Marta Rojas

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Marta Rojas
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
La HavaneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Autres informations
Distinctions
Premio Nacional de Periodismo José Martí (d)
Alejo Carpentier Award (d)
Prix Casa de las AméricasVoir et modifier les données sur Wikidata

Marta Rojas, née le et morte le , est une journaliste, romancière, historienne et correspondante de guerre cubaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marta Rojas, fille d'un tailleur, est née à Santiago de Cuba le , mais d'autres sources indiquent 1931[1]. Elle étudie à l’Escuela normal (es). Rojas souhaite devenir physicienne, mais elle change d'avis une fois arrivée à La Havane, d'où elle sort diplômée de l'Escuela Profesional de Periodismo Manuel Márquez Sterling[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Journalisme[modifier | modifier le code]

En 1953, Rojas assiste au procès des assaillants révolutionnaires contre la caserne de Moncada. Elle écrit un reportage dans le magazine Bohemia qui est censuré (en) par le gouvernement de l'époque[1], mais publié lors du triomphe de la révolution cubaine en 1959 dans la section En Cuba du même magazine[3]. Marta Rojas travaille aussi pour les magazines Verde Olivo et Trabajo (en).

Fondatrice du journal Granma, elle y travaille dès sa création, couvrant de nombreux événements nationaux et internationaux, dont de nombreux voyages de Fidel Castro à l'étranger[4]. Elle est également correspondante de guerre au Viêt Nam[5]. Marta Rojas est dans ce contexte la dernière journaliste étrangère à avoir interviewé Hô Chi Minh[5].

Littérature[modifier | modifier le code]

Rojas écrit plusieurs romans traitant de la fondation de la nation cubaine et de la lutte des métis depuis le XVIIIe siècle. Se tournant vers la fiction historique[6], elle publie plusieurs livres dont Moncada, La generación del centenario en el Moncada, El juicio del Moncada, Tania, la guerrillera comme co-autrice et El que debe vivir (témoignages sur la vie d'Abel Santamaría (en))[7],[8]. En 1992, un extrait traduit par Jean Stubbs et Pedro Pérez Sarduy (en) du roman alors inédit de Rojas, El columpio de Rey Spencer, est inclus dans l'anthologie Daughters of Africa, éditée par Margaret Busby[9].

En 2011, Marta Rojas est désignée comme membre du jury du Prix Cervantes[10].

Elle meurt d'une crise cardiaque le [11].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Rojas reçoit de nombreux prix, tels que le prix Casa de las Américas en 1978[12], le Prix national de journalisme José-Martí (es) en 1997[13] et le Prix Alejo-Carpentier (es) en 2005[14].

Œuvres choisies[modifier | modifier le code]

  • 1960 : Moncada: un juicio insólito
  • 1964 : La generación del centenario en el Moncada
  • 1971 : Tania, la guerrillera
  • 1978 : El que debe vivir
  • 1996 : El columpio de Rey Spencer
  • 2007 : Santa Lujuria

Références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marta Rojas » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (es) Marta Rojas et María Elena Bermúdez, « Desde el periodismo a la novela antiesclavista: conversando con Marta Rojas », Confluencia, vol. 21, no 2,‎ , p. 135–144 (ISSN 0888-6091, lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) « Marta Rojas, Periodismo, Cuba » [archive du ], sur encaribe.org (consulté le ).
  3. (es) « Marta Rojas se despide, nos deja la obra de su vida », Granma,‎ (ISSN 0864-0424, lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) « Cuban President mourns death of prominent journalist Marta Rojas », sur radiohc.cu (consulté le ).
  5. a et b (en) « Cuban journalist Marta Rojas – Vietnam's close friend passes away », sur en.vietnamplus.vn, (consulté le ).
  6. Noble 2016, p. 47.
  7. (en) « Journalist Marta Rojas an Unrecognized Witness to Cuban History », sur commondreams.org, (consulté le ).
  8. (es) « Marta Rojas », sur granma.cu (consulté le ).
  9. (en) « From Rey Spencer's Swing », dans Margaret Busby, Daughters of Africa, Londres, Jonathan Cape, , 1089 p. (ISBN 978-0224035927), p. 412–414.
  10. (es) « La FELAP en el Premio Cervantes », sur irradianoticias.com (consulté le ).
  11. (en) « Cuban journalist Marta Rojas – Vietnam's close friend passes away », sur vietnamnet.vn (consulté le ).
  12. Fister 1995, p. 264.
  13. (es) « Premio Nacional de Periodismo José Martí », sur cubaperiodistas.cu (consulté le ).
  14. (es) « Premio Alejo Carpentier fue para Marta Rojas », La Nación (es), (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]