Linyphia triangularis

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Linyphia triangularis
Description de cette image, également commentée ci-après
Linyphia triangularis de Mannheim
Classification WSC
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Chelicerata
Classe Arachnida
Ordre Araneae
Sous-ordre Araneomorphae
Famille Linyphiidae
Genre Linyphia

Espèce

Linyphia triangularis
(Clerck, 1757)

Synonymes

  • Araneus triangularis Clerck, 1757
  • Aranea montana Linnaeus, 1758
  • Araneus albini Scopoli, 1763
  • Aranea pinnata Ström, 1768
  • Aranea resupina sylvestris De Geer, 1778
  • Linyphia walckenaeri Risso, 1826
  • Linyphia macrognatha Menge, 1866
  • Linyphia pinnata juniperina Kolosváry, 1933

Linyphia triangularis, la Linyphie triangulaire, est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Linyphiidae[1].

Distribution[modifier | modifier le code]

Cette espèce se rencontre en zone paléarctique[1]. Elle a été introduite aux États-Unis.

Description[modifier | modifier le code]

Linyphia triangularis
Linyphia triangularis
Linyphia triangularis

Le corps du mâle est uniformément brunâtre.

Les mâles mesurent de 5 à 7 mm et la femelle 6 mm[2].

Toile[modifier | modifier le code]

Cette araignée tisse une toile horizontale dans des buissons ou des haies en automne, et mange les insectes qui s'y prennent en attendant au-dessous[3].

Systématique et taxinomie[modifier | modifier le code]

La sous-espèce Linyphia triangularis juniperina[4] a été placée en synonymie avec Linyphia triangularis par Breitling, Bauer, Schäfer, Morano, Barrientos et Blick en 2016[5].

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • Clerck, 1757 : Svenska spindlar, uti sina hufvud-slågter indelte samt under några och sextio särskildte arter beskrefne och med illuminerade figurer uplyste. Stockholmiae, p. 1-154.

Aspect[modifier | modifier le code]

Le corps de cette araignée atteint une taille de 0.5 à 0.7 cm. L'abdomen est rayé de blanc sur les côtés, une bande médiane gris-brun dentelée sur les côtés en traverse la face dorsale. Les pattes sont de longueur moyenne[6].

Habitat[modifier | modifier le code]

Cette araignée est très commune et on peut la trouver dans les espaces vitaux très divers, autant en forêt qu'en bordure de chemin, dans les prairies sèches et dans les jardins. Les araignées adultes sont observables principalement d'août à octobre[6].

Mode de vie[modifier | modifier le code]

La Nérienne tisse sa toile très caractéristique sur des branches basses ou des hautes herbes. Elle s'installe le ventre vers le haut sous la nappe et attend que les insectes volant se piègent dans les fils tendus par-dessus et tombent sur la nappe, elle se précipite toute suite et prend sa proie à travers la soie. En septembre, période de l’accouplement, les mâles s'installent sur les toiles des femelles qui acceptent ces hôtes et de violent combats se déclenchent entre les mâles pour les meilleures places. L’accouplement se réalise après longs rituels de parade[6].

Développement[modifier | modifier le code]

Les jeunes araignées, très petits, partent du cocon maternel peu de temps après leur naissance en se laissant porter par le vent sur les fils de soie pendant les jours d'automne[6].

Particularité[modifier | modifier le code]

C'est essentiellement en automne, lorsque les brumes matinales se déposent sur les légers fils de soie, que les toiles de Nériennes sont visibles[6].

La toile suspendue typique de ces araignées se compose d'une nappe de soie épaisse au-dessus de laquelle est tendu un réseau bas de fils se croisant en tous les sens, pour augmenter les chances d’attraper les proies[6].


Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b World Spider Catalog (WSC). Musée d'histoire naturelle de Berne, en ligne sur http://wsc.nmbe.ch. doi: 10.24436/2, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. unibe
  3. Marriott, Summary for Linyphia triangularis (Araneae). Spider and Harvestman Recording Scheme website.
  4. Kolosváry, 1933 : Beiträge zur Faunistik und Ökologie der Tierwelt der ungarländischen Junipereten. Zeitschrift für Morphologie und Ökologie der Tiere, vol. 28, p. 52-63.
  5. Breitling, Bauer, Schäfer, Morano, Barrientos & Blick, 2016 : Phantom spiders 2: More notes on dubious spider species from Europe. Arachnologische Mitteilungen/Arachnology Letters, vol. 52, p. 50-77.
  6. a b c d e et f Guides Natures, Insectes, Hachette, , 191 p., p. 172