Tridacna crocea
Bénitier crocus, Manteau de lumière
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Mollusca |
| Classe | Bivalvia |
| Sous-classe | Heterodonta |
| Ordre | Veneroida |
| Famille | Cardiidae |
| Genre | Tridacna |
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 01/08/85
Le bénitier crocus ou Manteau de lumière (Tridacna crocea) est un gros mollusque bivalve de la famille des bénitiers.
Description[modifier | modifier le code]
C'est un gros bivalve cependant assez petit pour un bénitier, dépassant rarement 15 cm[1]. Son large manteau qui dissimule facilement toute la coquille est très coloré, souvent bleu-violet nacré mais avec un patron de coloration tellement variable qu'il ne constitue pas un critère d'identification[2]. Le siphon inhalant est cerclé de petits tentacules simples et nombreux[1].
La coquille est légèrement asymétrique vue de côté mais l'ouverture se ferme presque parfaitement. Elle porte 5 ou 6 côtes assez peu prononcées mais très striées (souvent érodées par le mode de vie de l'animal), l'ouverture byssale est particulièrement large[1].
Ce bénitier vit toujours (à l'état sauvage) encastré dans des colonies de corail, ce qui le distingue facilement de certaines autres espèces (il n'est cependant pas le seul à pouvoir adopter ce mode de vie)[1].
Habitat et répartition[modifier | modifier le code]
Ce bénitier est inféodé aux récifs de corail : on le trouve généralement incrusté au sein même d'un massif corallien[2].
On le rencontre dans toute la zone tropicale de l'Indo-Pacifique ouest-central, du Japon à la Nouvelle-Calédonie, et il est abondant en Australie orientale. En revanche, il semble éteint à Guam et aux îles Mariannes[2].
Écologie et comportement[modifier | modifier le code]
Ce mollusque est un symbiote du corail, même s'il abime les colonies pendant sa croissance. Jeune, il se nourrit de plancton, mais les adultes entretiennent dans leur manteau une culture de micro-algues qui leur permettent de survivre sans nourriture grâce à la photosynthèse[2].
Tridacna crocea et l'Homme[modifier | modifier le code]
Ce beau bénitier est très prisé en aquariophilie marine, mais son entretien est considéré comme complexe[2].
Petit et difficile à récolter du fait de son mode de vie, ce bénitier n'est pas considéré comme une espèce en danger[3].
Références taxinomiques[modifier | modifier le code]
- (fr) Référence CITES : taxon Tridacna crocea (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (fr + en) Référence CITES : espèce Tridacna crocea Lamarck, 1819 (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC)
- (en) Référence Paleobiology Database : Tridacna (Chametrachea) crocea Lamarck 1819
- (fr) Référence SeaLifeBase :
- (en) Référence WoRMS : espèce Tridacna crocea Lamarck, 1819
- (en) Référence Catalogue of Life : Tridacna crocea Lamarck, 1819 (consulté le )
- (en) Référence UICN : espèce Tridacna crocea Lamarck, 1819 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Tridacna crocea (taxons inclus)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) James W. Fatherree, « Identifying the tridacnid clams ».
- « Tridacna crocea, Bénitier crocus », sur Aquaportail.
- UICN, consulté le 18 septembre 2017
