L'Homme d'à côté (film, 2009)
Titre original | El hombre de al lado |
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Réalisation | Mariano Cohn et Gaston Duprat |
Scénario | Andres Duprat |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Aleph Media Cinema Uno Television Abierta Felei Cooperativa |
Pays de production | Argentine |
Genre | Comédie |
Durée | 110 minutes |
Sortie | 2009 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
L'Homme d'à côté (El hombre de al Lado) est un film argentin réalisé par Mariano Cohn et Gaston Duprat tourné dans la Maison Curutchet, unique œuvre de Le Corbusier sur le continent sud-américain.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : L'Homme d'à côté
- Titre original : El hombre de al Lado
- Réalisation : Mariano Cohn et Gaston Duprat
- Scénario : Andres Duprat
- Musique : Sergio Pangaro
- Photographie : Mariano Cohn et Gaston Duprat
- Son : Ricardo Piterbarg
- Montage : Jeronimo Carranza
- Décors et Costumes : Lorenan Llaneza
- Pays d'origine : Argentine
- Langues : Espagnol
- Producteur : Fernando Sokolowicz
- Production : Aleph Media S.A.
- Coproduction : Cinema Uno S.A., Television Abierta S.A. et FELEI Cooperativa Ltda.
- Société de distribution : France Bodega Films
- Format : couleur — 35 mm — 1.85:1 — son stéréo Dolby
- Genre : Comédie
- Durée : 110 minutes
- Date de sortie : France :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Daniel Araoz : Victor
- Rafael Spregelburd : Leonardo
- Eugenia Alonso : Ana
- Loren Acuña
- Inés Budasi
- Eugenio Scopel
- Débora Zanolli
- Valeria Correa
- Enrique Gagliesi
- Rubén Guzman
- Juan Carlos Bordeau
- Marina Horowitz
Notes des réalisateurs
[modifier | modifier le code]Le jeu des contraires
[modifier | modifier le code]« Nous voulions raconter un conflit où ni la justice ni la police ne peuvent intervenir. Ici tout doit se régler à l’amiable, d’homme à homme.
Leonardo habite une maison très pensée et plastiquement équilibrée. Séparé de son voisin par le mur mitoyen de sa cour, il n’a aucun contact avec lui jusqu’à ce que celui-ci décide de percer une fenêtre. C’est alors que les deux personnages se découvrent. Ils prennent conscience d’eux-mêmes dans le regard de l’autre et c’est là que commencent les problèmes. Le film est comme une boule de neige : un léger conflit s’amplifie petit à petit jusqu’à un final inattendu.
Leur personnalité, leur culture et leur langage sont à l’opposé. Victor, avec sa séduction amicale et sa voix suave, est plein de détermination et de tempérament. En revanche, Leonardo, qui a pourtant un grand aplomb et même une certaine arrogance dans son travail, n’arrive pas à se faire respecter dans la vie. C’est le cas avec sa femme qui le domine et sa fille qui ne l’écoute pas. S’il cherche à s’affirmer, il est finalement très faible dans la négociation.
Pourtant ces personnages antagonistes ne sont pas sans nuances. Nous tenions à ce qu’ils deviennent parfois imprévisibles et échappent à leur stéréotype. C’est aussi pour cela que l’identification est fluctuante. Nous voulions que l’empathie varie d’un personnage à l’autre, pour traduire la complexité de la réalité. »
Choix des interprètes
[modifier | modifier le code]« L’idée de réunir Rafael Spregelburd et Daniel Araoz participe un peu de la même idée. Ils sont issus de mondes différents : le théâtre pour Rafael, la télévision pour Daniel. Nous savions que Daniel porterait à merveille le personnage de Victor. Charismatique, dévastateur, il est doté d’une voix et d’une physionomie impressionnantes. Quant à Rafael, nous connaissions son travail au théâtre et nous étions impatients de voir ce que donnerait la rencontre. Nous les avons réunis pour un essai et il s’est tout de suite passé quelque chose. »
L’humour
[modifier | modifier le code]« On ne s’est jamais dit : « Là, on va faire une scène drôle ». Les scènes sont naturellement cocasses du fait de la tension engendrée par cette situation. Les personnes qui ont vu le film sont d’accord pour dire qu’il dérange : lorsque l’on rit, c’est un peu par gêne. C’est un rire intérieur, parce que le film met à jour la double morale bourgeoise du spectateur. »
Le choix de la maison
[modifier | modifier le code]« Tourner dans la Maison Curutchet était l’idéal parce que cela accentuait le conflit de voisinage. Ce n’est pas pareil de faire un trou dans une maison quelconque ou dans un chef d’œuvre de l’architecture mondiale. Nous voulions aussi en faire un personnage à part entière, et non un simple décor. Il y a beaucoup de scènes où la maison est seule, sans personnage. La plasticité, la lumière et la qualité spatiale de cette maison sont infernales ! »
Distinctions
[modifier | modifier le code]- France Rencontres des Cinémas d'Amérique Latine de Toulouse 2010 : Prix du Public
- Argentine Prix Sud 2010 :
- Meilleur film
- Meilleurs réalisateurs (Mariano Cohn et Gastón Duprat)
- Meilleur scénario original (Andrés Duprat)
- Meilleur acteur (Daniel Aráoz)
- Meilleur espoir masculin (Daniel Aráoz)
- Meilleure musique originale (Sergio Pangaro)
- Argentine Festival International de Mar del Plata 2010 : Meilleur Film Argentin
- États-Unis Festival de Sundance 2010 : Meilleure Photographie (Mariano Cohn et Gaston Duprat)
Sources
[modifier | modifier le code]Thomas Sotinel, « "L'Homme d'à côté" : le bobo, la brute et Le Corbusier », sur Le Monde, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Site du film