Guillotine (jeu)

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Données clés
Auteur Paul Peterson
Illustrateur Quinton Hoover
Mike Raabe
Éditeur Halloween Concept
Date de 1re édition 1998
Autres éditeurs Darwin Project
Play Factory (2007)
Distributeurs
  • Belgique Hodin
  • Canada Valet de cœur
  • Suisse SwissGames
Format petite boîte à tiroir
Mécanismes collection
tactique
Thèmes révolution française
humour décalé
Joueur(s) 2 à 5
Âge À partir de 10 ans
Durée annoncée env. 30 minutes
habileté
physique

 Non
 réflexion
décision

 Oui
générateur
de hasard

 Oui
info. compl.
et parfaite

 Non

Guillotine est un jeu de société au format cartes à jouer où 2 à 5 joueurs s'affrontent pour devenir le bourreau le plus célèbre de la Révolution française. Le jeu est édité en anglais par Wizards of the Coast en 1998. La version française de Guillotine a été éditée pour la première fois par Halloween Concept dans sa gamme des P'tits jeux. Guillotine est depuis 2007 édité par la société Play Factory.

Contenu[modifier | modifier le code]

Le jeu est entièrement constitué de cartes :

  • 50 cartes Noble
  • 60 cartes Action
  • Livret de règle

Règles[modifier | modifier le code]

Mise en place[modifier | modifier le code]

On dispose 2 pioches, la pioche des cartes Action et la pioche des cartes Noble (Conciergerie) en laissant suffisamment de place pour une défausse pour chaque pioche. Chaque joueur pioche 5 cartes Action. On pioche les 12 premières cartes Noble de la Conciergerie et on les place face visible en ligne. Cette ligne constitue la file d'attente. La guillotine se trouve sur l'extrémité droite de la file d'attente.

Le joueur le plus jeune commence la partie puis la partie se joue dans le sens des aiguilles d'une montre.

Déroulement du jeu[modifier | modifier le code]

Chaque joueur à son tour doit

  • Jouer une carte Action (optionnel)
  • Récupérer le premier noble en tête de la file d'attente (à droite) et le poser devant lui.
  • Piocher une carte Action (même s'il n'en a pas joué)

C'est alors au joueur à sa gauche de jouer. Les joueurs jouent ainsi jusqu'à ce que la file d'attente soit vide. On commence alors une nouvelle manche (journée) en gardant ses cartes et la file d'attente est reconstituée avec une nouvelle série de 12 nobles.

Fin du jeu[modifier | modifier le code]

Le jeu se termine après trois manches (journées). À la fin de la troisième manche, chaque joueur comptabilise les points qu'il possède, le joueur qui a le plus de points gagne la partie.

Les cartes[modifier | modifier le code]

  • Les cartes Action : La plupart servent à altérer l'ordre de la file d'attente pour pouvoir récupérer le noble le plus intéressant. Il y a également des cartes pour gêner ses adversaires, ou gagner des points supplémentaires.
  • Les cartes Noble : Noble est un terme générique du jeu qui représente les nobles, les hommes de l'administration, les membres du clergé, les militaires et les gens du peuple qui ont péri durant la Révolution française. Chaque Noble est caractérisé par un nombre de points (de 1 à 5) qui peuvent également être négatifs lorsqu'il s'agit de gens du peuple. Certaines cartes peuvent également avoir un effet supplémentaire.

Règle optionnelle[modifier | modifier le code]

Les joueurs peuvent jouer autant de cartes Action qu'ils le souhaitent pendant leur tour pouvant ainsi réaliser des combinaisons. Par contre ils n'en piochent toujours qu'une à la fin de leur tour.

Controverse[modifier | modifier le code]

Le jeu a régulièrement eu des détracteurs qui considèrent qu'il va trop loin en utilisant un sujet comme les exécutions de la Révolution française avec autant de légèreté. C'est également ce décalage qui a fait une partie de son succès en plus de son extrême jouabilité. C'est une des raisons pour lesquelles l'éditeur a utilisé des visuels très dessin animé, humoristiques et que la décapitation n'est jamais évoquée ou montrée dans les cartes. C'est également la raison qui fait que les cartes Noble ne représentent pas que des nobles, mais toutes les membres de la société qui ont souffert de la révolution et qu'à part pour le Roi, la Reine et Robespierre, ils ne sont pas nommés pour ne pas peiner d'éventuels descendants.