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Jules Maret-Leriche

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Jules Maret-Leriche
Portrait photographique par Madame Moriss.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Rédacteur à
Le Nain jaune, Revue des races latines (d), Le Gaulois, Le Magasin des familles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jules Maret-Leriche, né le à Paris 11e où il est mort le à Neuilly-sur-Seine, est un journaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Initialement attaché aux beaux-arts sous le Second Empire, Maret-Leriche a succédé à Barbey d'Aurevilly comme critique dramatique au Nain jaune[1]. Il a collaboré à une multitude de périodiques : le Gaulois, la Revue et Gazette musicale, la Revue des races latines (d) Voir avec Reasonator, Le Magasin des familles (d) Voir avec Reasonator, le Censeur universel, l’Orphéon, la Comédie, la Presse théâtrale, musicale et artistique, la Réforme musicale, la Célébrité, le Moniteur des Expositions, etc[2].

Parmi les petits journalistes. Il s’est fait principalement l’historiographe des théâtres subventionnés, faisant l’inventaire des grandes scènes, notamment de l’Odéon et de la Comédie Française, en comptes-courants, supputant leurs travaux, proportionnant le nombre de représentations, les parts du temps consacré au genre, les passant au crible des circulaires ministérielles et des clauses des cahiers des charges[3].

Également correspondant de la Presse de Londres, de la Fédération Artistique de Bruxelles, on lui doit, entre autres brochures, des travaux statistiques sur le théâtre et sur les expositions, une Réforme administrative du théâtre en France, un Avenir financier des Expositions, etc[3].

Esprit militant et positif, il a élargi son intérêt à d’autres questions, et contribué à la fondation de l’Académie d’aérostation et aux progrès de la crémation en France[1], voire milité pour les droits des animaux[4][a].

Jugements[modifier | modifier le code]

« C’était un écrivain brillant mais d’une trop grande modestie, un lettré spirituel et d’une rare originalité d’idées. Sa verve caustique, l’abondance de ses connaissances, toujours présentées sans pédantisme, dans une forme si joliment française et si personnelle, faisaient de chacun de ses articles, une page de littérature ou de critique[1] »

Publications[modifier | modifier le code]

  • Les Expositions d’art au XIXe siècle, Paris, L’auteur, , 73 p., in-8º (OCLC 759622964).
  • Les Matinées littéraires et la société de patronage des auteurs dramatiques inconnus fondées par M.H. Ballande : aux théâtres de la Gaîté et de la Porte-Saint-Martin, complément d'instruction publique par le théâtre, étude, Paris, Librairie théâtrale, , 36 p., in-8º (OCLC 759744493).
  • De l’avenir financier des expositions nationales des beaux-arts sous le règne de Napoléon III, Paris, C. Donniol, , in-8º (OCLC 461363787).
  • Marie, Ève et sa descendance, réhabilitation de la femme, Paris, Humbert, , 47 p., in-16 (OCLC 458084836).
  • Vues des monumens antiques de Naples gravées à l'aqua-tinta : accompagnées de notices et de dissertations, Paris, Bruère, , iv, 110 p., 60 pl. (OCLC 801707148)
  • Les Expositions posthumes : Paul Delaroche. Ary Scheffer. E. Delacroix. H. Flandrin, Paris, Librairie artistique et théâtrale, [s.d.], 15 p., in-8º (OCLC 27375035).
  • Notice biographique sur Mme Arnould-Duplessy, de la Comédie-française, Paris, Bureau du Musée biographique, , 12 p., in-8º (OCLC 458084840).
  • Les Chiens, Paris, F. Humbert, , 107 p., in-18 (OCLC 458084815, lire en ligne sur Gallica).
  • Les Expositions d’art au XIXe siècle, Paris, Schiller, , 71 p., in-8º (OCLC 762823311, lire en ligne sur Gallica).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Son ouvrage intitulé les Chiens lui a valu une médaille de bronze de la Société protectrice des animaux[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Les Disparus », Journal des artistes, Paris, no 35,‎ , p. 4 (ISSN 1261-5668, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  2. a et b A. Andréi, « Théâtres de Paris », L’Écho de Paris, Paris, no 1,‎ , p. 3 (ISSN 1153-3455, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  3. a et b Léon Rossignol (ill. Étienne Carjat), « Maret Leriche », dans Nos petits journalistes, Gosselin, , 168 p., in-18 (OCLC 613241985, lire en ligne sur Gallica), p. 165.
  4. À bas la muselière ! : pétition de messieurs les chiens et leurs maitres, adressée à M. le Préfet de police, Paris, Librairie théâtrale, , 7 p., in-8º (OCLC 458084808, lire en ligne sur Gallica).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]