Reginald Grenville Eves

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Reginald Grenville Eves
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Bertha Sybil Papillon (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Le Lieutenant Général Alan Brooke posant pour un portrait par Reginald Eves le 30 avril 1940.

Reginald Grenville Eves, né à Londres le et mort à Middleton-in-Teesdale le , est un peintre portraitiste britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un juge de paix, William Henry Eves, il fait ses études à l'University College School (en) puis à la Slade School of Fine Art (1891-1895) où il est élève d'Alphonse Legros, Frederick Brown et Henry Tonks[1].

Il travaille dans le Yorkshire pendant cinq ans avant de revenir à Londres. En 1901, il présente ses œuvres à la Royal Academy puis il expose à la Société nationale des beaux-arts et au Salon des artistes français dès 1923. Il y obtient cette année-là une médaille d'argent puis y remporte une médaille d'or en 1926, année où il passe en hors-concours[2].

Élu membre associé de la Royal Academy en 1931[3], il devient académicien en 1939. Ses portraits les plus remarqués sont alors Thomas Hardy[4], Ernest Shackleton, George VI et Max Beerbohm.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il est un des premiers artistes à devenir salarié à plein temps du War Artists' Advisory Committee (en) avec Barnett Freedman (en), Edward Ardizzone (en) et Edward Bawden (en)[5]. Il est envoyé en France en 1940 avec le Corps expéditionnaire britannique et peint de nombreux portraits à partir d'un hôtel où il réside à Arras[6].

Il revient en Angleterre en avril 1940 mais meurt le [7].

Ses œuvres sont conservées, entre autres, au Tate et au National Portrait Gallery.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Obituaries in The Times du 16 juin 1941, p. 6
  2. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 478
  3. Briton Hadden, Time, vol. 17, 1931, p. 51
  4. Richard H. Taylor, Personal Notebooks of Thomas Hardy, 1978, p. 74
  5. Brian Foss, War Paint: Art, War, State and Identity in Britain, 1939-1945, 2007, p. 198
  6. Malcolm Yorke, Edward Bawden and His Circle: The Inward Laugh, 2007, p. 117
  7. Studio International, vol. 122, 1941, p. 30

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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