Aller au contenu

Palais d'Al-Sakhir

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Palais d'Al-Sakhir
Visite du président américain George W. Bush au palais Al-Sakhir en 2008
Présentation
Type
Construction
1901
Localisation
Localisation
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Bahreïn
(Voir situation sur carte : Bahreïn)

Le palais d'Al-Sakhir (ou palais Sakhir) est un palais situé dans la région du désert de Sakhir dans l'ouest de Bahreïn. Le palais se trouve près de l'autoroute Zallaq, au nord-est du circuit international de Sakhir, de la ville de Zallaq et de l'université du Golfe arabique. Il est situé au sud-ouest de Sadad, Shahrakan et Dar Kulaib, les villes les plus proches du palais.

Construit entre 1870 et 1901 selon différentes sources[1],[2], il s'agit d'un bâtiment célèbre de Bahreïn.

Le complexe fut la résidence du dirigeant de Bahreïn, Hamad ibn Isa Al Khalifa, qui s'est établi dans le palais vers 1925[3]. Il aimait beaucoup ce palais et y vivait avec sa femme Hosha, invitant des figures politiques ou non du Royaume-Uni et d'ailleurs pour y dîner[3]. Néanmoins, le bâtiment fut abandonné à sa mort en 1942 et fut maintenu fermé pendant des dizaines d'années en signe de respect[4],[5].

Pendant ces années, le palais est resté fermé malgré la découverte du pétrole à Bahreïn qui enclencha son développement économique spectaculaire[2]. La peintre Christine Rollitt a visité l'île dans les années 1970 et a peint le palais en 1977[2]. Toujours vide en 1983[4], la palais a été restauré au milieu des années 1990[6]. Le palais se situe après un élevage de chameaux le long de l'autoroute 105[4]. À deux kilomètres du palais, vers Zallaq, se trouve un puits de pétrole décoré d'une huppe fasciée[4]. L'université du Golfe arabique a été construite à proximité du palais vers 1985.

Architecture

[modifier | modifier le code]

Le palais d'Al-Sakhir a été construit par un groupe de bâtisseurs de Ruyan mené par Zar Hydar Banna qui avait également pris en charge la maison de Shayak Khalaf al-Asfur[7]. Le palais est représentatif de l'architecture islamique comme la plupart des constructions de ce genre au Moyen-Orient. Il est blanc et composé de grandes arches, de colonnes, d'un dôme et d'un minaret imposant qui le surplombe. Le majlis du palais d'Al-Sakhir mesure 12 m de long[8]. Le cheikh Hamad visita l'Angleterre avec sa femme, son fils et son frère pour acheter des éléments de plomberie pour son palais[3].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Peter Kilner et Jonathan Wallace, The Gulf handbook, Trade & Travel Publications., (lire en ligne)
  2. a b et c (en) « Prints », Christine Rollitt (consulté le )
  3. a b et c (en) Brian Patrick Duggan et Terence Clark, Saluki : the desert hound and the English travelers who brought it to the West, McFarland, , 172–173 p. (ISBN 978-0-7864-3407-7, lire en ligne)
  4. a b c et d (en) John Whelan, Bahrain : a MEED practical guide, Middle East Economic Digest, , 190 p. (ISBN 978-0-9505211-7-6, lire en ligne), p. 170
  5. (en) S. Hassall, Let's visit Bahrain, Burke Pub., , 96 p. (ISBN 978-0-222-01093-3, lire en ligne), p. 30
  6. (en) Who's who in Lebanon, Éditions Publitec, (lire en ligne)
  7. (en) Madawi Al-Rasheed, Transnational connections and the Arab Gulf, Psychology Press, , 50– (ISBN 978-0-415-33135-7, lire en ligne)
  8. (en) Angela Clarke, Bahrain, a heritage explored, MEED Books, , 246 p. (ISBN 978-0-946510-30-6, lire en ligne)