Ming mang
Ne doit pas être confondu avec Minh Mạng, empereur d’Annam.
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Le Ming Mang (en tibétain : མིག་མངས, aussi appelé Gundru ou Gun-dru) est un jeu de plateau de stratégie se jouant à deux, originaire du Tibet.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le terme ming mang (aussi retranscrit ming mangs, mig mangs ou mi mang) signifie en tibétain « plusieurs yeux »[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Ce jeu est attesté au début du XXe siècle[2], il est populaire dans les communautés de moines avant l’intervention militaire chinoise au Tibet dans les années 1950[3].
Jeu[modifier | modifier le code]
Le ming mang se joue sur un plateau carré découpé en cases, généralement réparties en 17 lignes et 17 colonnes, pour un total de 289 intersections[1], parfois 9 lignes et 9 colonnes[4]. Ce plateau se rapproche de celui du go, qui se joue sur une grille de 19 lignes sur 19 colonnes à 361 intersections[1].
Le nombre de pièces par joueur dépend de la taille du plateau : pour un jeu en 17 × 17, chaque joueur dispose initialement de 32 pièces sur le plateau et 32 en réserve, soit 64 au total[3] ; pour la version en 9 × 9, chacun place 16 pièces au départ, et 16 en réserve[4].
Le but est de capturer les pièces adverses : lors de la capture, la pièce prise est remplacée par une pièce de l’autre couleur (provenant de la réserve du joueur effectuant la capture), le nombre de pièces sur le plateau est donc invariant[3].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Andrew West, « BabelStone: Tibetan Go », sur BabelStone, (consulté le )
- (en) Dr. Narinder Sharma, Das Journey To Lhasa And Central Tibet 1902 (lire en ligne)
- « Ming Mang | Cyningstan », sur www.cyningstan.com (consulté le )
- (en) Mats Winther, « Tibetan Gundru », sur mlwi.magix.net (consulté le )
