Ralph Hansch

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Ralph Hansch
Surnom(s) Scoop[1]
Nationalité Drapeau du Canada Canada
Naissance ,
Edmonton, Canada
Décès ,
Edmonton, Canada
Joueur décédé
Position Gardien de but
A joué pour Mercurys d'Edmonton
Flyers d'Edmonton
Carrière amat. 1948-1952

Ralph Lawrence Hansch (né le à Edmonton, mort le dans la même ville) est un joueur canadien de hockey sur glace.

Carrière[modifier | modifier le code]

Ralph Hansch grandit à Edmonton. Il joue pour l'Edmonton E.A.C. et les Canadiens d'Edmonton pendant la saison 1943-1944. Pendant la saison 1947-1948, il joue sporadiquement dans l'Edmonton City Intermediate B League avec Cloverdale. Il est de retour en gardant les cages des Maroons de Camrose de 1948 à 1950[2] puis les Flyers d'Edmonton[3]. Il rejoint les Mercurys d'Edmonton quelques mois seulement avant les Jeux olympiques d'hiver de 1952.

En , le président de l'Association canadienne de hockey amateur, Doug Grimston, annonça que les Mercurys représenteront le Canada au hockey sur glace aux Jeux olympiques de 1952 à Oslo[4]. L'équipe parcourt l'Europe pendant trois mois, jouant une cinquantaine de matchs[5] et remportant la première Coupe Ahearne[6]. Le Canada devient champion olympique. Hansch joue le match contre la Tchécoslovaquie, remporté 4 buts à 1, où il effectue 21 arrêts[7].

Pendant la tournée européenne, il porte le numéro 0. Lorsqu'on affirme que ce numéro ne peut pas être porté lors des compétitions olympiques, Hansch répond qu'il ne jouera pas s'il ne peut pas porter son numéro, les Mercurys soutiennent leur gardien de but, déclarant aussi qu'ils se retireraient du tournoi si leur gardien ne peut pas porter son numéro. Le comité olympique cède finalement[8]. Le numéro sera ensuite retiré[6]. Hansch est ainsi le seul joueur de hockey sur glace à porter le numéro 0 aux Jeux Olympiques[3].

Après les Jeux d'hiver, il met fin à sa carrière de hockey sur glace et se consacre à une carrière de pompier qu'il commença le et prend sa retraite le [9].

Ralph Hansch pratiqua d'autres sports : il est un excellent bloqueur au baseball et bon au curling et au golf[10].

Son fils Randy deviendra gardien et est drafté en NHL par les Red Wings de Détroit en 1984[6], mais ne jouera jamais dans l'élite[3]. Il sera plus tard manager des Oil Kings d'Edmonton[6].

En tant que membre de l'équipe olympique, Raph Hansch fut intronisé au Panthéon et Musée des sports de l'Alberta en 1968 et au Temple de la renommée olympique du Canada en 2002[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Edward Yatscoff, Fire Dream : Firefighter crime series, E.R. Yatscoff, , 320 p. (ISBN 9781989101124, lire en ligne)
  2. (en) « 1949-50 CAHL. CAMROSE MAROONS #17 Jim Richardson - Photo Match », sur globalvintage.ca
  3. a b et c (en) « Ralph Hansch », sur Comité international olympique (consulté le )
  4. (en) Nick Faris, « The Olympics that turned the hockey world against Canada and the U.S. », sur theScore, (consulté le )
  5. « Le Canadien Bill Gibson veut rester le roi de la patinoire de Grenelle », France-Soir, vol. 11, no 2378,‎ , p. 9 (lire en ligne)
  6. a b c et d (en) « The Insider: Golden Memories », sur Ligue canadienne de hockey, (consulté le )
  7. Wendy Graves, « Aujourd’hui, dans l’histoire olympique – 19 février », sur Hockey Canada (consulté le )
  8. (en) « Ralph Hansch’s 1952 Team Canada Olympic Blazer and Edmonton Mercurys Jacket from His Personal Collection with Family LOA », sur classicauctions.net, (consulté le )
  9. (en) « Ralph Hansch Obituary », sur legacy.com, (consulté le )
  10. PH/MB, « Ralph Hansch », sur hockeyarchives.info (consulté le )
  11. « Ralph Hansch », sur Comité Olympique Canadien (consulté le )