La Sylvanire ou la Morte-vive (Honoré d'Urfé)
La Sylvanire ou la Morte-vive est un drame en cinq actes, avec un prologue et des chœurs d'Honoré d'Urfé, datant de 1625. La pièce a été publiée en 1627, après la mort de l'auteur.
Cette fable bocagère, dédiée à Marie de Médicis, est la dernière des œuvres d'Honoré d'Urfé.
Contenu de la pièce[modifier | modifier le code]
Les bergers Aglante et Tirinte sont amoureux de la belle et vertueuse Sylvanire que son père, Ménandre, a promise au riche Théante. Malgré les conseils d'Hylas, Sylvanire n'est pas prête pour l'amour. Alciron donne à Tirinte un miroir fourni par le druide Climanthe. Offert à Sylvanire, ce miroir magique la plonge bientôt dans une mort apparente. Elle a juste le temps d'avouer son amour pour Aglante, et son désir de s'unir à lui avant de mourir. Ses parents acceptent, puis on enterre la morte-vive. Aglante la sauve du déshonneur, quand Alciron et Tirinte la sortent de son tombeau et de son sommeil. La bergère Fossinte demande à épouser Tirinte, que le conseil des druides vient de condamner à mort.
La Sylvanire ou la Morte-vive est également le titre d'une tragi-comédie de Jean Mairet (1604-1686), créée en 1630.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- La Sylvanire ou la Morte-vive, fable bocagère d'Honoré d'Urfé, édition critique, introduction et notes de Laurence Giavarini, Toulouse, Société de littératures classiques, 2000
Liens externes[modifier | modifier le code]
- La Sylvanire, ou La morte-vive, fable bocagère de Messire Honoré d'Urfé, lire en ligne sur Gallica
- La Sylvanire, ou La morte-vive, tragi-comédie pastorale de Jean Mairet, lire en ligne sur Gallica