Gymnogène d'Afrique
Polyboroides typus
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Chordata |
| Sous-embr. | Vertebrata |
| Classe | Aves |
| Ordre | Accipitriformes |
| Famille | Accipitridae |
| Genre | Polyboroides |
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 12/06/2013
Le Gymnogène d'Afrique (Polyboroides typus) est une espèce d'oiseaux de la famille des Accipitridae.
En 2021, l'UICN considère cette espèce comme de préoccupation mineure[1].
Description et éléments d'écologie[modifier | modifier le code]
Cet assez grand rapace a un port de tête assez particulier. Il mesure environ 65 cm de long pour une envergure de 120 à 160 cm[2]. Le ‘poids’ varie autour de 750 g, la femelle étant plus lourde que le mâle[3]. Les juvéniles sont distincts des parents jusqu’à leur 3è année[3]. Les adultes sont majoritairement gris. La queue noire est traversée par une large bande centrale blanche. Les plumes des ailes sont noires à leur extrémité. Le dessous de l’avant des ailes, le ventre, et les cuisses sont rayées de noire et blanc[2],[3]. Une partie du visage est assez nue, de couleur jaunâtre. Le bout du bec est noir, comme les yeux. Les juvéniles sont assez variables entre eux (polymorphisme), mais le dessus est généralement brun foncé avec des liserés rouges. C’est la face inférieure qui varie surtout. La nourriture est composée de noix de palmier, quelques lézards, et rongeurs, des petits oiseaux ainsi que des coléoptères[3],[4].
Le cri est plaintif et aigu, c’est souvent un uueeeeeee / uuiiiiiiiih.
Répartition[modifier | modifier le code]
L’espèce est originaire du continent africain. Elle n’est présente qu’au Sud du Sahara, mais est rencontrée dans presque toute cette zone. Elle est en effet absente uniquement de certains déserts comme celui namibien ou encore celui du Botswana[3]. Les gymnogènes d'Afrique fréquentent une grande variété d'habitats, les zones boisées humides, les lisières et les clairières, les savanes arborées, dans les paysages de collines pourvues de ravins boisés, dans les galeries d'arbres qui longent les rivières et les lacs, etc[4]. Ils n’apprécient pas trop la forêt dense ininterrompue, mais s'accommodent volontiers de zones partiellement déforestées par l’Homme.
Sous-espèces[modifier | modifier le code]
Il existerait deux sous-espèces à Polyboroides typus[5],
- Polyboroides typus pectoralis Sharpe, 1903
- Polyboroides typus typus A. Smith, 1829
Annexes[modifier | modifier le code]
Références taxinomiques[modifier | modifier le code]
- (en) Référence Congrès ornithologique international : Polyboroides typus dans l'ordre Accipitriformes
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Polyboroides typus dans Accipitriformes
- (en) Référence Catalogue of Life : Polyboroides typus A. Smith, 1829 (consulté le )
- (fr + en) Référence Avibase : Polyboroides typus (+ répartition)
- (en) Référence CITES : espèce Polyboroides typus Smith, 1829 (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Polyboroides typus Smith, 1829
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (fr) Référence Oiseaux.net : Polyboroides typus (+ répartition)
- (en) Référence Animal Diversity Web : Polyboroides typus
- (en) Référence NCBI : Polyboroides typus (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Polyboroides typus Smith, 1829 (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Polyboroides typus (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
Liste des références citées[modifier | modifier le code]
- BirdLife International (BirdLife International), « IUCN Red List of Threatened Species: Polyboroides typus », IUCN Red List of Threatened Species, (DOI 10.2305/iucn.uk.2016-3.rlts.t22695409a93508060.en, lire en ligne, consulté le )
- Ron Demey et Benoît. Paepegaey, Oiseaux de l'Afrique de l'Ouest (ISBN 978-2-603-02396-9 et 2-603-02396-9, OCLC 944442325, lire en ligne)
- « Gymnogène d'Afrique Polyboroides typus - African Harrier-Hawk », sur oiseaux.net (consulté le ).
- Georges Bouet, Oiseaux d'Afrique tropicale,
- « Polyboroides typus A. Smith, 1829 », sur itis.gov (consulté le ).
