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Rolfing

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Le Rolfing, ou « intégration structurale du corps et du mouvement » est une méthode musculo-squelettique développée durant les années 1950 par une doctoresse en biochimie américaine Ida Rolf.

Historique

Le Rolf Institute fut fondé en 1971 et a permis de standardiser l'enseignement du rolfing[1].

Principe théorique

L'action manuelle entraînerait une modification de la configuration du muscle dans son enveloppe et donc une amélioration de l'état de santé de l'individu[2].

Mode opératoire

Le traitement se base sur l’analyse de l’adaptation gravitaire individuelle. Les capacités plastiques des différentes composantes polyarticulaires seraient évaluées puis adressées manuellement afin de préparer le corps à une nouvelle stratégie adaptative.

Dans un deuxième temps, le patient sera invité à renégocier ses habitudes posturales grâce à une réhabilitation spécifique. Les séance durent environ une heure et le traitement classique est de 3 à 12 séances environ selon la complexité des cas.

Indications

Le Rolfing est indiqué en l’absence de troubles organiques notamment lors de douleurs musculo squelettiques sub-chroniques voire chroniques. La composante posturale ou la réfraction au traitement loco-régional sont des indications supplémentaires.

Couverture assécurologique

Suisse

Le traitement est pris en charge par la majorité des caisses complémentaires. Les modalités étant souvent différentes pour chacune d'entre elles, il est judicieux de s'informer auprès de son assurance pour connaitre les conditions de remboursement.

Comprendre l’adaptation gravitaire

La force de gravité implique une stabilisation du corps dans l'espace assurée principalement par l’oreille interne et le regard mais également par la proprioception. Ces trois sources perceptuelles nous permettent de connaître la position des parties de notre corps dans l'espace (endogène) et la position de notre corps en entier dans l'espace (exogène). Le rolfing travaillerait principalement sur des anomalies fonctionnelles de ce système perceptuel.

Lors d’une perturbation, le système musculo squelettique ne manifeste pas uniquement un phénomène de compression mais souvent également une compensation secondaire qui se manifeste par une hypermobilité voir une deuxième zone de compression. En travaillant sur les structures polyarticulaires, notamment les fascias, le rolfing tente de s’adresser à une chaîne de compensations.

Évaluation scientifique

Une revue narrative du sujet constate qu'il n'existe avant 2004 aucune étude clinique randomisée évaluant l'efficacité du Rolfing sur l'état de santé[3].

Notes et références

  1. (en) « Rolf Institute » (consulté le )
  2. Monvoisin et Pinsault 2014, p. 105-106
  3. (en) Jones TA. « Rolfing » Physical Medicine & Rehabilitation Clinics of North America 2004;15(4):799–809, DOI  10.1016/j.pmr.2004.03.008

Voir aussi

Bibliographie

  • Richard Monvoisin et Nicolas Pinsault, Tout ce que vous n’avez jamais voulu savoir sur les thérapies manuelles, Saint-Martin-d'Hères (Isère), Presses universitaires de Grenoble (PUG), coll. « Points de vue et débats scientifiques », (ISBN 9782706118586, OCLC 880268020)Document utilisé pour la rédaction de l’article

Lien externe