Voir la source de Florac

{{paronyme|Floirac}}
{{Infobox Ancienne commune de France
 | nom                = Florac
 | nouvelleville      = [[Florac-Trois-Rivières]]
 | image              = 01_Florac_Vibron.jpg
 | légende            = La source du Pêcher (le Vibron).
 | blason             = Blason ville fr Florac 48.svg
 | légende blason     = Florac#Héraldique
 | drapeau            = <!-- facultatif -->
 | région             = [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]
 | département        = [[Lozère (département)|Lozère]]
 | arrondissement     = [[Arrondissement de Florac|Florac]]
 | canton             = [[Canton de Florac|Florac]]
 | insee              = 48P02
 | cp                 = 48400
 | maire              = Flore Thérond 
 | mandat maire       = [[Élections municipales de 2014 en Lozère|2014]]-2020
 | intercomm          = 
 | longitude          = 3.59917
 | latitude           = 44.32722
 | alt mini           = 522
 | alt maxi           = 1141
 | superficie         = 29.89
 | population         = {{Dernière population commune de France}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | année_pop          = {{Dernière population commune de France|date}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
 | population agglomération = 13 119 hab. (2022)
 | gentilé            = Floracois
 | siteweb            = {{fr}} [http://www.ville-florac.fr/ www.ville-florac.fr]
 | géoloc-département = Lozère
}}

'''Florac''' est une ancienne [[Commune (France)|commune française]], située dans le [[département français|département]] de la [[Lozère (département)|Lozère]] en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]], devenue, le {{date-|1 janvier 2016}}, une [[commune déléguée]] de la [[commune nouvelle]] de [[Florac-Trois-Rivières]] en fusionnant avec [[La Salle-Prunet]]. Elle est également le siège du [[parc national des Cévennes]].

Ses [[Gentilé|habitants]] sont appelés les ''Floracois''. Depuis 2014, la commune fait partie du réseau national [[Village étape]].
{{sommaire|niveau=2}}

== Géographie ==
[[Fichier:Florac-panorama-2.jpg|thumb|left|Florac (Lozère) - panorama sur l'église Saint-Martin et les contreforts du causse Méjean.]]
=== Situation ===
'''Florac''' se situe sur le [[Tarnon]] au cœur du [[parc national des Cévennes]] (la ville et la vallée du Tarnon en sont exclues mais sont dans la zone d'adhésion), à l'entrée des [[gorges du Tarn]], au pied du [[causse Méjean]] et des [[Cévennes]].

Elle se trouve au carrefour de trois sites géologiques remarquables : le [[schiste]] des [[Cévennes]], le [[granit]] du [[mont Lozère]] et le [[calcaire]] des [[causses]].

Elle se situe également au confluent de trois cours d'eau : la source du Pêcher peuplée de grosses truites, le [[Tarnon]], la [[Mimente]] et le [[Tarn (rivière)|Tarn]]. Voilà pourquoi Florac se dit être au ''carrefour de la pierre et de l'eau.''

La rive droite du Tarnon est couverte par la forêt domaniale de Remponenche au nord et la forêt de [[Bougès]] au sud-est.

=== Habitat ===

Depuis la suppression de l'arrondissement de [[Marvejols]] en [[1926]], elle est l'unique [[sous-préfecture]] de la [[Lozère (département)|Lozère]] et la troisième plus petite [[sous-préfecture]] de France après [[Castellane]] dans les [[Alpes-de-Haute-Provence]] et [[Largentière]] en [[Ardèche (département)|Ardèche]]. La petite cité de {{nombre|2000|habitants}} voit cependant sa population tripler en période estivale.

Le bâti s'est développé :
* sur la rive gauche du Tarnon jusqu'à sa confluence avec le Tarn, au pied du [[causse Méjean]] dont les contreforts au sud-ouest de la ville sont remarquables, longé par la [[route nationale 106 (France)|RN 106]] ;
* sur la rive droite du Tarn aux abords de sa confluence avec le [[Tarnon]].

La commune de Florac a plusieurs hameaux : Saint-Julien-du-Gourg au nord, Montelis au nord-ouest desservi par l'impasse du Ferradou, Valbelle à l'ouest sur le plateau et traversé par la D 16, Belrepaire et Croupillac au sud.
[[File:Cascade au centre du village de Florac.jpg|thumb|Cascade au centre du village de Florac]]

=== Accès ===
Florac est traversée par la [[Route nationale 106 (France)|RN 106]] qui la relie à la [[Route nationale 88 (France)|RN 88]] et à [[Mende (Lozère)|Mende]] la [[préfecture]] au nord, et à [[Alès]], [[Nîmes]] ([[Gard]]) au sud-est.

Située au creux de la vallée du [[Tarnon]] qui se prolonge par celle du [[Tarn (rivière)|Tarn]] à la sortie nord par la [[Route nationale 106 (France)|RN 106]], la ville est le carrefour des routes départementales :
* [[Route nationale 598|D 998]] qui la relie à [[Bédouès]] au nord-est ;
* D 16 qui la relie aux remarquables [[gorges du Tarn]] à l'ouest et qui traverse tout le plateau du [[causse Méjean]] ;
* [[Route nationale 107 (France)|D 907]] qui la relie à [[Vebron]] au sud.

Florac est desservie par une ligne régulière d'autocars [[Ispagnac]]/Florac/[[Alès]] à raison d'un aller-retour par jour du lundi au samedi du {{date|15 avril}} au {{date|30 septembre}}, de deux le vendredi dans le sens Florac - Alès et d'un le dimanche dans le sens Alès - Florac. Du {{date|1|octobre|2009}} au {{date|14|avril|2010}}, un service de transport entre Florac et Alès a été mis en place pour maintenir la liaison entre les deux villes en dehors de la période estivale<ref>[http://www.lozere.fr/page/p-526/art_id-/ Site du Conseil général de Lozère - Horaires des bus]</ref>.

En période scolaire existent aussi les liaisons :
* Florac - Mende avec deux allers-retours hebdomadaires depuis [[Mende (Lozère)|Mende]] ;
* Florac - Saint-Étienne-Vallée-Française avec un aller-retour hebdomadaire depuis [[Saint-Étienne-Vallée-Française]].

La ville n'est plus desservie par voie ferrée depuis [[1968 dans les chemins de fer|1968]]. La [[Gare de Florac|gare]] était le terminus de la [[ligne de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge]].

=== Communes limitrophes ===
{{Communes limitrophes
 | commune    = Florac
 | notes      = <ref name="ign">Carte IGN sous [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref>
 | nord       = [[Bédouès-Cocurès]]
 | nord-est   = 
 | est        = [[La Salle-Prunet]]<br/><small>([[Florac Trois Rivières]])</small>
 | sud-est    = 
 | sud        = [[Cans et Cévennes]]
 | sud-ouest  = [[Vebron]]
 | ouest      = [[Gorges du Tarn Causses]]
 | nord-ouest =
}}

== Toponymie ==
''Florac'' est une formation toponymique gallo-romane du type <small>*FLORACU</small> (notée généralement ''Floracus'' ou ''Floracum'', avec une [[désinence]] latine, dans les documents anciens). Le premier élément s'explique par le nom de personne latin ''Florus'' (porté sans doute par un autochtone) et le second, par le suffixe d'origine gauloise ''[[-acum]]''<ref name=dauzat>{{Ouvrage |langue= |auteur1= Albert Dauzat|lien auteur1=Albert Dauzat |auteur2=Charles Rostaing |lien auteur2= Charles Rostaing|titre= Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France|sous-titre= |lieu=Paris |éditeur=Librairie Guénégaud |collection= |année=1989 |volume= |tome= |pages totales= |passage= p. 291b, sous '''Fleurac''' |isbn= 2-85023-076-6|lire en ligne= }}.</ref>, indiquant la localisation ou la propriété. Une autre explication repose, certes, sur le même suffixe, mais voit dans le premier élément le substantif latin ''flos'', ''floris'' « fleur », réduit à ''Flor-'' dans ce cas, d'où le sens global de « lieu caractérisé par la présence de fleurs » qui peut faire allusion à une terre défrichée<ref name=roblin>{{Ouvrage |langue=|prénom1=Michel  |nom1= Roblin|lien auteur1=Michel Roblin |préface=[[Albert Grenier]] |titre=Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque : peuplement et défrichement dans la Civitas des Parisii (Seine, Seine-et-Oise)|sous-titre= |nature ouvrage=Thèse soutenue à l’Université de Paris|lieu=Paris |éditeur=Picard |collection= |année=1971|numéro édition=2|année première édition=1951 |volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= }}..</ref>. L'élément ''Flor-'' est resté de type [[occitan]], alors qu'il a évolué comme en français, en ''Fleur-'', dans le nord du [[Occitan|domaine d'oc]], d'où les {{page h'|Fleurac}}.

En revanche, les toponymes occitans {{page h'|Floirac}} et [[Fleurac (Charente)|Fleurac]] (Charente, ''de Floyraco'' ; Dordogne, ''Floyracum'' au {{s|XIII|e}}), ainsi que les formes d'oïl (cf. les nombreux {{page h'|Fleury}}, {{page h'|Fleuré}}, [[Fleurey]]) remontent plutôt à <small>*FLORIACU</small> (notée généralement ''Floriacum'' dans les documents anciens), du nom ''Florius'', variante de ''Florus''<ref name=dauzat/> ou à ''floris'' « fleurs »<ref name=roblin/>.

== Histoire ==
[[Fichier:Florac-panorama.jpg|thumb|upright=1.2|Vue du château et de l'église Saint-Martin.]]
=== Création de la cité ===
En [[1130]], les moines de la [[Abbaye de la Chaise-Dieu|Chaise-Dieu]] près de [[Brioude]] créent le prieuré, l'un des plus vieux quartiers de Florac. La cité se développe d'abord autour de l'axe de la [[draille]] qui traverse le Vibron au pont de la Draille, au pied du quartier du Fourniol. C'est autour du quartier du Fourniol sur la petite hauteur qui domine le Vibron et au pied de l'église, que s'installe le village médiéval.

Au début du {{s-|XIII|e}} existait un château féodal construit sur un mamelon de [[travertin|tuf]] qui fut détruit pendant les guerres de religion. La cité n'était alors protégée que par des fossés remplis d'eau. Les premiers remparts datent de la fin du {{s|XIV|e}}.

=== La Réforme protestante ===
En [[1560]], la première communauté de l'[[Protestantisme|Église protestante]] est fondée mais Florac n'en sera pas moins tourmenté par les [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]].

Ces guerres débutent et dureront pratiquement pendant deux siècles, entrecoupées de quelques périodes de paix, lors notamment de la signature de l'[[édit de Nantes]] en [[1598]] par le roi [[Henri IV de France|Henri IV]]. Au lendemain du [[massacre de la Saint-Barthélemy]], la ville est prise et mise en état de défense par les protestants<ref>{{Guerres de religion-Miquel}}, {{p.|288}}</ref>.

En [[1622]], la restauration des remparts de Florac est entreprise. Le [[marquis]] de [[Portes (Gard)|Portes]] assiègera quelques années plus tard Florac sans succès. Les remparts seront ensuite renforcés.

En [[1652]], le château de Florac est reconstruit à l'emplacement de l'ancienne forteresse détruite.

=== La guerre des Camisards ===
{{article détaillé|guerre des Camisards}}
L'épisode le plus marquant de cette période trouble reste néanmoins la [[guerre des Camisards]] de 1702 à 1705, où la ville de Florac devra loger les dragons du roi [[Louis XIV]] venus réprimer la rébellion cévenole. La liberté de conscience des protestants ne sera acquise qu'en 1787 avec l'[[édit de Versailles]] prévoyant qu'il n'est plus nécessaire d'être catholique pour être déclaré Français.

=== Depuis la Révolution française ===
Le château servira de grenier à sel lors de la [[Révolution française|Révolution]]. En [[1810]], il sera vendu à l'État qui le transformera et l'utilisera comme prison.

Au {{s|XIX|e}}, la cité est un centre administratif qui vit de l'élevage, de la fabrique des tissus en laine (les cadis), du commerce de la [[soie]], des bestiaux et des fruits.

Pendant les vacances d'hiver [[1943]] et [[1944]], avec l'aide bienveillante du préfet de Lozère, Florac a accueilli un camp de [[Éclaireuses éclaireurs israélites de France|scouts juifs]], avec leur [[rabbin]]<ref>Eugène Martres, ''Les archives parlent: Auvergne, Bourbonnais 1949-1945'', éditions De Borée.</ref>.

En 1976-1977, les élus participent à la [[Désobéissance civile|révolte]] qui domine le mouvement de contestation du [[barrage de Naussac]]<ref>{{Article |auteur1= |titre=Voir le témoignage du journal |périodique=L'Éveil de la Haute-Loire |date=Janvier 2015 |lire en ligne=http://www.leveil.fr/haute-loire/Quand-Cabu-croquait-les-Langonais-et-s-interessait-a-Naussac-105766 |pages= }}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=|titre=Larzac: une guerre de 7 ans|périodique=Nouvel Observateur|date=15 août 1977|lire en ligne=http://referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0666_19770815/OBS0666_19770815_036.pdf|pages=}}.</ref> et son  [[barrage de Naussac#Contestation|importante mobilisation des élus locaux]]<ref name="affairedubarrage">{{Article |langue= |auteur1= |titre=L'affaire du barrage de Naussac |périodique= Le Monde|volume= |numéro= |date= 11 mai 1977 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne= https://www.lemonde.fr/archives/article/1977/05/11/l-affaire-du-barrage-de-naussac-les-agriculteurs-declarent-avoir-epuise-tous-les-moyens-legaux_3084541_1819218.html|consulté le= |id= }}.  </ref>{{,}}<ref name="mar">{{Article |langue= |auteur1= [[Marc Ambroise-Rendu]]|titre= La manifestation de Naussac a relancé le débat sur l'aménagement du monde rural |périodique= Le Monde|volume= |numéro= |date=9 août 1977 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1977/08/09/la-manifestation-de-naussac-a-relance-le-debat-sur-l-amenagement-du-monde-rural_2877701_1819218.html|consulté le= |id= }}.</ref>. La commune est alors une des premières, avec [[Orgosolo]] en [[Sardaigne]] ou [[Cervières (Hautes-Alpes)]], à participer à [[Désobéissance civile#Désobéissance des agriculteurs : Orgosolo, Cervières, Larzac, Langogne-Naussac et Clarée|la révolte non-violente des agriculteurs pour leurs terres]], des [[années 1970]], sur le mode de la [[désobéissance civile]].

=== Héraldique ===
{{Blason-ville-fr
| img1=Blason ville fr Florac 48.svg
| l1=100px
| texte=Il est issu de l'ancien blasonnement de la baronnie d'[[Anduze]], puis de la [[Baronnies du Gévaudan|baronnie de Florac]] : ''De gueules aux trois étoiles d'or''.
}}

== Économie ==
[[image:Florac-Causse Mejean.jpg|thumb|Causse Méjean.]]
La population de Florac à la fin du {{s-|XVII|e}} comptait<ref name="PNCF1">Dépliant du Parc national des Cévennes - Florac, une source dans la ville 2008</ref> :
* 15 % d’artisans du textile (fileuses, cardeurs, tireurs de laine…) ;
* 10 % d’ouvriers du cuir ;
* 15 % de muletiers, voituriers, hôtes et cabaretiers vivant du passage de ces transports ;
* 5 % d’ouvriers du bois ;
* 35 % de travailleurs et journaliers ;
* 20 % de domestiques.

Des temps anciens à notre siècle, la région reste très agricole, mais Florac développe également le commerce et la [[sériciculture]] (cocons et vers à soie). Après la prospérité économique du {{s-|XIX|e}}, l'exode rural s'étalant sur tout le {{s-|XX|e}} a gravement affecté Florac et en 1947 la commune ne comptait plus que {{nombre|1452|habitants }} avant que la ville retrouve une nouvelle activité avec notamment l'essor du tourisme vert dans les années 1970, qui va stabiliser la population autour de {{formatnum:2000}} habitants. Florac comptait {{nombre|1000|habitants }} en 1679, {{nombre|1 700|habitants }} en 1734, {{nombre|2 263|habitants }} en 1852<ref name="PNCF1"/>.

== Politique et administration ==
=== Tendances politiques et résultats ===
{{Article connexe|Élections municipales de 2014 en Lozère}}Les résultats du 2d tour de la présidentielle à Florac sont les suivants : [[Emmanuel Macron]] ([[La République en marche|En Marche!]]) est en tête des suffrages avec 77,85 % des voix. A la deuxième place [[Marine Le Pen]] ([[Front national (parti français)|FN]]) obtient un score de 22,15 %.

Parmi les électeurs, 9,07 % ont glissé un [[Vote blanc|bulletin blanc]] dans l'[[Urne électorale|urne]].

Le taux de participation est de 76,56 % pour Florac. Ce résultat est moins important que celui du 1er tour, qui était de 82,68%<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Florac Trois Rivières (48400)  : Résultats de l'élection présidentielle 2017|url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/presidentielle-2017/resultats-elections/ville-florac-trois-rivieres-48400_48061.html|site=LExpress.fr|consulté le=2018-08-30}}</ref>.

=== Liste des maires ===
{{ÉluDébut |Titre=Liste des maires successifs}}
{{Élu |Début= 1857 / 1860 |Fin= 1876 <ref>{{Lien web|langue=fr|titre=L'Union nationale : journal quotidien|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7359789g/f3.item.r=%22veigalier%22.zoom|site=BNF|consulté le=2022-07-04}}</ref> |Identité=Louis-François Veigalier |Parti= |Qualité=}}
{{Élu |Début= 1881 |Fin= ?|Identité=Prosper Isidore Couderc |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début= 1935 |Fin= ?|Identité=Paul Maury |Parti= |Qualité=Médecin }}
{{Élu |Début= mars 1977 |Fin= mars 1989 |Identité=Fortuné Chabrol |Parti= [[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 1989 |Fin= mars 2001 |Identité=Jacques Gasperin |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= }}
{{Élu |Début= mars 2001 |Fin= mars 2014 |Identité=Daniel Velay |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= }}
{{Élu actuel|Début= mars 2014|Fin=31/12/2015 |Identité=Christian Huguet |Parti=[[Divers gauche|DVG]] |Qualité= }}
{{ÉluFin}}

=== Jumelages ===
*{{Jumelage|L'Anse-Saint-Jean|Canada|année=1984}}.
*{{Jumelage|Arbúcies|Espagne|année=1987}}.

== Population et société ==
=== Démographie ===
<!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle. 
Veuillez insérer votre texte après {{Section démographie d'article de commune de France}} -->
{{Section démographie d'article de commune de France}}

=== Manifestations et festivités ===
==== Manifestations ====
* Les [[160 km de Florac]], épreuve d'endurance équestre qui a lieu chaque année.
* Le Festival de la soupe se déroule pendant les vacances de Toussaint. Il est né, en 2000, de la volonté de l'office du tourisme d'allonger un peu la saison touristique indispensable à l'économie locale. D'abord durant quatre jours, le festival en 2010 a été concentré sur une journée. Il permet la dégustation de plus d'une centaine de soupes différentes provenant de toutes les régions de France et de tous les pays. Cette manifestation est organisée par l'association « Les Gens de la Soupe ».
* Le 15 août ont lieu les « Festas de Florac »<ref>{{Lien web|langue=fr|date =08/2011|titre=L'orchestre Cocktail de nuit a offert un magnifique spectacle|url =http://www.midilibre.fr/2011/08/18/l-orchestre-cocktail-de-nuit-a-offert-un-magnifique-spectacle,373202.php|site=Midilibre.fr|consulté le=20/04/2016 }}.</ref>, organisées par le Comité des fêtes de Florac.
* Le festival [[Vues du Québec]] qui, à chaque édition, met à l’honneur une région du [[Québec]] en lui proposant une carte blanche cinématographique et culturelle<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Région à l'honneur - Mon cinéma québécois en France |url=https://www.cinemaquebecois.fr/vues-du-quebec/region-a-lhonneur/ |date=2022-11-29 |consulté le=2023-04-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L’Abitibi-Témiscamingue au coeur d’un festival de cinéma québécois en France |url=https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/ca-vaut-le-retour/segments/entrevue/440714/arts-films-evenements-europe-rouyn-noranda|site=ici.radio-canada.ca |consulté le=2023-04-26}}</ref>.

==== Activités ====
===== Les sentiers =====
[[image:Florac-Le ferradou.jpg|thumb|Le ferradou.]]
De nombreux sentiers de découverte courent dans Florac et alentour. Deux [[Sentier de grande randonnée|sentiers de grande randonnée]] y passent : le [[Sentier de grande randonnée 68|GR 68]] et le [[Chemin de Stevenson|GR 70]], dit « chemin de [[Robert Louis Stevenson|Stevenson]] ». Il est possible de randonner en Cévennes avec un âne à l'instar de Stevenson, ou à cheval, ou en VTT.
* Sentier « Une source dans la ville », parcours passant par les principaux centres d'intérêt de la cité ancienne : l'esplanade, le Planet, la Grand-Rue, l'église Saint-Martin, l'ancien couvent, le Vibron, le [[Ferradou]], la [[pisciculture]] et la source du Pesquié.
* Sentier du Pradal, sentier éducatif du Parc national dans le temps.

===== Vol à voile =====
[[Fichier:Florac-panneau maison du Parc.jpg|thumb|Maison du Parc.]]
L'aérodrome de Florac-Chanet<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur institutionnel=[[Service de l'information aéronautique]] (SIA) |champ libre= [[Carte d'approche|carte VAC]]|titre= |description=Fiche descriptive officielle du terrain d'aviation - FLORAC SAINTE ENIMIE - LFNO |url=https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/dvd/eAIP_13_AUG_2020/Atlas-VAC/PDF_AIPparSSection/VAC/AD/AD-2.LFNO.pdf |format=PDF |site=www.sia.aviation-civile.gouv.fr |consulté le=14 août 2020 }}</ref> (code [[Organisation de l'aviation civile internationale|ICAO]] : LFNO) ou de Florac-[[Sainte-Enimie]] de son nom officiel, sur la plaine de Chanet, à proximité de [[Meyrueis]], se trouve sur la partie centrale du [[causse Méjean]], à une altitude d'environ {{unité|930|m}} et à {{nombre|35|km}} de Florac. C'est une plateforme à usage restreint, qui accueille peu de trafic de l’extérieur. Le club de vol à voile de [[Chanet]] y a élu domicile.

== Lieux et monuments ==
=== Bâtiments et lieux publics ===
==== La Maison de la Congrégation de la Présentation de Bourg-Saint-Andéol ====
[[Fichier:Florac-Porte des Templiers.jpg|thumb|Porte des Templiers.]]
[[Fichier:Florac-rue de l'eglise-1.jpg|thumb|Rue de l'Église.]]
{{Article détaillé|Maison de la Congrégation de la Présentation de Bourg Saint-Andéol}}
L'hôtel dit Maison de la Congrégation de la Présentation de Bourg-Saint-Andéol, daté de 1583, a été construit dans la deuxième moitié du {{s|XVI|e}} et au {{s mini|XVII|e}}.

C'est un ancien couvent capucin qui a été classé [[Monument historique (France)|monument historique]] par arrêté du 21 janvier 1999, pour son escalier intérieur et son décor extérieur (façade de style Renaissance).

Propriété d'une association, il est aujourd'hui utilisé comme école privée.

==== Le château de Florac ====
{{Article détaillé|Château de Florac}}
[[Fichier:Chateau et clocher Florac.JPG|thumb|Le château et le clocher de l'église.]]
Il est le siège du [[parc national des Cévennes]] dont Florac est la capitale depuis [[1976]]. Y sont installés le Centre administratif, le Centre d'information et les Expositions.

=== Bâtiments religieux ===
[[Fichier:Florac-St Martin chevet.jpg|thumb|Église Saint-Martin, la [[tour-clocher]].]]
* L'église Saint Martin :
L'église primitive, celle du prieuré de la Chaise-Dieu, était à l'emplacement de l'église actuelle, entourée d'un cimetière. Entre le {{s mini-|XIII|e}} et le {{s-|XV|e}}, l'histoire de Florac sera marquée par les rivalités qui opposaient le pouvoir du [[prieuré]] à celui du seigneur. Elle fut détruite en 1501 et un temple fut construit sur ses ruines, ce qui explique la présence de colonnes à l'entrée de l'église actuelle. Cette dernière, d'architecture néoclassique, date de 1833, comme le temple actuel, et comporte trois nefs, une [[abside]], une [[absidiole]] et sa voûte en berceau est soutenue par des arcades en plein cintre.
L'ensemble du quartier ancien est construit en fonction de la hiérarchie médiévale : toutes les ruelles convergent en effet vers l'église qui domine ainsi le quartier.

=== La source du Pêcher ===
 {{section à sourcer|date=mars 2019}}
En occitan ''pesquié'' (= vivier), est une résurgence qui sort d’un gros éboulis par plusieurs venues d’eau, les « griffons », dont aucune n’a pu être pénétrée jusqu’à présent. La source jaillit au contact des couches imperméables du sol (marnes, schiste…) à la base des calcaires. En effet, la roche calcaire possède de nombreuses cavités, petites ou grandes, qui s’imprègnent d’eau jusqu’à en stocker des quantités considérables. Obstinée, cette source traverse l'épaisseur du causse ({{unité|500|m}}) et même une couche de marnes imperméables ! C’est le jeu des failles (fractures de l’écorce terrestre avec déplacement des deux blocs mobilisés) qui, mettant en communication deux zones perméables, rend possible l’alimentation de la source du Pêcher.

Beaucoup d’eau, en quantité irrégulière : débit d’[[étiage]] basses eaux entre {{unité|80|litres}} par seconde et 200 litres par seconde, débit moyen entre {{unité|1250|litres}} par seconde et {{unité|7000}} litres par seconde pour une température moyenne constante de 10-10,2 °C.

La plus grande partie des eaux drainées par la surface du [[causse Méjean]] s'écoule vers l'ouest (du côté du Tarn : [[Montbrun (Lozère)|Montbrun]], [[Sainte-Enimie]], [[Mas-Saint-Chély|Saint-Chély]], [[La Malène]], [[Les Vignes]]…). Seule une petite partie du causse est drainée vers le Tarnon.

== Personnalités liées à la commune ==
Natifs de Florac :
*[[Louis Broussous]] (1769-?), homme politique, député de la Lozère en 1815.
*[[Pierre-Louis Cade]] (1787-?), homme politique, député de la Lozère.
*[[Jean Joseph Marie Édouard Comandré]], (1791-1863), homme politique, député de la Lozère de 1848 à 1849.
*[[Léon Boyer]] ([[1851]]-[[1886]]), [[Ingénieur des ponts et chaussées (France)|ingénieur des ponts et chaussées]], architecte du [[viaduc de Garabit]] et directeur général des travaux du [[canal de Panama]] où il est décédé. Une place de la commune lui est notamment dédiée, avec la présence d'un buste à son effigie.
*[[Paul Arnal]] ([[1871]]-[[1950]]), spéléologue, fondateur du [[Club cévenol]].
*[[Jacques Bourdon (professeur)|Jacques Bourdon]] ([[1946]]-[[2015]]), professeur.
Inhumés à Florac : 
* [[François Delmas]] ([[1913]]-[[2002]]), ancien maire de [[Montpellier]] ([[1959]]-[[1977]]), reposant au même endroit que Léon Boyer.
* [[François Germer-Durand]] ([[1843]]-[[1906]]), ancien architecte départemental de la Lozère.
De passage :
*[[Robert Louis Stevenson]], l'écrivain écossais, fit étape à Florac le {{Date|30|septembre|1878}} lors de son périple à travers les [[Cévennes]] qu'il relate dans son ''[[Voyage avec un âne dans les Cévennes]]'' ([[1879]])<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=en |auteur1=R. L. Stevenson |lien auteur1=Robert Louis Stevenson |titre=[[Référence:Voyage avec un âne dans les Cévennes#Flammarion|Voyage avec un âne dans les Cévennes]] |éditeur=Flammarion |lieu=Paris |année=1991 |pages totales=192 |isbn=2-08-070601-2 |titre chapitre=Florac}}</ref>.

Liés à Florac :
*[[Jean-Baptiste Say]], [[Économie (discipline)|économiste]] [[École classique|classique]] issu d'une famille huguenote originaire de Florac, commune qu'elle a fuie à la suite de la révocation de l'[[édit de Nantes]] pour [[Genève]], puis [[Lyon]].
*[[Raymond Depardon]] a suivi des habitants de Florac dans son documentaire ''[[L'Approche]]''.

== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note|colonnes=2}}

=== Références ===
{{références|colonnes=2}}

== Voir aussi ==
{{Autres projets
 | commons     = Florac
}}
=== Articles connexes ===
* [[Gare de Florac]]
* [[Communes de la Lozère]]
* [[Parc national des Cévennes]]
* [[Atelier Tuffery]]

=== Liens externes ===
* [http://www.ville-florac.fr Site de la mairie]
* {{autorité}}
* {{Bases géographiques}}

{{Palette|Parc national des Cévennes}}
{{Portail|Lozère|communes de France}}

[[Catégorie:Florac|*]]
[[Catégorie:Sous-préfecture française]]
[[Catégorie:Ancien chef-lieu de district]]
[[Catégorie:Ancienne commune en Lozère]]
[[Catégorie:Commune touristique en France]]
[[Catégorie:Commune déléguée en Lozère]]