Mariga Guinness

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Mariga Guinness
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 56 ans)
Mer d'IrlandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Albrecht von Urach (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Rosemary Blackadder (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Desmond Guinness (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Patrick Guinness (en)
Marina Guinness (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Mariga Guinness ( - ) est une conservatrice en architecture et mondaine[1].

Enfance et famille[modifier | modifier le code]

Mariga Guinness est née Hermione Maria-Gabrielle von Urach le 21 septembre 1932 à Londres. Elle est la seule enfant d'Albrecht von Urach, membre de la maison royale de Wurtemberg de Schloss-Liechtenstein, et de sa première femme Rosemary Blackadder. Elle est très malade pendant les premiers mois de sa vie ; une fois rétablie en 1934, la famille déménage à Venise puis au Japon. Sa mère fait une dépression au Japon. En 1937, sa mère tente d'accéder sans autorisation au palais de l'empereur Hirohito avec Guinness. Cela entraîne l'arrestation, la sédation et la déportation de sa mère, ce qui marque le début d'un déclin de sa santé mentale aboutissant à une lobotomie en 1941. Elle passe ensuite le reste de sa vie dans des établissements psychiatriques privés. Guinness retourne en Europe, où elle est élevée par sa marraine, Hermione Ramsden. Elles résident à Surrey et en Norvège, Guinness passant peu de temps dans des pensionnats et étant éduquée par pas moins de 17 gouvernantes.

Elle rencontre Desmond Guinness en 1951 et le couple se marie à Oxford en 1954. Ils ont deux enfants, Patrick (né en 1956) et Marina (née en 1957)[1],[2],[3].

Par Patrick, elle est grand-mère du mannequin Jasmine Guinness[4]. Sa fille Marina est une protectrice des arts et de musiciens irlandais, dont Glen Hansard, Damien Rice et le groupe Kíla. Marina a trois enfants : Patrick (de Stewart Copeland de The Police), Violet (du photographe Perry Ogden) et Finbar (du producteur de disques Denny Cordell)[5].

Vie en Irlande[modifier | modifier le code]

Le couple déménage en Irlande en 1955 où ils louent Carton House, dans le comté de Kildare. Ils partagent un amour de l'architecture géorgienne, ce qui les amène à acheter le château de Leixlip en 1958 et à créer la Irish Georgian Society le 21 février de la même année[6]. À travers cette société, ils font campagne pour la restauration et la protection de sites architecturaux tels que Mountjoy Square, Dromana Gateway, Tailor's Hall et Conolly's Folly . En 1967, ils achètent Castletown House, prévoyant d'en faire un centre pour la Irish Georgian Society[1],[3].

Pendant les années 1960, le château de Leixlip est une plaque tournante pour ceux qui s'intéressent à l'architecture et pour les mondains européens. En 1969, leur mariage décline ; elle part pour Londres avant de déménager ensuite à Glenarm, dans le comté d'Antrim pour vivre avec Hugh O'Neill. Lorsque cette relation prend fin, elle retourne au château de Leixlip. Leur divorce est finalisé en 1981. Ayant vécu à Dublin pendant un certain temps, elle loue Tullynisk House, dans le comté d'Offaly en 1983. N'étant plus au cœur des activités de restauration en Irlande, la Guinness s'isole et boit beaucoup.

En revenant en Irlande du Pays de Galles par ferry, Guinness meurt le 8 mai 1989. Elle a une crise cardiaque massive aggravée par une injection de pénicilline à laquelle elle fait une réaction allergique. Elle est enterrée à Conolly's Folly[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d William Murphy, Dictionary of Irish Biography, Cambridge, Cambridge University Press, , « Guinness, Mariga »
  2. O’Byrne, « Marvellous Mariga », The Irish Aesthete, (consulté le )
  3. a et b (en) « Queen of Georgian Ireland », The Irish Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Jasmine Guinness, Fashion model
  5. Bohemian rhapsody: Marina Guinness and Kila | 2008
  6. O'Byrne, « An Appreciation of the Irish Georgian Society », Irish Georgian Society (consulté le )