Faux ongles
Les faux ongles sont des ongles artificiels en acrylique ou en gel durci. Ils sont posés sur les ongles naturels, généralement par une prothésiste ongulaire, parfois dans des salons de stylisme ongulaire ; dans un but esthétique ou pour camoufler une imperfection de l'ongle naturel, ou pour le rallonger[1].
À partir de septembre 2025, un composant des gels utilisés pour les ongles artificiel, dit TPO ou oxyde de diphényl(2,4,6-triméthylbenzoyl)phosphin est interdit dans toute l'Union européenne, en raison de sa toxicité pour la reproduction humaine.
Historique
[modifier | modifier le code]De faux ongles étaient autrefois créés sur mesure, en porcelaine, uniquement pour les personnes riches.
Ce n'est qu'à partir de la Seconde Guerre mondiale et grâce aux découvertes faites dans le domaine des produits pétroliers que les faux ongles en matière plastique ont pu voir le jour (la découverte des résines acryliques permit la création de « gel » facilement modelable sur la plaque de l'ongle), exploités par la mode, notamment poussée par certaines influenceuses via les réseaux sociaux, et donnant lieu à un nouveau métier (Styliste ongulaire)[2].
En 2018, en France, la durée moyenne de la pose de faux ongles (mains et/ou pieds) était de 63 minutes (74 mn sauf pour la technique de la résine qui est plus rapide ; 50 minutes)[3].
Faux ongles, hygiène et risques d'infections
[modifier | modifier le code]Le port de faux ongles par les soignant est connu comme risque d'infection (courante ou nosocomiales, c'est-à-dire résistantes aux antibiotiques)[4],[5], et plusieurs infections et épidémies hospitalières j(dont une épidémie de pneumonie dans un service de soins intensifs en néonatalogie)[5] ont pu être attribuées aux faux ongles que portaient certains soignants[4],[6] ; avec plusieurs facteurs d'explication :
Premièrement, les faux ongles après quelques heures et plus encore après quelques jours deviennent d'importants réservoirs microbiens (staphylocoques, bacilles à Gram négatif, Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa, levures...)[4],[7],[8]. Leur longueur et l'espace entre l'ongle artificiel et l'ongle naturel favorisent l'accumulation de micro-organismes, surtout dans les zones humides propices à la prolifération fongique[7],[9].
Deuxièmement, la désinfection des mains (par lavage au savon ou solution hydro-alcoolique) est très peu efficace pour éliminer cette charge microbienne[10] (ex. : « Parmi le personnel infirmier porteur de faux ongles, on constate une augmentation du portage de germes pathologiques Gram négatif mais également staphylocoques dorés et levures, avant comme après la toilette des ongles »)[11]. Une des raisons est la présence de fissures et de micro-cavités dans le gel qui peuvent accueillir des colonies bactériennes inaccessibles aux outils de nettoyage[10]. Ce anfractuosités sont visibles en microscopie électronique, avec notamment des microcratères de 10 à 50 μm de diamètres à la surface des faux ongles, compatibles avec l'implantation de bactéries qui peuvent s'y protéger des désinfectants en formant des biofilms[7],[8],[12],[13].
Enfin, les faux ongles fragilisent l'ongle naturel lors de leur pose, en favorisant alors les infections locales (onyxis), qui joueront ensuite un rôle de Réservoir de microbes[14],[15]. Les vernis quand ils s'écaillent hébergent aussi des bactéries[4].
