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Apparence
- A deux reprises en 1955 et 1966, respectivement le capitaine Charles Hardin et le major Quintanilla concluent que seulement 3% des cas soumis au projet Livre Bleu demeurent inexpliqués. En 1968, Edward U.Condon conclut qu'il n'existe aucune preuve de l'existence d'une technologie supérieure à la nôtre et que les cas d'« ovni » s'expliquent par des méprises.
- 1989-1990 : La Vague d'ovnis belges s'explique par une confusion avec des hélicoptères black-hawk ou Sea King pour les observations au sol, par des bulles de convection à l'origine des faux échos radar, par une fausse photo d'ovni et par un dysfonctionnement du radar de bord d'un des F-16. Quant aux témoignages d'enlèvements par les extraterrestres, ils s'expliquent par le fait que les personnalités enclines à l'imagination. Deux exemples célèbres en ufologie de personnalité encline à l'imagination sont Betty Hill et Whitley Strieber. Lors d'une crise d'épilepsie temporale, les neurones de la zone temporale sont terriblement instables, ce qui se traduit par un relevé d'électro-encéphalogrammes particulièrement « haché » (pics très hauts et très rapprochés). Le patient va alors décrire, lors de ces crises, des hallucinations visuelles et auditives ayant un réalisme saisissant, au point que l'on parle de « rêve-éveillé ». Certains cas « ufologiques » peuvent s'expliquer par la médecine. Le cas des ovnis jumeaux observé par le docteur X en est un exemple.
- Un nombre non négligeables de cas d'« ovnis » résultent d'un canular. Le plus célèbre est le faux humanoïde de Roswell. A Nort-sur-Erdre, un jeune adololescent a voulu faire passer le bruit d'un radar transhorizon pour celui d'un engin extraterrestre. A Rendlesham le garde de sécurité Kevin Condé a avoué, 20 ans après les événements, avoir, avec un collègue, fait une blague aux autres membres du service de sécurité. Il expliqua qu'il ne s'agissait pas d'un ovni mais d'une Plymouth Volare 1979 dont les feux de patrouille ont illuminé les bois, et qu'il utilisa son haut-parleur, rendant les animaux « agités ».
- Mais les deux principales raisons d'être sceptique face à l'« ufomanie » sont de nature logique et statistique :
- Logiquement, quel que soit le nombre de « planètes à vie » et de vies conscientes et technologiquement avancées, pour qu'une rencontre ait lieu il faut, compte tenu de la structure et des distances-temps dans notre Univers, que les civilisations soient spatialement proches (ou reliées par un trou de ver, si toutefois ce phénomène peut réellement exister), se soient développées en concomitance et soient parvenues au même moment au même niveau de conscience et de technologie pour s'apercevoir et s'identifier mutuellement… or la probabilité d'une telle concomitance est extrêmement faible sinon nulle ;
- Statistiquement, le pic des observations et des témoignages correspond aux « belles années optimistes » de la conquête spatiale (1955-2000) et décroît depuis (voir Historique des objets volants non-identifiés, n° spécial de la revue « Infoespace », éd. Sobeps), alors que, compte tenu de la démocratisation des moyens d'observation (caméras fixes ou mobiles) il aurait dû croître en proportion de cette multiplication.