François Szulman est né le à Paris, dans une famille d'ouvriers juifs émigrés de Pologne.
Sa première enfance se déroule dans le cadre des vielles rues de Belleville à Paris et ses dons pour le dessin se révèlent très tôt.
En 1939 son père s'engage dans la Légion étrangère et en il est blessé et est fait prisonnier. Libéré d'Allemagne en 1943 il doit se cacher avec sa famille pour échapper aux persécutions du régime de Pétain.
À la libération François Szulman peut reprendre le chemin de l'école et est admis à l’École des Arts Appliqués de Paris.
Mais les conditions difficiles de l'après guerre l'obligent à abandonner ses études pour aller travailler dans un atelier de tricots avec son père.
Durant ces années il continue néanmoins à peindre dès qu'il le peut, même souvent la nuit.
Depuis, il participe aux principaux salons parisiens : Peintres témoins de leur temps, Nationale des Beaux Arts, Salon d'automne, Comparaisons...
Sa première exposition à Paris en 1967 à la Galerie Régis Langlois à Paris obtient un vif succès. Dès lors, les Galeries et les collectionneurs ne vont plus cesser de s'intéresser à lui et il va pouvoir enfin se consacrer exclusivement à la peinture.
Il est trésorier de la Nationale des Beaux-Arts de 1984 à 1991.
Peintre de paysages, figures, natures mortes, il puise ses thèmes dans la vie, la joie et la peine de notre monde. Avec une pâte épaisse, qui peut aller jusqu'à évoquer les émaux, il traduit un monde scintillant, de guingois, bon-enfant.
Au travers d'un style faussement naïf qu'il a forgé tout au long des années, il a inventé une peinture singulière et plus abstraite qu'il n'y parait. Car derrière le réalisme formel de ses paysages, de ses natures mortes et de ses peintures urbaines, se dissimile un univers poétique et artificiel.
Par un jeu complexe de couleurs, de formes et de matières, il rend compte d'une sensation brute et éphémère.
Dans un monde onirique, souvent vide d'hommes, ou du moins où les personnes sont toujours stylisées et dans une posture ou un geste immobile, il saisit l’invraisemblance, l'absurdité mais aussi la beauté de ce qui l'entoure et l'étonne. Composition de pierre, provenant des montagnes ou des immeubles, de végétaux, arbres et champs parsemant souvent le premier plan, et de ciels du plus sombre au plus rougeoyant, chaque toile se veut une reconstitution de l'harmonie plastique qui les anime.
Cette œuvre est une poésie qui donne à voir, à chaque tableau, l'ineffable sentiment d'étrangeté qui l'habite.
1967 - Galerie Régis Langlois - Paris : Galerie La Violette - Bruxelles
1968 - Galerie Régis Langlois - Paris
1969 - Galerie La Toleta - Venise
1970 - École centrale de Lyon
1971 - Palais des Congrès - Vittel : Galerie Grafikhuset - Stockholm : Galerie Régis Langlois - Paris
1972 - Galerie Chantal Wainberg - Nancy
1973 - Galerie Lonca- Montauban : Galerie Régis Langlois - Paris : Palace Art Corporation - Tokyo - Japon
1974 - Galerie Andrieux - Toulouse : Palace Art Corporation - Tokyo - Japon
1975 - Galerie Régis Langlois - Paris : Palace Art Corporation - Tokyo - JaponL'insurrection du Ghetto de Varsovie1976 - Galerie Régis Langlois - Paris : Palace Art Corporation - Tokyo - Japon
1978 - Galerie Yamoto - Tokyo - Japon : Atelier d'Art J.C. Bourreau - Noirmoutier
1979 - Art Point Gallery - Tokyo - Japon : Galerie Pierre l'Horset - Vélizy
1980 - Galerie Daimaru - Osaka - Japon : Centre Communautaire - Metz
1981 - Galerie de la chèvre qui danse - Orléans : Art Point Gallery - Tokyo - Japon
1982 - Art Point Gallery - Tokyo - Japon : Galerie d'Art du Raincy
1983 - Amman Gallery - Palm Beach - États-Unis
1984 - Palais des congrès - La grande Motte : Amman Gallery - Palm Beach - États-Unis
1985 - Galerie d'Art lesigny - Lésigny
1988 - Galerie d'Art de la place Beauvau - Paris
1991 - Galerie Marcestel - Fukuoa - Japon
1992 - Galerie d'Art de la place Beauvau - Paris
1993 - Galerie La rêverie - Pouilly sur LoireAtelier1994 - Galerie Nadine Bosseur - Alès
1995 - Galerie de l'Hôtel de Sault - Beaune
1996 - Galerie jacques Goupil - Alençon
1997 - Galerie La belle Angèle - Pont-Aven
1998 - Galerie Art 3 - Paris
2000 - Invité d'honneur des artistes Franciliens
2002 - Invité d'honneur du Salon de Paris Xe
2004 - Cercle Bernard Lazare - Paris
2006 - Galerie Mickael Marciano - Paris
2007 - Galerie Jacques Goupîl - Paris
2013 - Hôtel de Ville de Paris
2014 - Galerie au Bonheur des Artistes - Argenteuil