En conséquence, des organismes comme l'OMS et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) recommandent l'interdiction totale du port de faux ongles dans tout contexte de soins[16],[14]
Risques pour la santé des professionnels
[modifier | modifier le code]En France, les « stylistes ongulaires » et autres personnes posant des ongles synthétiques sont surtout des femmes jeunes (en développement, souvent ou en âge de se reproduire), chroniquement exposées expositions à de nombreux produits chimiques, à faible dose, mais susceptibles d'être irritants, allergisants ou reprotoxiques ; qui s'avèrent peu formées et peu conscientes, voire tout à fait inconscientes des risques posés pour leurs clients et plus encore pour elles-mêmes par la manipulation des résines et de leurs catalyseurs. Par exemple, un cas de pneumopathie d'hypersensibilité professionnelle liée à l'éthylméthacrylate (EMA) a été signalé par le groupe émergence du Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P), ayant touché une prothésiste ongulaire utilisant des résines ; et ce métier expose à un risque cancérogène : « par exemple, l'hydroxyanisole butylé (BHA), stabilisant dans les colles cyanoacrylates pour prothèses ongulaires, est classé « cancérogène suspecté » et les rayonnements ultraviolets, utilisés dans la technique du gel, sont classés « cancérogènes avérés ». Le risque lié au toluène dans les vernis a été évalué par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui a saisi l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) afin d'évaluer les risques professionnels des manucures, qui manipulent le toluène et d'autres substances dangereuses »[3].
Dans presque tous les 22 salons enquêtés en 2018 en région parisienne, les salariées ont affirmé avoir été formées pour identifier « une peau ou un ongle infecté ou lésé. Dans la quasi-totalité des salons (20), les salariées déclaraient ne pas pratiquer l'activité en cas de peau ou d'ongle infecté ou lésé, mais dans 2 salons, les salariées disaient la pratiquer », mais toutes ne portaient pas de gants, ni de masques (et il ne s'agissait pas d'un FFP3 dans ce cas, mais d'un FFP2 insuffisant) ; « Un système automatisé de nettoyage des instruments utilisés en vase clos était mis en place dans plus de la moitié des cas (11/19 répondants - 58 %). Des flacons distributeurs étaient utilisés le plus souvent (90 %). En cas d'utilisation de flacons avec bouchon classique, le rebouchage après utilisation était réalisé dans les trois quarts des cas (14/18 - 78 %). Les poubelles disposaient rarement d'un couvercle automatique (3/21 répondants - 14 %), elles restaient ouvertes dans les deux tiers des salons. »[3].
Les "prothésistes ongulaires", sont aussi exposées à des troubles musculosquelettiques (TMS) en raison de contraintes posturales et gestuelles répétées.
selon une étude transversale descriptive menée dans 22 salons de stylisme ongulaire en région Île-de-France (visant à évaluer le degré de connaissance des risques liés à l'activité, ainsi que leurs conditions de travail : le risque reprotoxique n'était pas connu pour la totalité des 62 jeunes femmes stylistes ongulaires rencontrées dans ces salons (dont plus d'un tiers n'avaient pas de diplôme d'esthéticienne alors qu'elles utilisaient des molécules sensibilisantes, sans moyens techniques de prévention suffisants ; deux cas de dermatoses professionnelles liés aux méthacrylates, reconnues au tableau (n° 65) du régime général de la Sécurité sociale, ont été signalés[17],[3].
Dans un rapport d'expertise collective basé sur une « Évaluation des risques des professionnels exposés aux produits utilisés dans les activités de soin et de décoration de l'ongle », l'ANSES (2017) recommande une amélioration des « connaissances sur l'état de santé de cette population professionnelle, concernant notamment le risque de sensibilisation, de dermatite de contact, d'asthme, d'issues indésirables en matière de reproduction et de développement, de pathologies neurologiques, auto-immunes, voire de cancers » ; l'ANSES plaide aussi pour une substitution des produits dangereux comme les monomères méthacryliques, le toluène, l'acétaldéhyde, par des produits moins toxiques et pour une prévention technique du risque chimique dans ce métier, tout en s'assurant de l'évaluation des risques des professionnels par les fabricants et de sa prise en compte dans le cadre des évaluations de la sécurité chimique des ingrédients cosmétiques par le Comité scientifique européen pour la sécurité des consommateurs. L'ANSES recommande aussi une formation diplômante obligatoire harmonisée avec module de formation sur les risques professionnels et les bonnes pratiques de travail ; ainsi qu'une « amélioration des connaissances sur les expositions aux particules inhalées lors du ponçage et du limage, et leur toxicité, lors des opérations sur ongles artificiels à base de méthacrylates ».
