Rosalind Ellicott

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Rosalind Ellicott
Biographie
Naissance
Décès
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Seasalter (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Charles Ellicott (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Constantia Ann Becher (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Rosalind-Frances Ellicott, née le à Cambridge et morte le à Seasalter (en), est une compositrice britannique de musique romantique, composant notamment de la musique de chambre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Considérée comme l'une des principales compositrices de sa génération[1], elle était la fille de Charles Ellicott l'évêque anglican de Gloucester[2], et de Constantia Annie Ellicott qui a encouragé son talent. Dès six ans, « elle a montré une facilité extraordinaire dans la musique, le chant et l'harmonisation correcte à l'oreille »[3]. Samuel Sebastian Wesley organiste de la cathédrale, était son professeur. Elle s'essaie à écrire des mélodies à 13 ans puis une sonate à 16 ans[4]. De 1874 à 1876, elle étudie le piano avec Frederick Westlake à la Royal Academy of Music . Elle a étudié aussi la composition avec Thomas Wingham de l'Oratoire de Brompton. Elle était membre de la Société internationale des musiciens et de la Société nationale des musiciens professionnels. En 1889, elle interprète elle-même au piano son Trio No 1 en ré pour sa première représentation à Bristol[5]. Malgré son succès relatif, elle a commencé à disparaître des yeux du public au début des années 1900. Elle a déménagé sur la côte sud à Seasalter après la Première Guerre mondiale. « J'obtiens un mouvement entier dans ma tête avant que je touche le papier. Je ne modifie presque jamais mes compositions. »[4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Cantates[modifier | modifier le code]

  • Elysium pour soli, chœur et orchestre, 1889[6]
  • Birth of Song pour soli, chœur et orchestre 1892; la partie de soprano solo fut chantée par Mme Nordica.
  • Henri de Navarre pour voix d'hommes avec accompagnement orchestral, 1894

Musique de chambre[modifier | modifier le code]

  • Esquisse pour violon avec accompagnement de piano (1883)
  • Quatuor à cordes en si bémol (1884)
  • Quatuor à cordes en fa
  • Rêverie pour violoncelle et pianoforte (1888)
  • Trio pour violon, violoncelle et piano no 1 (1889)
  • Trio pour violon, violoncelle et piano no 2 (1891)
  • Six pièces pour violon et pianoforte (1891)
  • Fantaisie en la mineur pour piano et orchestre 1895
  • Quatuor avec piano en si mineur (1900)
  • Sonate en ré pour violon et piano (1900)

Ouvertures[modifier | modifier le code]

  • Ouverture dramatique pour orchestre (1886)
  • Ouverture de concert (1886)
  • Ouverture de festival (1893)
  • Ouverture au printemps

Mélodies[modifier | modifier le code]

  • Chante moi, duo pour soprano et ténor, paroles de RS Hichens (1887)
  • Sœur radieuse du jour (Radient sister of the day), paroles de Percy Bysshe Shelley (1887)
  • La paix soit autour de toi, paroles de Thomas Moore (1888)
  • Apportez les guirlandes lumineuses, paroles de Thomas Moore (1889)
  • Les doux yeux bleus du printemps (Die blauen Frühlingsaugen), poème de Heinrich Heine
  • De mes tristes larmes jaillissent (Aus meinen Thränen) poème de Heinrich Heine
  • Aux Immortels, paroles de D.F. Blomfield (1883)
  • Verlust, poème de Heinrich Heine (1884)
  • Je t'aime, paroles de R.S. Hichens (1887)
  • Un rêve de la mer, paroles de R.S. Hichens (1889)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Félix Remo La musique au temps des brouillards page 62 ; Frederic Sawrey Archibald Lowndes Bishops of the Day: A Biographical Dictionary page 111
  2. "Mrs Ellicott". The Times. London, England 10. 24 February 1914
  3. "MISS ROSALIND ELLICOTT". Berrow's Worcester Journal. Worcester, England 6. 21 September 1889
  4. a et b "MISS ELLICOTT INTERVIEWED". The Bristol Mercury and Daily Post. Bristol, England 22 September 1891
  5. The Athenæum n°3288, page 594
  6. "l'orchestration est pleine et vigoureuse, les cuivres particulièrement audacieux et rafraîchissants, C'est un travail charmant et plein d'entrain qui a reçu des rappels répétés" (The Pall Mall Gazette, 1889)

Liens externes[modifier | modifier le code]