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'''Gaston de Renty''' était un "gentilhomme d'affaires" du {{s|XVII|e}} à l'emploi du temps très chargé.
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'''Gaston de Renty''' était un "gentilhomme d'affaires" du {{s|XVII|e}} à l'emploi du temps très chargé.


"Bras droit de saint Vincent de Paul, " supérieur " et animateur de la Compagnie du Saint-Sacrement, il mène de front les entreprises les plus diverses : l'organisation des séminaires, l'œuvre des prisonniers, la création de l'Hôpital général ; l'hospice des vieillards, l'hôpital des forçats à Marseille, le secours des captifs au Levant, les missions d'Alger, de Tunis, de Madagascar, d'Irlande, et surtout l'entretien des missions récemment fondées au Canada et l'organisation des associations d'entraide pour les ouvriers tailleurs et cordonniers. Il court les provinces.
"Bras droit de saint [[Vincent de Paul]], "supérieur" et animateur de la [[Compagnie du Saint-Sacrement]], il mène de front les entreprises les plus diverses : l'organisation des séminaires, l'œuvre des prisonniers, la création de l'Hôpital général ; l'hospice des vieillards, l'hôpital des forçats à Marseille, le secours des captifs au Levant, les missions d'Alger, de Tunis, de Madagascar, d'Irlande, et surtout l'entretien des missions récemment fondées au Canada et l'organisation des associations d'entraide pour les ouvriers tailleurs et cordonniers. Il court les provinces.
Dans son château de Bény-Bocage, en Normandie, il reçoit d'innombrables visiteurs et envoie, adressées aux hommes d'Etat, aux missionnaires ou aux carmélites de Beaune, lettres d'affaires et lettres de direction. Entreprenant, envahissant peut-être, lié à quasi tous les saints de l'époque, on trouve partout ce mousquetaire de l'Eglise". (M. de Certeau, sj)
Dans son château de [[Le Bény-Bocage|Bény-Bocage]], en [[Normandie]], il reçoit d'innombrables visiteurs et envoie, adressées aux hommes d'État, aux missionnaires ou aux [[Ordre du Carmel|carmélites]] de [[Beaune]], lettres d'affaires et lettres de direction. Entreprenant, envahissant peut-être, lié à quasi tous les saints de l'époque, on trouve partout ce mousquetaire de l'Église". (M. de Certeau, sj)


Jean-Baptiste de Saint-Jure, son directeur spirituel jésuite, était si admiratif de la sainteté de cet homme au milieu de toutes ses occupations, qu'il lui a consacré un ouvrage dont voici un extrait.
Jean-Baptiste de Saint-Jure, son directeur spirituel [[Compagnie de Jésus|jésuite]], était si admiratif de la sainteté de cet homme au milieu de toutes ses occupations, qu'il lui a consacré un ouvrage.

Voici qui peut nous inspirer pour mieux vivre la surcharge éventuelle de nos agendas !



Le texte ci-joint est extrait du numéro hors série 202 de la revue mensuelle Christus

(…) La principale règle que ce saint homme observait dans les affaires était de ne les point regarder en elles-mêmes, mais dans la volonté et le dessein de Dieu, et de s'y porter dans cette vue et dans cet esprit, d'où il arrivait qu'il ne s'appliquait pas aux affaires parce qu'elles étaient éclatantes, agréables ou utiles, mais parce que Dieu voulait qu'il s'y appliquât et y donnât ses soins ; que les choses petites et les occupations basses lui étaient également considérables, et même souvent préférables ; qu'il allait aux œuvres délaissées, aux emplois de charité inconnus et aux pauvres abandonnés, parce qu'il croyait qu'il y avait moins de nature et plus de volonté de Dieu ;
qu'il ne s'avançait point ni ne s'ingérait pour faire une chose si Dieu ne le voulait ; s'il le voulait, qu'il ne la pressait et ne la précipitait point, mais la laissait venir doucement aux pas de la Providence et selon le cours de son vouloir.

C'est le témoignage que rendent de lui les mémoires qu'on a envoyés de divers lieux.

Il n'agissait point, disent-ils, pour entreprendre aucune chose ni pour la mettre a chef par son propre esprit, ni par le mouvement de sa volonté, mais par celui de l'Esprit de Dieu, à mesure qu'il connaissait son vouloir, de sorte que si, après l'avoir commencée, il sentait ce mouvement intérieur s'arrêter, il s'arrêtait aussi sans la poursuivre.


Il ne faisait jamais aucun projet particulier, quoi qu'il vît les choses qu'il avait à faire, mais il attendait les ordres exprès de Dieu qui lui étaient déclarés ou par la lumière en l'entendement, ou par impression en la volonté, ou par quelque autre moyen qui lui en donnait la certitude que l'on peut avoir en ces occurrences.

D'où vient qu'une personne confidente lui demandant un jour s'il ferait une certaine chose en tel temps, il lui répondit : " Savez-vous pas que je n'ai point de demain ? "
Et une autre fois il lui dit : " Je vois cinq ou six choses à faire par nécessité, mais je ne saurais dire laquel-le je voudrais la première, ni quand ni comment, car par la miséricorde de Dieu je suis tout à fait indifférent pour tout. "

Version du 26 juin 2007 à 14:17

Gaston de Renty était un "gentilhomme d'affaires" du XVIIe siècle à l'emploi du temps très chargé.

"Bras droit de saint Vincent de Paul, "supérieur" et animateur de la Compagnie du Saint-Sacrement, il mène de front les entreprises les plus diverses : l'organisation des séminaires, l'œuvre des prisonniers, la création de l'Hôpital général ; l'hospice des vieillards, l'hôpital des forçats à Marseille, le secours des captifs au Levant, les missions d'Alger, de Tunis, de Madagascar, d'Irlande, et surtout l'entretien des missions récemment fondées au Canada et l'organisation des associations d'entraide pour les ouvriers tailleurs et cordonniers. Il court les provinces. Dans son château de Bény-Bocage, en Normandie, il reçoit d'innombrables visiteurs et envoie, adressées aux hommes d'État, aux missionnaires ou aux carmélites de Beaune, lettres d'affaires et lettres de direction. Entreprenant, envahissant peut-être, lié à quasi tous les saints de l'époque, on trouve partout ce mousquetaire de l'Église". (M. de Certeau, sj)

Jean-Baptiste de Saint-Jure, son directeur spirituel jésuite, était si admiratif de la sainteté de cet homme au milieu de toutes ses occupations, qu'il lui a consacré un ouvrage.