Oxanthera brevipes

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Oxanthera brevipes
Description de cette image, également commentée ci-après
Oxanthera brevipes de l'Herbier du Museum
Classification
Règne Plantae
Classe Equisetopsida
Sous-classe Magnoliidae
Super-ordre Rosanae
Ordre Sapindales
Famille Rutaceae
Genre Citrus

Espèce

Oxanthera brevipes
B. C. Stone, (1985)

Oxanthera brevipes ou Citrus brevipes, oranger de forêt, est un petit arbuste sauvage endémique de la Grande Terre en Nouvelle-Calédonie.

Dénomination[modifier | modifier le code]

Benjamin C. Stone publie la description d'Oxanthera brevipes B.C.Stone en 1985 à partir d'une plante du massif du Koniambo recueillie par Jaffré (1974, qui en dessine la feuille et le fruit), il signale un autre spécimen provenant du plateau de Tica (McKee 1968)[1]. Les sous-populations nommées portent les noms de leurs origines Belep, Tinip, Koniambo, Tia, Poya[2].

Le nom local est Dongan da diet = Oranger de forêt[3].

Description[modifier | modifier le code]

Le pétiole de la feuille est très court, non articulé, la feuille longue de 2,5 à 4,5 cm, large de 0,8 à 1,5 cm est totalement glabre, épaisse, brillante au dessus le fruit est long et fin[1] (l'herbier du MNHN possèdes des spécimens à feuilles plus ou moins larges et longues). La fleur blanc pur, très odorante (odeur de fleur d'oranger dit l'herbier du MNHN[3]) a 5 pétales larges[2]. La plante est adaptée au maquis bas et ouvert.

Ecologie[modifier | modifier le code]

Ph. Mora et al. (1986) classent O. brevipes: E. endémique; U. espèces croissant exclusivement sur substrat ultrabasique; S. espèces strictement de maquis miniers (plante inféodées à cette formation qui couvre 4 500 km2 en Nouvelle-Calédonie[4]).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Proceedings of The Academy of Natural Sciences (Vol. 137, No. 2, December 1985), Academy of Natural Sciences (ISBN 978-1-4379-5535-4, lire en ligne), p 219
  2. a et b « Endemia.nc », sur endemia.nc (consulté le )
  3. a et b (en) « Occurrence Detail 694786635 », sur www.gbif.org (consulté le )
  4. PH. MORAT, T. JAFFRÉ, J.-M. VEILLON & H. S. MACKE, « Affinités floristiques et considérations sur l’origine des maquis miniers de la Nouvelle-Calédonie », Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle. Section B : Adansonia,8 (2),,‎ , p. 133-182 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]