Jean-Adam Seupel

Biographie
Naissance	26 août 1662; Strasbourg
Décès	4 février 1717 (à 54 ans); Strasbourg
Nationalité	Saint-Empire romain germanique (ville impériale libre de Strasbourg) jusqu'en 1681; France après 1681
Activités	Graveur sur cuivre, peintre

Jean-Adam Seupel (Johann-Adam Seupel) est un peintre et graveur en taille douce autodidacte strasbourgeois, né à Strasbourg le 26 août 1662, et mort dans la même ville le 4 février 1717.

Biographie

Jean-Adam Seupel est le fils de Johann-Jacob Seupel, orfèvre strasbourgeois, reçu maître en 1643. Il a eu pour modèle les grands graveurs français comme Robert Nanteuil et Gérard Edelinck.

Jean-Adam Seupel était de constitution délicate et ne semble pas avoir quitté Strasbourg. Il peut être considéré comme un autodidacte^[1]. Son style marque une époque nouvelle, fort différent de la gravure alsacienne. Il commence en 1677 par un Specimen artis chalcographicæ en six planches^[2].

Jean-Adam Seupel est connu essentiellement pour ses gravures. Il a réalisé plus de 50 portraits gravés qui représentent le plus souvent les hommes qui ont joué un rôle important au début de la période française :

Noël Bouton marquis de Chamilly, lieutenant général des armées du roi, gouverneur de Strasbourg (1694),
Guillaume-Egon de Fürstenberg, évêque de Strasbourg,
Jacques Tarade, ingénieur militaire, directeurs des fortifications de l'Alsace,
Daniel Richshoffer, notable strasbourgeois qui a négocié la reddition de la ville avec Louvois,
Ulrich Obrecht, prêteur royal,
Léopold-Louis, comte de Palatinat-Veldenz (1692),
Joh. Henricus Boeckerus,
Johann Leonhard Fröreisen,
Louis XIIII, roy de France,
Sebastian Schmidt,
Iohannes Iacobus Wagner,
Ioh. Theob. Heinrici,
Johann Jonas von Mylius,
François Reiseissen (1631-1710), plusieurs fois ammestre,
Friedrich Binder,
Johannes Rebhanius,
Huldericus ab Eyben (Hulderich von Eyben),
Josias Staedel, imprimeur.

Il a aussi gravé des plans et des vues de sa ville natale, en particulier une belle façade de sa cathédrale. Il a exécuté des illustrations pour les Chroniques de Koenigshoven éditée par Schilter, en 1698^[3]^,^[4], une pompe funèbre de la comtesse de Hanau-Lichtenberg.

Notes et références

↑ Haug 1924, p. 70
↑ Reuss 1898, p. 273
↑ L. Dacheux, « La Chronique de la maison de l’Œuvre Notre-Dame à Strasbourg (Die Chronicka uff Unser-Frauen-Haus) », Bulletin de la Société pour la conservation des monuments historiques d'Alsace, vol. 12,‎ 1886, p. 90-99 (lire en ligne)
↑ (de) Jakob Twinger von Königshofen (1346-1420), Die alteste teutsche sowol allgemeine als insonderheit elsassische und strassburgische Chronicke von Jakob von Kønigshoven, brieftern in Strassburg, von Anfang der Welt biss ins Jahr nach Christi Geburth 1386 beschrieben, anjetzo zum ersten Mal heraus und mit historischen Anmerckungen in Truck gegeben von D. Johann Schiltern, Strasbourg, Josias Städel, 1698, 1172 p. (lire en ligne), 8 gravures, plan de Strasbourg en 1680 par Jean-Adam Seupel, index et table générale (151 pages)

Annexes

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Bibliographie

(de) Johann Rudolf Füssli, Allgemeines KünstlerLexicon, Zurich, Heidegger und Compagnie, 1763 (lire en ligne), p. 708
(de) Georg Kaspar Nagler, « Seupel, Johann Adam », dans Neues allgemeines Künstler-Lexicon oder Nachrichten aus dem Leben und den Werken der Maler, Bildhauer, Baumeister, Kupferstecher, Formschneider, Lithographen, Zeichner, Medailleure, Elfenbeinarbeiter, etc., vol. 16 Schoute-Sole, Munich, E. A. Fleischmann, 1846 (lire en ligne), p. 309
Charles Le Blanc, « Seupel, Jean-Adam », dans Manuel de l'amateur d'estampe, t. 3, Paris, F. Viewg libraire-éditeur, 1888 (lire en ligne), p. 494
Rodolphe Reuss, L'Alsace au XVII^e siècle, t. 2, Paris, Librairie Émille Bouillon éditeur, 1898 (lire en ligne), p. 272-273
(de) Hermann Hieber, Johann Adam Seupel, ein deutscher Bildnisstecher im Zeitalter des Barocks, Strasbourg, J. H. Ed. Heitz (Heitz & Mündel), 1907, 42 p. (lire en ligne)
Édouard Sitzmann, « Seupel, Jean-Adam », dans Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, t. 2, Rixheim, F. Sutter, 1910 (lire en ligne), p. 773
Hans Haug, « Le style Louis XIV à Strasbourg. Essai sur la transition entre la « manière allemande » et le « goût français » », Archives alsaciennes d'histoire de l'art, vol. 3,‎ 1924, p. 69-71 (lire en ligne)
Victor Beyer, « Seupel Jean-Adam », dans Nouveau Dictionnaire de Biographie alsacienne, t. 35, Strasbourg, Fédération des Sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, 2000 (lire en ligne), p. 3622
(en) Friedrich Wilhelm Heinrich Hollstein, German engravings, etchings and woodcuts. Ca.1400–1700, vol. 59 Johann Adam Seupel to Söckler, Rotterdam, Giulia Bartrum, 2001

Liens externes

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Europeana.eu : Seupel, Johann Adam
Geneanet : Johann Adam Seupel

[1] Haug 1924, p. 70

[2] Reuss 1898, p. 273

[3] L. Dacheux, « La Chronique de la maison de l’Œuvre Notre-Dame à Strasbourg (Die Chronicka uff Unser-Frauen-Haus) », Bulletin de la Société pour la conservation des monuments historiques d'Alsace, vol. 12,‎ 1886, p. 90-99 (lire en ligne)

[4] (de) Jakob Twinger von Königshofen (1346-1420), Die alteste teutsche sowol allgemeine als insonderheit elsassische und strassburgische Chronicke von Jakob von Kønigshoven, brieftern in Strassburg, von Anfang der Welt biss ins Jahr nach Christi Geburth 1386 beschrieben, anjetzo zum ersten Mal heraus und mit historischen Anmerckungen in Truck gegeben von D. Johann Schiltern, Strasbourg, Josias Städel, 1698, 1172 p. (lire en ligne), 8 gravures, plan de Strasbourg en 1680 par Jean-Adam Seupel, index et table générale (151 pages)

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