Marina Salié
Deputy of the Supreme Soviet of the Russian Soviet Federative Socialist Republic Congrès des députés du peuple |
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Faculté de géologie de l'université d'État de Saint-Pétersbourg (d) |
Activités |
Parti politique |
Parti de la liberté du peuple (à partir de ) |
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Distinctions | Liste détaillée Médaille commémorative des 300 ans de Saint-Petersbourg (en) Médaille du Jubilé des « 65 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Médaille commémorative du 250e anniversaire de Leningrad (en) Médaille du Jubilé des « 50 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Médaille du Jubilé des « 60 ans de la victoire dans la Grande guerre patriotique de 1941-1945 » (en) Commemorative badge "Resident of the besieged Leningrad" (d) |
Marina Salié, parfois orthographié Marina Salye (russe : Мари́на Евге́ньевна Салье́), née le et morte le , est une géologue et femme politique russe.
Députée à l'assemblée législative de Leningrad puis au Congrès des députés du peuple de Russie jusqu'à sa dissolution en , Marina Salié est l'une des figures du mouvement réformiste et démocrate en Russie.
Biographie
Marina Salié réalise une carrière de géologue au temps de l'Union soviétique.
En 1992, Marina Salié dirige une commission spéciale à Saint-Pétersbourg, qui découvre, sur la base des documents signé par Vladimir Poutine, alors président du Comité des relations étrangères de la ville, que la ville a exporté des terres rares, des produits pétroliers et d'autres matières premières pour plus de 100 millions de dollars. Les contrats prévoyaient en retour des livraisons de denrées alimentaires, qui n'ont jamais eu lieu[1].
Marina Salié n'hésite pas à s'opposer à Vladimir Poutine dans les médias jusqu'en 2000, quand il est élu président. Elle s'installe alors dans un village isolé et ne s'adresse plus à la presse pendant dix ans[2].
En , elle donne un entretien à Radio Liberty. Elle a écrit des mémoires, basés sur des documents d'archive décrivant notamment les décisions illégales de l'administration de la ville, y compris par Vladimir Poutine[3].
Elle signe la pétition Poutine doit partir de l'opposition russe[4]. En , elle rejoint le Parti de la liberté du peuple[5],[6].
Elle meurt le [7].
Vie privée
Marina Salié vivait avec une femme, qu'elle appelait sa « sœur ». Cette dernière quitte le pays peu de temps après la première élection de Poutine à la présidence en 2000[8].
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Marina Salye » (voir la liste des auteurs).
- Hutchins, Chris, and Alexander Korobko. Putin. Leicester: Matador, 2012. 81-82
- « Putin foe speaks out from rural self-exile », Los Angeles Times,
- Почему Марина Салье молчала о Путине 10 лет?
- "Sal'ye Commission Documents." Miami University, College of Arts and Science. Havighurst Center, Russian and Post-Soviet Studies, n.d. Web. 05 décembre 2014.
- RFE/RL's Russian Service, « Prominent Putin Critic Dies At 77 », Rferl.org, (consulté le )
- Умерла разоблачительница Путина Марина Салье
- « Marina Salié, militante russe de la société civile, est morte », sur Le Monde.fr (consulté le )
- Masha Gessen, The Man Without a Face : The Unlikely Rise of Vladimir Putin, Riverhead Books; Reprint edition, , 329 p. (ISBN 978-1-59448-651-7)