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Níkos Milióris

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Níkos Milióris
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Νίκος Ε. ΜηλιώρηςVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
École évangélique de Smyrne (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata

Níkos E. Milióris (grec moderne : Νίκος Ε. Μηλιώρης ; 1896 - 1983) est un écrivain et officier militaire grec.

Né en 1896 à Vourlá, dans l'Empire ottoman, il fait ses études à l'école évangélique de Smyrne. Dans un premier temps, il travaille en tant que secrétaire et comptable, puis s'installe en Grèce, où il poursuit une carrière militaire[1]. Il prend sa retraite des forces armées en 1952 avec le grade de colonel. Après la catastrophe d'Asie mineure — au cours de laquelle son père est tué — il s'installe définitivement à Néa Ionía, dans la banlieue d'Athènes, tandis qu'il passe les dernières années de sa vie à Papágos[2]. Il meurt à Athènes, le 3 août 1983[3]. Il est marié à la femme de lettres Ríta Milióri[4] et père d'un enfant[2].

Œuvre littéraire

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Níkos Milióris s'intéresse activement à l'histoire et à la culture des Grecs d'Asie Mineure, en écrivant de nombreux livres et études, en contribuant à la publication d'ouvrages traitant de la question de l'Asie Mineure, ainsi qu'en participant à des associations culturelles et à des organisations de réfugiés[2].

Il contribue, entre autres, à la publication des Chroniques d'Asie Mineure (grec moderne : Μικρασιατικά Χρονικά), dirige le journal de l'Écho micrasiate (Μικρασιατική Ηχώ)[2] et publie de nombreux articles et études dans diverses publications, telles que les Chroniques d'Asie Mineure (Μικρασιατικά Χρονικά)[5], la Néa Estía (Νέα Εστία), le Nouvel an littéraire (Φιλολογική Πρωτοχρονιά)[6], ainsi que d'autres publications. Il publie également une série d'ouvrages, dont « Vourlá en Asie Mineure » (volumes I et II) (« Τα Βουρλά της Μικράς Ασίας » (τόμοι Α΄ και Β΄)), « Palamás et les réfugiés » (« Ο Παλαμάς και οι πρόσφυγες »), « Les crypto-chrétiens » (« Οι Κρυπτοχριστιανοί »), « Ménos Filídas, le linguiste, l'homme de lettres, l'homme » (« Μένος Φιλήντας, ο γλωσσολόγος, ο λογοτέχνης, ο άνθρωπος »), « Ángelos Simiriótis et la question néo-hellénique » (« Ο Άγγελος Σημηριώτης και το Νεοελληνικό Πρόβλημα »)[1], « Textes micrasiates » (« Μικρασιατικά κείμενα »)[6], « Échos de la catastrophe d'Asie mineure dans la poésie » (« Απόηχοι του μικρασιατικού ολέθρου στην ποίηση »)[7], etc.

Notes et références

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  1. a et b (el) « Νίκος Ε. Μηλιώρης » [« Níkos E. Milióris »], sur ekebi.gr, Centre national du livre (consulté le ).
  2. a b c et d (el) « Νίκος Ε. Μηλιώρης » [« Níkos E. Milióris »], sur mietbookstore.gr, Librairie de la Fondation culturelle de la Banque nationale de Grèce (consulté le ).
  3. (el) « Νίκος Μηλιώρης » [« Níkos Milióris »], Néa Estía, Athènes, vol. CXIV, no 1348,‎ , p. 1093 (lire en ligne)
  4. (el) Andréas Karantónis, « Νίκου Μηλιώρη: «Μικρασιατικά κείμενα» - Ρίτας Μηλιώρη: «Ρωγμές» » [« Níkos Milióris : « Textes micrasiates » - Ríta Milióri : « Fissures » »], Néa Estía, Athènes, vol. CIII, no 1221,‎ , p. 693 (lire en ligne)
  5. (el) Stávros Anestídis, « Μικρασιατικά χρονικά: Ευρετήριο: Τόμοι Α΄ (1938) ΙΖ΄ (1980) » [« Chroniques d'Asie Mineure : Index : Volumes I (1938) XVII (1980) »], Bulletin du centre d'études micrasiates, Athènes, vol. V,‎ , p. 437 (lire en ligne)
  6. a et b (el) Comité de bibliographie, « Βιβλιογραφία Ιστορίας του Νέου Ελληνισμού 1977 » [« Bibliographie de l'histoire de l'hellénisme moderne 1977 »], Société d'Étude de l'Hellénisme Moderne, Athènes, vol. VIII,‎ 1980-1982, p. 439 (lire en ligne)
  7. (en) Diana Haas, « The poetic response to the Asia Minor Disaster », Bulletin du centre d'études micrasiates, Athènes, vol. IX,‎ , p. 199 (lire en ligne)

Liens externes

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