Autres risques
[modifier | modifier le code]Plusieurs cas de brûlures thermiques graves dues à des colles cyanoacrylates pour faux-ongles ont été signalés et étudiés[18], justifiant une alerte de l'ANSES[18].
Alerte toxicologique et interdiction d'un composant (TPO)
[modifier | modifier le code]Le TPO est un produit chimique utilisé dans les gels UV pour ongles (mais aussi dans certaines résines photopolymérisables de dentisterie) comme photo-initiateur de polymérisation, car Sous l'effet des rayons ultraviolets, il déclenche la polymérisation du gel qui se transforme alors rapidement en une résine solide et durable, ce qui en a fait un ingrédient prisé dans certains produits cosmétiques professionnels (vernis semi-permanents, gels de modelage pour les ongles...), mais la polymérisation n'est jamais complète et des monomères génotoxiques peuvent ensuite être relargués par la résine[19].
Il a été démontré, en 2019, que l'environnement (intérieur notamment) fait l'objet d'une contamination croissante et « préoccupante » par les photoinitiateurs (PIs) de plus en plus utilisés pour divers usages. Longtemps, leur présence dans l'environnement n'a pas suscité d'intérêt (avec une seule étude antérieure menée en Chine dans les maisons et dans les boues d'épuration)[20] puis une étude a recherché 25 PIs distincts dans des matériaux d'emballage alimentaire et dans la poussière intérieure en Amérique du Nord (dont des oxydes de phosphine ou POs). Vingt-quatre PIs ont été détectés dans les emballages alimentaires (à des taux variant de 122 à 44 113 ng/g ; moyenne géométrique : 3375 ng/g). Les auteurs ont aussi étudié (pour la première fois selon eux), la photodégradation des PIs dans ces matériaux, révélant des demi-vies comprises entre 32 et 289 heures. Ces mêmes 24 PIs ont été retrouvés dans la poussière intérieure (moyenne géométrique : 1483 ng/g), avec des profils de distribution différents selon les matrices, attribués à la stabilité variable de ces molécules)[21]. Selon une revue d'études publiée en 2023 par Xiaomeng Ji et al., « les concentrations résiduelles d'IP dans les produits commerciaux, tels que les matériaux d'emballage alimentaire, sont de l'ordre du microgramme par gramme. La migration des IP des matériaux d'emballage alimentaire vers les denrées alimentaires a été confirmée par plus de 100 rapports de contamination des aliments causée par des IP. De plus, plus de 20 IP ont été détectés dans de l'eau, des sédiments, des boues d'épuration et de la poussière intérieure collectés en Asie, aux États-Unis et en Europe. L'exposition interne du corps humaine a également été confirmée par la détection d'IP dans le sérum sanguin. De plus, des IP étaient présents dans le lait maternel humain, ce qui indique que l'allaitement est une voie d'exposition pour les nourrissons », les auteurs alertant également sur de probables effets cocktails (toxicité synergiques/antagonistes causés par la coexposition aux IP) et sur des risques voies métaboliques/de transformation des IP nouvellement identifiés.
Dans le cadre du règlement européen dit Omnibus VII[22] pour ce qui est relatif à l'utilisation, dans les produits cosmétiques, de certaines substances classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction ; après que ce perturbateur endocrinien ait été classée comme reprotoxique, à partir du 1ᵉʳ septembre 2025, le TPO (oxyde de diphényl triméthylbenzoyl phosphine, ou oxyde de diphényl(2,4,6-triméthylbenzoyl)phosphine ; aussi connu sous la dénomination INCI: Trimethylbenzoyl Diphenylphosphine Oxide – n° CAS 75980-60-8), qui était autorisé à une concentration maximale de 5 %, dans les gels pour le durcissement (sous lampes UV ou LED) des ongles artificiels sera interdit dans toute l'Union européenne et dans tous les produit[23]s cosmétiques.
Le TPO est en outre « hautement toxique »[24], et « plus cytotoxique que les autres photoinitiateurs ».
