Projet:Les Mille Pages/Olga Herrera-MacBryde

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Olga Herrera-MacBryde
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Olga Herrera-MacBryde ( - ) est une botaniste américaine d'origine équatorienne et une défenseuse internationale de l'environnement.

Enfance[modifier | modifier le code]

Olga Sabina Herrera Carvajal est née en 1937 à Guayaquil, en Équateur. Elle a étudié au Colegio Normal Rita Lecumberry, après quoi elle enseigne l'espagnol, l'histoire de l'Équateur et les sciences naturelles à l'école primaire et secondaire. En 1963, elle obtient un certificat d'enseignement secondaire de l'université de Guayaquil, et l'année suivante, un diplôme de premier cycle en botanique. Elle a ensuite étudié à l'Université de Houston et à l'Université Saint Louis, dont elle obtient une maîtrise en biologie[1],[2].

Herrera rencontre son mari, Bruce MacBryde, à Saint-Louis.

Carrière[modifier | modifier le code]

Herrera-MacBryde travaille au Missouri Botanical Garden sur la taxonomie, avant de rejoindre la Pontificia Universidad Católica del Ecuador à Quito, où elle a présidé le département de biologie entre 1970-72. Elle a cofondé un herbier à l'université, déposant près de 1500 collections[3]. De 1972 à 1975, elle s'est installée au Canada, où elle participe à la première couverture complète des plantes sauvages de la Colombie-Britannique. Elle est également co-autrice d'un livre sur les mauvaises herbes d'Amérique centrale[1].

En 1976, Herrera-MacBryde a représenté l'Équateur à la première conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. Elle travaille au Natural Resources Defense Council à Washington, DC, et à la branche américaine du World Wildlife Fund.

Elle a également travaillé au programme éducatif de la station de recherche Charles Darwin (en) dans les îles Galápagos[4].

Herrera-MacBryde rejoint le département de botanique du Smithsonian en tant qu'éditrice et coordinatrice scientifique, se spécialisant dans la botanique de la région allant du Mexique à l'Amérique du Sud. Elle est co-autrice de l'ouvrage Centres of Plant Diversity. Elle a dirigé des cours de formation sur l'environnement et suivi le programme de biodiversité du Smithsonian entre 1995 et 2004. Elle a édité un livre sur la réserve de biosphère de Beni en Bolivie, et fait des rapports sur les forêts mayas du Mexique et d'Amérique centrale[1].

Herrera-MacBryde décède à Fairfax City, en Virginie, d'un cancer du poumon le 22 avril 2007[1].

Honneurs[modifier | modifier le code]

Deux espèces de plantes de l'Équateur sont nommées en son honneur,[1],[5] ainsi que le Psychotria olgae, une espèce d'arbre du parc national de Chagres au Panama.[6]

Publications sélectionnées[modifier | modifier le code]

  • Lewis, W.H. ; Herrera-MacBryde, O. (1969). " Flora of Panama. Part VI. Famille 96. Polygalaceae". Annals of the Missouri Botanical Garden. 56 : 9. doi:10.2307/2395163.
  • Davis, S.D. ; Heywood, V.H. ; Herrera-MacBryde, O. ; Villa-Lobos, J. ; Hamilton, A.C., eds. (1997). Centres de diversité végétale : A Guide and Strategy for Their Conservation, 3 : The Americas. WWF et UICN.
  • Herrera-MacBryde, Olga ; Dallmeier, Francisco ; MacBryde, Bruce ; Comiskey, James A. ; Miranda, Carmen, eds. (2000). Biodiversité, conservation et gestion dans la région de la réserve de biosphère de la station biologique de Beni, Bolivie. Smithsonian Institution.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Olga Herrera-MacBryde » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ a b c d et e (en) Patricia Sullivan, « Olga Herrera MacBryde; Smithsonian Botanist, Editor Reveled in Diversity of People and Life », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  2. ↑ (en) C. Lewis, « Botanical Collectors: Latin America », Natural History Museum, London (consulté le )
  3. ↑ (en) S.S. Renner, « A History of Botanical Exploration in Amazonian Ecuador, 1739-1988 », Smithsonian Contributions to Botany,‎ , p. 1–39 (DOI 10.5479/si.0081024x.82, lire en ligne)
  4. ↑ (en) Noticias de Galápagos: A Biannual News Publication about Science and Conservation in Galápagos, the Galápagos National Park Service and the Charles Darwin Research Station, Charles Darwin Foundation for the Galápagos Isles., (lire en ligne), p. 1
  5. ↑ (en) Flora of Ecuador, Department of Systematic Botany, University of Göteborg, , 243–244 p. (ISBN 978-87-88702-81-1, lire en ligne)
  6. ↑ (en) « New and Noteworthy Woody Rubiaceae of Panama », Annals of the Missouri Botanical Garden, vol. 55,‎ , p. 44 (DOI 10.2307/2394819, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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