Magdalena Ortega de Nariño

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Magdalena Ortega de Nariño
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Magdalena Ortega de Mesa et son fils aîné Gregorio.
Nom de naissance de Ortega y Mesa
Naissance
Santafé de Bogota
Décès (à 48 ans)
Santafé de Bogota
Conjoint

Magdalena Ortega de Nariño, née à Santafé de Bogota le et morte dans la même ville le , est une femme colombienne, épouse du président de l'État libre de Cundinamarca Antonio Nariño.

Vie maritale[modifier | modifier le code]

Elle se marie avec Antonio Nariño le [1]. La cérémonie religieuse est officiée par l'évêque de Comayagua, José de Isabella, alors de passage dans la capitale, dans l'église de Las Nieves[C 1]. De près de trois ans son aînée, étant née le , elle a pour parents José Ignacio de Ortega y Salazar et Petrona de Mesa[B 1]. Ce mariage se fait entre deux familles ayant un rang économique élevé et parmi les plus distinguées de la société bogotaine[B 1]. Lors du mariage, la dot de María Magdalena Ortega y Mesa, composée de bijoux, de peintures et de vêtements, est estimée à 2 113 pesos[1],[2].

De l'union des deux jeunes gens, six enfants viennent au monde[3] :

  • Gregorio, né le [3] ;
  • Antonio en 1791 ;
  • Vicente le [3] ;
  • Mercedes, née le [B 2] ;
  • Isabel, née le [B 2] ;
  • Francisco[3].

Controverse[modifier | modifier le code]

En 1995, Carmen Ortega Ricaurte, alors directrice du musée du 20 juillet, provoque une controverse au sujet de Magdalena Ortega de Nariño qu'elle considère coupable d'adultère. L'hypothèse d'Ortega Ricaurte s'appuie sur un tableau représentant Magdalena avec un médaillon autour du cou et un enfant dans les bras. Ainsi, elle déclare qu'il ne s'agit pas du portrait d'Antonio Nariño mais de celui de Jorge Tadeo Lozano sur le médaillon, ajoutant que l'enfant était celui de Lozano et non celui de Nariño qui était emprisonné à ce moment-là[4]. Cette thèse est cependant réfutée dans la presse nationale par plusieurs chroniqueurs et passionnés de l'histoire qui critiquent les conclusions hâtives et inadéquates de la recherche menée par Ortega Ricaurte[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Ouvrages utilisés[modifier | modifier le code]

  • (es) Antonio Cacua Prada, Yo soy Nariño, Editora Guadalupe, , 459 p. (ISBN 9789584439956)
  1. a et b « Capítulo I : Los Nariño : Magdalena de Ortega y Mesa »
  2. a et b « Capítulo IV : La formación de la república : Sus adoradas hijas »
  • (es) Antonio Cacua Prada, Antonio Nariño y Eugenio Espejo: dos adelantados de la libertad, Archivo Histórico del Guayas, , 174 p.
  1. « Capítulo III : Don Antonio Nariño : Matrimonio »

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (es) Enrique Santos Molano, « Antonio Nariño, vida de un pensador », Cosongo,‎ (lire en ligne)
  2. (es) Armando Martínez Garnica, « El caso Antonio Nariño y Álvarez : "itinerario histórico" de la experiencia de la revolución y vivencia de un historiador "patriota" adverso al paladín de los chisperos santafereños », Historia 2.0 : Conocimiento Histórico en Clave Digital, no 2,‎ (ISSN 2027-9035, lire en ligne)
  3. a b c et d (es) Roberto Uribe Pinto, Juan José Restrepo, « Los hijos de Antonio Nariño », Academia de Historia de Cundinamarca (consulté le )
  4. a et b (es) « El caso del medallón de Magdalena Ortega de Nariño », Revista Credencial Historia, no 48,‎ (lire en ligne)