Pauline de Meulan
Apparence
Pauline de Meulan
Naissance | |
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Décès |
(à 53 ans) |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Elisabeth-Charlotte-Pauline de Meulan |
Pseudonyme |
Pauline de Meulan |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie |
Henriette-Marie de Meulan (d) |
Conjoint |
Pauline de Meulan, dite Mme Guizot, née le à Paris, morte le est une écrivaine et journaliste française.
Origines familiales
Elle est la fille du comte Charles de Meulan, conseiller du roi puis receveur général des Finances de Paris et de Marguerite de Saint-Chamans[1].
Avec l'aide de Jean Baptiste Antoine Suard, elle commence à écrire dans le journal Le Publiciste[1].
Le couple Guizot
Elle épousa François Guizot[1],[2] en 1812.
Le couple qu'elle forme avec François Guizot semble curieux à l'époque. Elle a 14 ans de plus que lui. Gabriel de Broglie dresse le tableau comparatif suivant dans Guizot p. 32 à 36.
François Guizot | Pauline de Meulan |
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Provincial, issu de la petite bourgoisie, sans fortune | Née d'une famille noble et riche de l'ancien régime. Élevée dans une société brillante |
Protestant et rigoureux | Catholique et tolérante |
Solitaire et renfermé | Va au théâtre et sort dans le monde |
Livresque et sérieux | Spirituelle, piquante, cultivant le paradoxe |
A des lectures religieuses ou philosophique | Se passionne pour Racine |
Dogmatique, théoricien, plein de certitudes métaphysiques | Observatrice, pragmatique, sans grandes convictions |
Œuvres
- Les Contradictions, ou ce qui peut arriver (1799)
- La Chapelle d’Ayton, ou Emma Courtenay (1799)
- Essais de littérature et de morale (1802)
- Écolier, ou Raoul et Victor (1821)
- Lettres de famille sur l'éducation (1826)
- Une famille (1828)
- Conseils de morale, ou Essais sur l'homme, la société, la littérature (1828)
Notes et références
- « Pauline de Meulan », sur www.guizot.com (consulté le )
- Charles Defodon, « Guizot (madame) » (consulté le )