Rue du Chat-qui-Danse
Rue du Chat-qui-Danse | |
L'hôtel de la Bertaudière, maison natale de Robert Surcouf, rue du Chat-qui-Danse | |
Situation | |
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Coordonnées | 48° 39′ 02″ nord, 2° 01′ 38″ ouest |
Pays | France |
Région | Bretagne |
Ville | Saint-Malo |
Quartier(s) | intra-muros |
Morphologie | |
Type | rue |
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La rue du Chat-qui-Danse est une rue de Saint-Malo.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Elle est située derrière les remparts nord de Saint-Malo.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Son ancien nom est « rue de Bel-Air ». Elle s'est également appelée « rue de la Carmagnole » en 1794 puis « rue de la Prison ». Elle devrait son nom actuel à un raid naval des Anglais en 1693. Les Anglais, après avoir bombardé la ville, ont construit une « machine infernale », un navire rempli d'explosifs projeté contre les remparts de Saint-Malo, plus précisément la poudrière de la tour Bidouane, pour détruire la ville ; s'échouant sur les rochers avant de pouvoir l'atteindre, le navire explose, ne causant qu'une victime : un chat. Pour railler les Anglais, les Malouins nommèrent ainsi cette rue donnant sur les remparts la « rue du Chat-qui-Danse »[1]. L'autre explication est que cette rue se terminait en cul de sac avant les destructions de 1944 et qu'elle aurait été le lieu de rendez-vous des chats [2].
Historique
[modifier | modifier le code]Le corsaire Robert Surcouf serait né en 1773 dans l'hôtel de la Bertaudière au numéro 2 de la rue du Chat-qui-Danse. Les historiens évoquent également la rue du Pélicot située plus à l'est.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- P. Lemarié, « Au coin de la rue : la rue du chat qui danse », sur Les Secrets de Saint-Malo, (consulté le ).
- [Connaître Saint-Malo de Henri-Georges Gaignard].