Evarcha jucunda

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Evarcha jucunda
Description de cette image, également commentée ci-après
Evarcha jucunda
Classification WSC
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Chelicerata
Classe Arachnida
Ordre Araneae
Sous-ordre Araneomorphae
Famille Salticidae
Genre Evarcha

Espèce

Evarcha jucunda
(Lucas, 1846)

Synonymes

  • Salticus jucundus Lucas, 1846
  • Attus mitratus L. Koch, 1867 nec Hentz, 1846
  • Salticus obnixus Blackwall, 1870

Evarcha jucunda est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Salticidae[1].

Distribution[modifier | modifier le code]

Distribution

Cette espèce se rencontre dans le bassin méditerranéen jusqu'aux îles Canaries[1].

Elle a été introduite en Belgique et en Allemagne[1].

Description[modifier | modifier le code]

Evarcha jucunda
Evarcha jucunda

Les mâles mesurent de 5,1 à 6,3 mm et les femelles de 5,5 à 7,4 mm[2]

En règle générale elle montre une grande bande blanche ou jaunâtre entourant la région de la tête et une plus petit à l'extrémité antérieure de l'abdomen. Les mâles sont noirs avec une ligne blanche autour de la tête et le haut de leur abdomen, qui est brun.

Systématique et taxinomie[modifier | modifier le code]

Cette espèce a été décrite sous le protonyme Salticus jucundus par Lucas en 1846. Elle est placée dans le genre Phoebe par Simon en 1864[3], dans le genre Attus par L. Koch en 1867[4], dans le genre Hasarius par Simon en 1876[5], dans le genre Ergane par en [6] puis dans le genre Evarcha par Kulczyński en 1911[7].

Evarcha eriki[8], placée en synonymie par Wunderlich en 2017[9], a été relevée de synonymie par Schäfer en 2022[10].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de l'espèce est dérivé du latin jucundus : « agréable ».

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • Lucas, 1846 : « Histoire naturelle des animaux articulés. » Exploration scientifique de l'Algérie pendant les années 1840, 1841, 1842 publiée par ordre du Gouvernement et avec le concours d'une commission académique, Sciences physiques, Zoologie, vol. 1, p. 89-271.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c World Spider Catalog (WSC). Musée d'histoire naturelle de Berne, en ligne sur http://wsc.nmbe.ch. doi: 10.24436/2, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. araneae
  3. Simon, 1864 : Histoire naturelle des araignées (aranéides). Paris, p. 1-540 (texte intégral).
  4. L. Koch, 1867 : « Zur Arachniden und Myriapoden-Fauna Süd-Europas. » Verhandlungen der Kaiserlich-Königlichen Zoologisch-Botanischen Gesellschaft in Wien, vol. 17, p. 857-900.
  5. Simon, 1876 : Les arachnides de France. Paris, vol. 3, p. 1-364 (texte intégral).
  6. Chyzer & Kulczyński, 1891 : Araneae Hungariae. Academia Scientarum Hungaricae, Budapest, Tomus I, p. 1-170.
  7. Kulczyński, 1911 : « Fragmenta Arachnologica. XVI, XVII. » Bulletin international de l'Académie des Sciences de Cracovie, Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles, vol. 1911, p. 12-75.
  8. Wunderlich, 1987 : Die Spinnen der Kanarischen Inseln und Madeiras: Adaptive Radiation, Biogeographie, Revisionen und Neubeschreibungen. Triops Verlag, Langen, p. 1-435.
  9. Wunderlich, 2017 : « Descriptions, notes and synonyms of some mainly Mediterranean and Macaronesian spiders (Araneae) of various families. » Beiträge zur Araneologie, vol. 10, p. 298-326 & 354.
  10. Schäfer, 2022) : « Ein Beitrag zur Springspinnenfauna (Araneae: Salticidae) der Kanarischen Inseln mit der Erstbeschreibung von Euophrys arnograbollei spec. nov. » Arachnologische Mitteilungen, vol. 64, p. 57-72.