Henry Drummond (1786–1860)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henry Drummond
Henry Drummond en 1857 (gravure).
Fonctions
Membre du 18e Parlement du Royaume-Uni
18e Parlement du Royaume-Uni (d)
West Surrey (en)
-
Membre du 17e Parlement du Royaume-Uni
17e Parlement du Royaume-Uni (d)
West Surrey (en)
-
Membre du 16e Parlement du Royaume-Uni
16e Parlement du Royaume-Uni (d)
West Surrey (en)
-
Membre du 15e Parlement du Royaume-Uni
15e Parlement du Royaume-Uni (d)
West Surrey (en)
-
Membre du 4e Parlement du Royaume-Uni
4e Parlement du Royaume-Uni (d)
Plympton Erle (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
Albury Park (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Mère
Anne Dundas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Henrietta Hay-Drummond (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Louisa Drummond (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Henry Drummond () est un banquier, homme politique et écrivain anglais, connu comme l'un des fondateurs de l'Église catholique-apostolique ou irvingienne, après avoir été un des soutiens du Réveil genevois et français.

Biographie[modifier | modifier le code]

L'église catholique-apostolique construite à Albury Park en 1840, pour Drummond.

Henry Drummond est né à The Grange, près de Northington, dans le Hampshire. Il est le fils aîné de Henry Drummond, un éminent banquier de Londres et membre du parlement ; sa mère était Anne Dundas, fille de Henry Dundas. Il a fait ses études à Harrow et à Christ Church college, à Oxford, sans obtenir aucun diplôme[1]. Son nom est lié à l'Université par le biais de la chaire d'économie politique qu'il y a fondée en 1825.

Il entre au Parlement en 1810 comme député de Plympton Erle et s'investit immédiatement très activement dans presque tous les domaines de la politique. Quoique viscéralement indépendant et souvent excentrique dans ses opinions, il s'est le plus souvent aligné sur les positions du Parti Conservateur. Ses discours[2], souvent presque inaudibles, étaient généralement lucides et informatifs, et parfois caustiques et sévères. Il a été nommé shérif du Surrey pour 1826[3].

En 1817, à Genève, il rencontre Robert Haldane et prend sa suite comme soutien du Réveil, dans sa lutte contre le socinianisme de l'église officielle de cette ville. Il finance la "Société continentale", qui emploie plusieurs évangélistes francophones itinérants, dont Henri Pyt. Vers la fin de sa vie, il a été intimement liée à l'origine et la propagation de l'Église catholique-apostolique, qu'Edward Irving et d'autres avaient fondée en 1826. Il contribue très généreusement au financement de la nouvelle église, dont il devient l'un des principaux officiels, étant d'abord ordonné comme l'Ange de la Congrégation d'Albury et par la suite appelé comme "apôtre" pour l’Écosse et la Suisse. Il est ainsi, avec les autres "apôtres" et les "prophètes", responsable de son élaboration théologique.

En , il est élu fellow de la Royal Society [4]. Partenaire senior de la Charing Cross Bank, il prend sa retraite en 1843. De 1847 jusqu'à sa mort, il a représenté le West Surrey au parlement.

Il décède en 1860.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Henry Drummond s'est passionné pour les sujets religieux, et a publié des livres et des brochures sur l'interprétation des prophéties, la circulation des Livres apocryphes et les principes du christianisme. Ses publications incluent des écrits apologétiques en faveur de l'Église catholique apostolique. Il a publié en 1846 une Histoire des familles nobres britanniques . Il a également publié en 1851 les Principes des Édifices de culte et de l'Ornement, imprimés de manière anonyme par Thomas Bosworth[5].

Famille[modifier | modifier le code]

Drummond avait épousé sa cousine Lady Henrietta Hay Drummond, fille de Robert Hay-Drummond, 10e comte de Kinnoull. Ils eurent trois fils, tous morts avant lui, et deux filles.

Hommages et postérité[modifier | modifier le code]

Il y a une rue près de Melbourne à Carlton North, Victoria, qui a été revendiquée comme nommée d'après lui, mais le Conseil local considère qu'il s'agit de Thomas Drummond (1797-1840), l'inventeur écossais, ingénieur et cartographe.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Flegg, Columba Graham. "Drummond, Henry". Oxford Dictionary of National Biography (online ed.). Oxford University Press. doi:10.1093/ref:odnb/8067 lire en ligne (abonnement nécessaire).
  2. Speeches in Parliament and Some Miscellaneous Pamphlets of the Late Henry Drummond, Esq. Lord Lovaine ed. 2 vol. 1860, lire en ligne
  3. « DRUMMOND, Henry II (1786-1860), of The Grange, Hants and Albury Park, nr. Guildford, Surr. », History of Parliament Online (consulté le )
  4. « Library and Archive Catalogue », Royal Society (consulté le )
  5. [1]

Liens externes[modifier | modifier le code]