L'interdiction est immédiate, sans période de transition pour les prothésistes ongulaires et des esthéticiennes (dont beaucoup s'étaient opposé à l'interdiction, en demandant 6 mois de délais pour écouler leur marchandise)[25]. Il est interdit d'encore utiliser ou donner les stocks encore présents sur le marché « quel que soit leur stade de détention (fabricants, grossistes, détaillants et utilisateurs professionnels). À compter de cette date, il sera donc interdit : de mettre sur le marché des produits cosmétiques contenant du TPO, de mettre à disposition ces produits, y compris à des professionnels, et d'utiliser ces produits, notamment par les professionnels dans le cadre de leurs prestations (pose de vernis, manucure, etc.)[26].
En France, la la DGCCRF a rappelé que « l'interdiction d'une substance réglementée dans le cadre du règlement (CE) n°1223/2009 relatif aux produits cosmétiques s'applique sans distinction, y compris lorsque cette substance est utilisée dans des produits à destination exclusive des professionnels (instituts de beauté, coiffeurs, ongleries, etc.) ». Ces produits doivent être détruits par les voies légales.
La DGCCRF a aussi rappelé qu'un produit désigné comme étant à « usage professionnel » ne doit pas être confondu avec un produit dit « professionnel » : en effet, la qualification de « professionnel » d'un cosmétique (prétendant le distinguer de produits similaires par une formulation plus efficace par exemple) n'est pas soumise à un cadre juridique particulier. Le fait de qualifier un produit de « professionnel » doit être dûment justifié, faute de quoi la qualification pourrait être considérée comme trompeuse » Les produits à usage professionnels sont des produits destinés « à l'application et l'utilisation par des personnes dans l'exercice de leur activité professionnelle[27].
Techniques
[modifier | modifier le code]Les trois techniques principales utilisées pour en faire sont :
- le gel acrylique ;
- Les faux ongles autocollants ;
- la résine acrylique (poudre et liquide) ;
- le polygel (mélange de résine et de gel).
Produits à utiliser
[modifier | modifier le code]Le déshydratant
[modifier | modifier le code]Le déshydratant permet de débarrasser la plaque de l'ongle de l'eau ou du gras qui pourraient compromettre la tenue de la construction[28].
Le primer
[modifier | modifier le code]Le primer permet une meilleure adhésion des faux ongles et empêche la formation de bulles d'air. Il en existe avec ou sans acide[29].
Les gels
[modifier | modifier le code]Il existe plusieurs types de gels.
- La base prep ou gel de base (son nom change en fonction des marques), est à appliquer après le primer. Il sert à optimiser la tenue de tous les autres gels à apposer sur l'ongle par après.
- Les gels de construction existent de différentes couleurs (rose, transparent) et peuvent être monophase (c'est-à-dire qui servent pour la base, la construction et la finition). Ils servent à construire la base du faux ongle. Après son application sur le tips ou le chablon, il doit être catalysé dans un four à UV (certains peuvent chauffer fortement à cette étape).
- Les gels pour la french : la franche est le nom que l'on donne au bord extérieur blanc de l'ongle. La french est généralement blanche et est faite à partir d'un gel de couleur.
- Le gel de finition : il assure la finition, la résistance et la brillance ou l'effet mat de l'ongle en gel. Il sert à protéger le nail art réalisé sur le gel de construction.
La lampe à UV
[modifier | modifier le code]Le four à UV contient une ou plusieurs ampoules qui produisent des UV qui serviront à la polymérisation du gel sur l'ongle[30]. Après cette étape, l'ongle sera collant, c'est pourquoi il faudra venir enlever cette colle avec du cleanser (un dégraissant).
Les limes
[modifier | modifier le code]Un grand nombre de limes sont disponibles.
Les tips ou chablon
[modifier | modifier le code]Sont des extensions en plastiques qui viendront se mettre sur l'ongle. Il en existe de trois sortes :
- Les Unifit (qui sont universels) ;
- Les Moonfit (qui conviennent mieux aux ongles courbés) ;
- Les Fantasticfit (qui conviennent mieux aux ongles courbés et disposant d'une courbe longitudinale).
Références
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