Michel Boyer (résistant)

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Michel Boyer
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Fonction
Membre (d)
Comité départemental de libération du Gard (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
NîmesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Michel Louis François BoyerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Michel Boyer (1922-2013) est un résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le , Michel Boyer est courtier en vins à Nîmes lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale[1].

Requis pour le service du travail obligatoire en 1943, il se rend à la convocation « sous l’emprise d’une contrainte morale implacable », et dans la crainte de représailles envers sa famille[1].

Arrivé à Blechhammer, il résiste mal aux efforts demandés et à la sous-alimentation[1]. Ayant perdu 12 kilos, il se brûle volontairement pour être hospitalisé et affecté ensuite à des travaux moins pénibles[1]. Il crée une filière d’évasion pour les prisonniers britanniques, et, en , lance une quête pour payer le procès d’un ami arrêté[1]. Ayant appris l’allemand, il passe un examen d’interprète[1].

Ayant obtenu en une permission pour visiter sa mère malade à Nîmes, il reste sur place et entre dans la clandestinité[1]. En , il s’engage dans les Milices patriotiques, dans le groupe dirigé par André Bazile[1]. Il distribue divers tracts et journaux sous le manteau, récupère du matériel allemand, et participe à une mission de sauvetage d’aviateurs américains parachutés à Saint-Gilles[1].

En 1945, il intègre le comité départemental de libération au titre des personnes contraintes au travail en Allemagne[2].

Après guerre, il est successivement huissier de justice puis administrateur de biens[1]. Engagé dans la vie associative et politique, il est secrétaire fédéral et membre du comité national des Jeunesses socialistes de 1949 à 1951, conseiller municipal de Nîmes de 1953 à 1965 (avec la délégation à la Jeunesse et aux Sports après 1959), et président du conseil d’administration de l’auberge de jeunesse[1]. Il est également engagé dans la défense du devoir de mémoire via plusieurs organisations (Association des victimes et rescapés des camps nazis et du travail forcé, Comité départemental des anciens combattants et victimes de guerre)[1].

Il meurt en [3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l Sugier 2009.
  2. Aimé Vielzeuf, Bloc-notes 44 : dans le Gard, en attendant la liberté, Nîmes, Lacour, 1994, p. 122.
  3. https://carnet.midilibre.fr/deces/michel-boyer/30158621

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fabrice Sugier, « Boyer Michel », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.

Liens externes[modifier | modifier le code]