Flower and Dean Street

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Flower and Dean Street
Situation
Image illustrative de l’article Flower and Dean Street
Localisation de Flower and Dean Street sur une carte de la fin du XIXe siècle, avec en rouge la localisation de trois meurtres attribués à Jack l'Éventreur.
Coordonnées 51° 31′ 04″ nord, 0° 04′ 22″ ouest
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Ville Londres
Quartier(s) Spitalfields
Morphologie
Type Rue
Histoire
Création 1650 - Rasée en 1894
Géolocalisation sur la carte : Grand Londres
(Voir situation sur carte : Grand Londres)
Flower and Dean Street

Flower and Dean Street était une rue située au cœur des quartiers pauvres de Spitalfields, dans l'East End londonien.

Situation[modifier | modifier le code]

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Cette rue était réputée comme l'une des plus mal fréquentées de l'ère victorienne, et a été associée aux meurtres de Jack l'Éventreur en 1888 du fait que deux victimes habitaient dans cette rue, et que plusieurs meurtres ont été commis non loin de cet axe. En 1883, Flower and Dean Street a été décrite comme « peut-être la rue la plus infâme et la plus dangereuse de toute la métropole »[1].

La rue a été créée dans les années 1650, et a été partiellement reconstruite au XVIIIe siècle. Son nom dérive du nom de deux maçons, John Gower et Gowen Deane, qui ont participé à sa construction. Au XIXe siècle, le quartier autour de cette rue s'est beaucoup dégradé avec la construction de nombreux appartements communautaires (au nombre de 31 en 1871 dans Flower and Dean Street), accueillant une population très pauvre et démunie, augmentant la criminalité et la prostitution.

Le quartier a commencé à être réaménagé en 1881-1883. En 1888, les meurtres d'Elizabeth Stride et de Catherine Eddowes, qui habitaient toutes deux dans Flower and Dean Street, ont incité à des réaménagements supplémentaires. La rue a finalement été entièrement rasée entre 1891 et 1894, lors d'un grand programme de nettoyage[2]. De nos jours, un immeuble est construit à l'ancien emplacement de la rue.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. James Greenwood, In Strange Company, 1883, p.158-60, cité par Jerry White, London in the Nineteenth Century, 2007, p.323. Citations d'origine : "perhaps the foulest and most dangerous street in the whole metropolis"
  2. Jerry White, London in the Nineteenth Century, 2007, pp.323-49.