Hottungo
Cet article est une ébauche concernant une fête et le Niger.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Cet article est orphelin. Moins de trois articles lui sont liés ().
Vous pouvez aider en ajoutant des liens vers [[Hottungo]] dans les articles relatifs au sujet.
Le Hottungo[1], ou fête des éleveurs, est célébré au Niger chaque année pour fêter le retour des animaux (vaches et petits ruminants), partis pour une longue période de transhumance, et aussi pour créer un cadre de retrouvailles et d'échanges entre les communautés d'agriculteurs et d'éleveurs vivants en harmonie dans la même zone du pays[2].
Objectifs du Hottungo[modifier | modifier le code]
Cette fête a pour objectif de créer un cadre de concertation et d’échanges culturels entre les différentes communautés pastorales et agropastorales. Il vise à:
- Rechercher des solutions consensuelles aux différents conflits entre agriculteurs et éleveurs ;
- Sensibiliser les éleveurs et acteurs impliqués dans la mobilité pastorale pour une bonne cohabitation ;
- Sensibiliser les éleveurs pour un meilleur comportement vis-à-vis du conflit du nord ;
- Identifier les meilleurs éleveurs qui se sont faits distinguer pour une bonne conduite de leur troupeau en vue de les récompenser.
Le Hottungo se fête chaque année dans la première quinzaine du mois de février coïncidant avec le retour des animaux de la transhumance.
Célébration de la fête du Hottungo[modifier | modifier le code]
Célébré chaque année, le Hottungo permet de réunir les communautés nomades et sédentaires en vue de renforcer les liens d'unité, de dialogue et de sécurité entre ces populations. Durant cette fête, sont exposés non seulement les produits issus de l'agriculture et de l'élevage, mais aussi la diversité culturelle de cette zone[3].
Produits exposés[modifier | modifier le code]
Sont exposés, les produits issus de la transformation des produits agricoles présentés par les femmes et les hommes; les activités culturelles, les vaches, les moutons, les chèvres bien nourris.
Messages véhiculés au cours de la fête[modifier | modifier le code]
Plusieurs thèmes sont développés durant cette fête notamment la coexistence pacifique entre les agriculteurs et les éleveurs vivants en grand nombre dans la zone; la sensibilisation des éleveurs de bien respecter les couloirs de passage[4] qui leur sont réservés; la sensibilisation aussi des agriculteurs pour finir leurs travaux champêtres aux dates fixés afin de mettre leurs produits en sécurité et de libérer les champs[5].
Récompenses[modifier | modifier le code]
Lors de cette fête, sont récompensés[6] :
- Les meilleures éleveurs ;
- Les meilleures agriculteurs ;
- Les éleveurs qui se sont distingués par la bonne conduite de leurs troupeaux ;
- Les meilleures décorations ;
- les meilleures tenues traditionnelles.
Galerie[modifier | modifier le code]
-
Produits alimentaires exposés lors de la fête -
Défilé des agriculteurs montrant leur savoir faire -
Taureau de race Azawak exposé -
Brebis de race ballami exposé -
Femmes peulhs à la fête de Hottungo -
Une tente peulh décorée -
Une tente peulh décorée -
Une jeune mariée peulh et ses accompagnatrices -
Des calebasses ornées au Boboye au Niger -
Edition de hottungo 2019 au Boboye au Niger
Références[modifier | modifier le code]
- « Célébration de la Fête des éleveurs ou ‘’Hottungo’’ à Birni’ N’Gaouré : Promouvoir le pastoralisme et la cohésion sociale », sur Nigerdiaspora : Les Nouveles du Pays (consulté le ).
- ONEP, « 2ème édition de la Fête des éleveurs ou ‘’Hottungo’’ à Birni N’Gaouré : Renforcer la pratique du vivre ensemble » (consulté le )
- « Première édition de la fête des éleveurs appelée Hottungo à Birni N’Gaouré | Agence Nigérienne de Presse », sur www.anp.ne (consulté le )
- « coderural-niger.net/spip.php?a… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « 2ème édition du Hottungo (fête des éleveurs ) – MAG/EL » (consulté le )
- « Célébration de la Fête des éleveurs ou ’’Hottungo’’ à Birni’ N’Gaouré : Promouvoir le pastoralisme et la cohésion sociale », sur aniamey.com (consulté le )
