Nicolas Vatin
Nicolas Vatin est un épigraphiste et historien français, spécialiste de l'Empire ottoman[1]. Il est le frère de François Vatin, professeur de sociologie à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Biographie
Après des études à l'École normale supérieure (Ulm), il est agrégé de lettres classiques en 1978. Entre 1981 et 1983, il est pensionnaire à l'Institut français d'études anatoliennes d'Istanbul. Aujourd'hui, il est directeur de recherches au CNRS et directeur d'études à l'école pratique des hautes études.
Thèmes de recherches
Ses principaux thèmes de recherches sont l'Empire ottoman des XVe – XVIe siècles, l'histoire de la Méditerranée orientale, la succession des sultans ottomans[2],[3], les cimetières et la mort ainsi que la traduction et l'analyse de chroniques ottomanes[4].
Bibliographie
En 2015, il publie aux côtés de François Georgeon et Gilles Veinstein un Dictionnaire de l'empire Ottoman (XVe – XVIe siècles)'[5].
- Ouvrages
- L'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, l'Empire ottoman et la Méditerranée orientale entre les deux sièges de Rhodes (1480-1522), Louvain-Paris, Peeters, 1994, 571 p. (traduction turque parue aux éditions Tarih Vakfi, Istanbul, 2004)
- Sultan Djem. Un prince ottoman dans l'Europe du XVe siècle d'après deux sources contemporaines : Vâkı'ât-ı Sultân Cem, œuvres de Guillaume Caoursin, Ankara, Société Turque d'Histoire, 1997, 379 p.
- Rhodes et l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, Paris, CNRS Éditions, 2000, 119 p.
- avec Stéphane Yerasimos : Les cimetières dans la ville. Statuts, choix et organisation des lieux d'inhumation dans Istanbul intra-muros, Paris-Istanbul, Institut Français d'´Études Anatoliennes - Librairie d'Amérique et d'Orient (Maisonneuve), 2001, 270 p.
- Les Ottomans et l'occident (XVe – XVIe siècles), Istanbul, Isis, 2001, 196 p. (recueil d'articles)
- avec Gilles Veinstein : Le Sérail ébranlé. Essai sur les morts, dépositions et avènements des sultans ottomans. XIVe – XIXe siècles, Paris, Fayard, 2003, 523 p. (traduction turque prévue chez l'éditeur Tarih Vakfi, Istanbul)[6]
- avec Gilles Veinstein : Insularités ottomanes, Paris, Institut français d'études anatoliennes et Maisonneuve & Larose, 2004, 310 p. (publication des actes d'un colloque)
- avec Edhem Eldem : L’épitaphe ottomane musulmane. Contribution à une histoire de la culture ottomane, Paris-Louvain, Peeters, 2007, X + 377 p.
- Ferîdûn Bey. Les plaisants secrets de la campagne de Szigetvar. Édition, traduction et commentaire desfolios 1 à 147 du Nüzhetü-l-esrâr-il-ahbâr der sefer-i Sigetvâr(ms. H 1339 de la Bibliothèque du Musée de Topkapi Sarayi, Vienne-Munster, LIT Verlag, 2010, 542 p.
- avec Gilles Veinsein et Elizabeth Zachariadou, Catalogue du fonds ottoman des archives du Monastère de Saint-Jean à Patmos. Les vingt-deux premiers dossiers, Athènes, Fondation Nationale de la Recherche Scientifique, Institut d’Études Byzantines, 2011, 973 p.
- sous la direction de Nicolas Vatin et Vincent Déroche, Constantinople 1453. Des Byzantins aux Ottomans, Anacharsis, 2016, 1405 pages[7].
Références
- http://cetobac.ehess.fr/index.php?130
- http://www.zamanfrance.fr/article/vatin-soliman-netait-pas-cruel-il-a-fait-metier-sultan-10258.html
- Nicolas Constans, « Découverte de la tombe de Soliman le magnifique », sur Dans les pas des archéologues (consulté le )
- http://www.ifea-istanbul.net/index.php?option=com_k2&view=item&id=3466&Itemid=565
- http://www.fayard.fr/dictionnaire-de-lempire-ottoman-xve-xxe-siecle-9782213626819
- http://www.franceculture.fr/personne-nicolas-vatin
- Mathias Enard, « Adieu Byzance ! », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
- Page personnelle sur le site de l'EHESS
- Page personnelle sur le site de l'Académie des inscriptions et belles-lettres