Alix Bressant

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Alix Bressant
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
NiceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Eugénie Alix BressantVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Alix d’Artigues, princesse KotchoubeyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Conjoint
Enfants
Mikhail Mikhailovich Kochubey (d)
Lev Mikhailovich Kochubey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Eugénie Alix Bressant dite Alix Bressant ou Mlle Bressant, née à Paris le [1] et décédée à Nice le [2],[3], est une comédienne et une romancière française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Eugénie Alix Bressant est la fille de Prosper et Elisabeth Bressant, tous deux comédiens. Elle débute en au théâtre du Vaudeville, dans les Dettes du Cœur, une comédie d’Auguste Maquet[4]. Puis elle joue de 1861 à 1865 au théâtre du Gymnase avant de partir en tournée en Russie.

En 1867, alors pensionnaire au théâtre impérial Michel, elle se marie à Saint-Pétersbourg avec le prince Mikhaïl Viktorovitch Kotchoubeï[5] avec qui elle aura cinq enfants. Devenue veuve en 1873, elle repart s'installer à Paris et épouse cinq ans plus tard[6] le baron Paul-Adrien d'Artigues, préfet de l'Ariège.

À partir de son premier mariage, Alix Bressant cessa de monter sur scène et s'occupa de littérature. Elle fera publier quelques ouvrages d'abord sous son nom de jeune fille, puis sous celui de princesse Kotchoubey et enfin sous celui de Mme d'Artigues.

Œuvre[modifier | modifier le code]

sous le nom d'Alix Bressant
  • 1865 : Une Paria, Paris, Serrière éditeur, 1 volume in-18[7]
  • 1867 : Gabriel Pinson, Paris, E. Dentu éditeur, 1 volume in-18
sous le nom d'Alix Kotchoubey
  • 1871 : Oh ! dites lui, mélodie transcripte pour piano par A. Cramer, Paris, Maison G. Flaxland, partition de 5 pages[8]
  • 1874 : Le Manuscrit de Mademoiselle Camille, Paris, E. Dentu éditeur, 1 volume in-12
sous le nom d'Alix d'Artigues
  • 1881 : Lettres de femmes, Paris, G. Carpentier éditeur, 1 volume in-12[9]

Sources[modifier | modifier le code]

  • Les femmes qui écrivent : Alix Bressant « Le Gaulois » , page 2
  • Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, Genève, Bibliothèque de la Revue Universelle Internationale Illustrée, 1912[10]
  • Alix Bressant en huit poses, six en pied, deux assis par Eugène Disdéri au musée d’Orsay

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fiche de naissance (vue 47/51). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil reconstitué de 1838.
  2. Acte de décès à Nice, n° 3155, vue 358/450.
  3. « Alix Bressant (1838-1909) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  4. Georges d’Heylli, Histoire d’un comédien — Bressant, 4 février 1877, Le Figaro, supplément littéraire du dimanche
  5. Connu en France sous l'orthographe de « Michel Kotchoubey ».
  6. Acte de mariage n° 782 du 25 octobre 1878 (vue 9/19). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 8ème arrondissement, registre des mariages de 1878.
  7. Une Paria lire en ligne sur Gallica.
  8. La Gerbe mélodique lire en ligne sur Gallica.
  9. Lettres de femmes lire en ligne sur Gallica.
  10. Article Bressant, Mlle Alix. Dictionnaire des comédiens français, 1er volume, A à D, p. 242, lire en ligne sur Gallica

Liens externes[modifier | modifier le code]