes du réseau express régional dont elle assure l'exploitation à la date du {{1er}} janvier 2010. Elle adapte les lignes, ouvrages et installations dont elle assure la gestion technique, en prenant en compte les besoins des utilisateurs et favorise leur interopérabilité. Elle prend en compte les besoins de la défense. L'accès à ces lignes et réseaux est assuré dans des conditions transparentes et non discriminatoires. À l'effet d'exercer les missions qui lui sont dévolues par le présent alinéa, la régie est rémunérée par [[Île-de-France Mobilités]] (ex-STIF) dans le cadre d'une convention pluriannuelle qui, pour chacune de ces missions, établit de façon objective et transparente la structure et la répartition des coûts, prend en compte les obligations de renouvellement des infrastructures et assure une rémunération appropriée des capitaux engagés. Tout en respectant les exigences de sécurité et d'interopérabilité du système ferroviaire, la régie est encouragée, par des mesures d'incitation, à réduire les coûts de mise à disposition des lignes, ouvrages et installations}}<ref>Article 5-2b de la {{Légifrance|base=JORF|numéro=DEVX0816035L|texte=loi {{Numéro|2009-1503}} du 8 décembre 2009 relative à l'organisation et à la régulation des transports ferroviaires et portant diverses dispositions relatives aux transports}}, modifiant l'article 2 de l'ordonnance {{Numéro|59-151}} du 7 janvier 1959 relative à l'organisation des transports de voyageurs en Île-de-France.</ref>.

== Identité visuelle ==
<gallery>
Fichier:Logo RATP 1949.jpeg|{{Centrer|Logo de 1949 à 1951.}}
Fichier:Logo RATP 1951.jpg|{{Centrer|Logo de 1951 à 1960.}}
Fichier:Logo RATP 1960.png|{{Centrer|Logo de 1960 à 1976.}}
Fichier:OldRATP.svg|{{Centrer|Logo de 1976 à 1992.}}
Fichier:RATP.svg|{{Centrer|Logo depuis 1992.}}
</gallery>

En 1951, héritière de deux anciennes sociétés de transport, la RATP opère dans une zone strictement limitée à Paris. L'entreprise adopte alors les couleurs de Paris, le rouge et le bleu. Le logo de la RATP se modernise en 1960 toujours avec les couleurs rouge et bleu.

En 1976, avec l'arrivée du RER, le logo de la RATP adopte une typographie penchée.

Le dernier logo de 1992 représente schématiquement la Seine sous la forme d’un visage stylisé dans un cercle vert jade, couleur de référence de la RATP, symbolisant la région Île-de-France<ref>{{Lien web |titre=La RATP et son logo, toute une histoire ! |url=https://maratp.ratp.fr/fr/coups-de-coeur/la-ratp-et-son-logo-toute-une-histoire |site=maratp.ratp.fr |consulté le=7 juin 2023}}.</ref>.

== Notes et références ==
{{Références nombreuses|taille=30}}{{Notes
| groupe = note
}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:RATP|commons titre=La Régie autonome des transports parisiens}}

=== Articles connexes ===
{{Liste verticale-horizontale|
** [[Île-de-France Mobilités]]
** [[Autorité organisatrice de transports]]

** [[Métro de Paris]]
** [[Réseau express régional d'Île-de-France]]
** [[Tramway d'Île-de-France]]
** [[Réseau de bus RATP]]
** [[Organisation professionnelle des transports d'Île-de-France]] (OPTILE)

** [[Système d'information en ligne|Systèmes d'information en ligne]] (SIEL)
** [[SIEL (RER d'Île-de-France)]]
** [[SIEL (métro de Paris)]]
** [[SIEL (bus)]]
* [[Transports en Île-de-France]]
* [[Tarification des transports en commun d'Île-de-France]]
}}

=== Liens externes ===
{{Liens}}
* {{Site officiel|https://www.ratpdev.com/fr}} de RATP Dev
* [https://www.ratp.fr/tag/extension-reseau Page sur les projets d'extension du réseau RATP].
* [http://www.legifrance.gouv.fr/affichSarde.do;jsessionid=?reprise=true&page=1&idSarde=SARDOBJT000007106396&ordre=CROISSANT&nature=&g=ls Historique des lois portant sur la RATP et ses statuts sur le portail Légifrance].
* [https://data.ratp.fr/ Open Data RATP].

{{Palette|Transports en commun en Île-de-France|RATP}}
{{Portail|Chemin de fer|Transports en Île-de-France|Entreprises}}

{{DEFAULTSORT:Regie Autonome Des Transports Parisiens}}
[[Catégorie:RATP|*]]
[[Catégorie:Entreprise de transport en bus]]
[[Catégorie:Entreprise de transport en commun ayant son siège en France]]
[[Catégorie:Transport en commun en Île-de-France]]
[[Catégorie:Entreprise fondée en 1949]]
[[Catégorie:Établissement public à caractère industriel et commercial en France]]