Kilogrammètre
Le kilogrammètre (symbole : kgm) est une ancienne unité de travail mécanique n'appartenant pas au Système international d'unités (SI). Un kilogrammètre représente le travail nécessaire à l’élévation d’une masse d’un kilogramme à la hauteur d’un mètre[1]. L'unité de puissance associée est le kilogrammètre par seconde (kgm/s). Proposé par les mathématiciens et ingénieurs Navier et Poncelet[2] vers 1838[précision nécessaire], il est enseigné en France jusqu'en 1961, période à laquelle les unités du SI sont adoptées[3] : joule, newton, watt, etc. La notation 1k×m ou 1km était utilisée par Navier[1].
Équivalences[modifier | modifier le code]
- 1 kgm = 3,703 7 × 10−6 ch h
- 1 kgm = 9,806 65 × 107 erg
- 1 kgm = 7,233 0 ft lb
- 1 kgm = 9,806 65 J
- 1 kgm = 2,343 0 × 10−3 kcal
- 1 kgm = 2,724 1 × 10−6 kWh
Notes et références[modifier | modifier le code]
- H. Resal, Éléments de mécanique : rédigés d'après les programmes d'admission pour l'École polytechnique adoptés par l'Université impériale, …, extraites des leçons de mécanique physique, professées de 1838 à 1848, à la faculté des sciences de Paris, par M. Poncelet, Mallet-Bachelier, (lire en ligne), p. 51
- Alexandre Baudrimont, Dictionnaire de l'industrie manufacturière, commerciale et agricole, vol. 9, J. B. Baillière, (lire en ligne), p. 12
- Le 3 mai 1961, le Système international d'unités est rendu légal en France avec la publication du décret n° 61-501.