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Fusillade de Grasse

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Fusillade de Grasse
Localisation Grasse, Drapeau de la France France
Cible Élèves et personnel du lycée Alexis de Tocqueville
Date Jeudi
Vers 13 h 0 (UTC+1)
Type Fusillade en milieu scolaire, , fusillade
Armes Fusil de chasse, pistolet d'alarme
Morts 0
Blessés 5
Auteurs Killian B

La fusillade de Grasse est une fusillade en milieu scolaire qui s’est produite le à la mi-journée, au lycée Alexis de Tocqueville dans la ville de Grasse en France.

L'événement a été décrit dans certains médias comme la première fusillade de masse en milieu scolaire sur le territoire français[1],[2], faisant abstraction par exemple, de la tuerie à l'école juive Ozar Hatorah à Toulouse en 2012. Contrairement à la tuerie de 2012, perpétrée par un terroriste extérieur à l'établissement, l'auteur identifié était ici un élève étudiant dans le lycée même.

Le jour de la fusillade

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Le vers 12h30[3], un élève de 16 ans en première littéraire au lycée Alexis de Tocqueville à Grasse, nommé « Killian B. » dans les médias, pénètre dans son établissement et blesse cinq personnes, dont le proviseur blessé au bras en tentant de s'interposer. Killian B. est interpellé sans opposer de résistance. Dans un contexte d'attentats fréquents à cette période en France, l'alerte attentat est déclenchée.

L'auteur « Killian B. » (né en ) a été décrit dans les médias comme le fils d'un conseiller municipal de Grasse[2].

Dans les jours qui suivirent la fusillade, les enquêteurs retrouvèrent sur les réseaux sociaux du tireur de nombreuses photos macabres, dont certaines réelles provenant de la tuerie de Columbine en 1999. Les experts dressent le profil d'un jeune homme fragile, ayant eu des difficultés d'insertion au sein du lycée, ces dernières seraient la raison principale du passage à l'acte selon la procureure Fabienne Atzori. La procureure indique également que le tireur aurait pu avoir recherché ses cibles, sans confirmer la thèse[4].

Le tireur expliquera lui-même lors d'une audition qu'il voulait se venger de certains élèves[5]. Ce dernier disait être victime de moqueries de élèves du lycée sur qui il a progressivement fait une fixation, bien que les accusations de harcèlement scolaire soient rejetées. Il rêvait de devenir le tout premier « school shooter français » selon Le Monde, prenant exemple sur la tuerie de Columbine par laquelle il était fasciné[6]. Il se présentait sur internet comme celui qui « marquera l'histoire avec votre sang » deux jours avant la fusillade[7].

L'enquête déterminera qu'il s'était procuré les armes chez son grand-père. Le meilleur ami du tireur sera recherché puis arrêté, puis dédouané de toute responsabilité par Killian B lui-même lors de l'audition.

En , malgré la décision du juge des libertés et de la détention de libérer Killian B, cette décision est contredite par la chambre d'instruction et ce dernier reste en détention[2],[8].

Le 16 Mars 2020, après 3 ans Killian B, est libéré et sorti de sa détention. Pour cause de Covid-19, le procès du tireur présumé du lycée Tocqueville de Grasse a été ajourné et le jeune homme remis en liberté[9].

Références

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  1. « L'auteur de la fusillade du lycée de Grasse bientôt libéré? », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  2. a b et c « Fusillade au lycée de Grasse: l'ancien élève maintenu en détention », sur FIGARO, (consulté le )
  3. « Fusillade dans un lycée à Grasse : la piste terroriste exclue », sur LEFIGARO, (consulté le )
  4. « L'auteur de la fusillade à Grasse, un élève "fragile et fasciné par les armes" », sur midilibre.fr (consulté le )
  5. « Fusillade de Grasse : Killian voulait «se venger» », sur leparisien.fr, 2017-03-18cet07:41:41+01:00 (consulté le )
  6. Le Monde, « Fusillade dans un lycée à Grasse : des « ados puérils » dans « un engrenage malsain » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Fusillade de Grasse : l'inquiétant profil de Killian, le suspect, fils d'un ex-élu FN », sur ladepeche.fr (consulté le )
  8. « Fusillade dans un lycée de Grasse: l'auteur présumé toujours en détention », sur FranceSoir, (consulté le )
  9. « Le tireur présumé du lycée de Grasse libéré : « une situation irréelle » pour l’avocat d'une des victimes », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur,