English: Letter written by
Stéphane Mallarmé on Monday evening 25 April 1898 in Valvins in the department of Seine-et-Marne and mailed on 28 April 1898 to the attention of Miss
Amélie Diéterle at the Théâtre des Variétés in Paris. This letter was accompanied by a visiting card of the poet where was written a charming quatrain composed for the famous actress Amélie Laurent, known as Amélie Diéterle (1871-1941).
Originally, Amélie Diéterle had asked Mallarmé a signature on the album of his lodge at the Varieties. On 28 April 1898, Stéphane Mallarmé copied these verses for his daughter Geneviève, saying: « to have sent the quatrain opposite, Chaton, replacing a signature that was begging me to come on the album from the lodge, to the Varieties ». He added ironically: « Tell, what a gallantin your daddy: it's my last parisiennerie… ».
One of Mallarmé's latest poems. He died in Valvins on 9 September 1898.
This correspondence was separated later. The letter and its envelope are sold at the
Freeman auction house in Philadelphia, United States, on 31 January 2019 (lot n° 200) and the business card at
Sothebys in Paris, France, on 9 October 2018 (lot n° 162).
Français : Lettre écrite par
Stéphane Mallarmé le lundi soir 25 avril 1898 à Valvins dans le département de la Seine-et-Marne et postée le 28 avril 1898 à l'attention de Mademoiselle
Amélie Diéterle au théâtre des Variétés à Paris. Cette lettre était accompagnée d'une carte de visite du poète où était rédigé un charmant quatrain composé pour la célèbre actrice Amélie Laurent, dite Amélie Diéterle (1871-1941).
À l'origine, Amélie Diéterle avait demandé à Mallarmé une signature sur l'album de sa loge aux Variétés. Le 28 avril 1898, Stéphane Mallarmé recopie ces vers de circonstance pour sa fille Geneviève, en lui disant : « avoir envoyé le quatrain ci-contre, Chaton, en remplacement d’une signature qu’on me suppliait de venir mettre sur l’album de la loge, aux Variétés ». Il ajoutait ironiquement : « Dis, quel galantin, ton papa : c’est ma dernière parisiennerie… ».
L'un des tout derniers poèmes de Stéphane Mallarmé. Il meurt à Valvins le 9 septembre 1898.
Cette correspondance a été séparée par la suite. La lettre et son enveloppe sont vendues à la maison de vente aux enchères
Freeman à Philadelphie aux États-Unis le 31 janvier 2019 (lot n° 200) et la carte de visite chez
Sothebys à Paris en France le 9 octobre 2018 (lot n° 162).