Tetratrichobothrius flavicaudis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Euscorpius flavicaudis)
Tetratrichobothrius flavicaudis
Description de l'image 180928-Skorpion-02.jpg.
Classification TSF
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Chelicerata
Classe Arachnida
Ordre Scorpiones
Sous-ordre Neoscorpii
Infra-ordre Orthosterni
Famille Euscorpiidae

Genre

Tetratrichobothrius
Birula, 1917

Synonymes

  • Acanthothraustes Mello-Leitão, 1945

Espèce

Tetratrichobothrius flavicaudis
(De Geer, 1778)

Synonymes

  • Scorpio flavicaudis De Geer, 1778
  • Euscorpius flavicaudis (De Geer, 1778)
  • Scorpius massiliensis C. L. Koch, 1837
  • Scorpius monspessulanus C. L. Koch, 1837
  • Scorpius algeriacus C. L. Koch, 1838
  • Teuthraustes brasilianus Mello-Leitão, 1931

Tetratrichobothrius flavicaudis, anciennement Euscorpius (Tetratrichobothrius) flavicaudis, le Scorpion noir à queue jaune, unique représentant du genre Tetratrichobothrius, est une espèce de scorpions de la famille des Euscorpiidae.

Distribution[modifier | modifier le code]

Cette espèce se rencontre dans le sud de la France dont en Corse, en Italie dont en Sardaigne et en Espagne dont aux Baléares[1],[2].

Elle a été signalée ponctuellement en Suisse, en Belgique[3], en Angleterre, en Algérie et en Tunisie, au Yémen, en Uruguay et au Brésil[4].

Habitat[modifier | modifier le code]

Cette espèce aime l'humidité. On peut le rencontrer en ville. Il se cache souvent sous les tuiles ou les pierres des vieilles maisons[5]. Il peut également se rencontrer sous les pierres dans les garrigues.

Description[modifier | modifier le code]

Euscorpius flavicaudis

Il est caractérisé par sa couleur noire et ses pattes qui vont du jaune paille au jaune or. L'adulte mesure de 35 à 45 millimètres de long. Ce scorpion est très proche morphologiquement de Euscorpius tergestinus, la différence se faisant au niveau des trichobothries ventrales des pinces. 4 pour T. flavicaudis et 3 pour E. tergestinus.

Cette espèce se nourrit essentiellement de blattes, de cloportes et de larves ou vers à l'occasion.

Sa piqûre n'est pas dangereuse pour l'homme.

Systématique et taxinomie (ou taxonomie)[modifier | modifier le code]

Cette espèce a été décrite sous le protonyme Scorpio flavicaudis par De Géer en 1778. Elle est placée dans le genre Euscorpius par Thorell en 1876[6] puis dans le genre Tetratrichobothrius par Kovařík, Štundlová, Fet et Šťáhlavský en 2019[7].

Liste des sous-espèces[modifier | modifier le code]

Selon Fet, Sissom, Lowe et Braunwalder en 2000[1] :

  • Euscorpius flavicaudis cereris Bonacina & Rivellini, 1986
  • Euscorpius flavicaudis flavicaudis (De Geer, 1778)
  • Euscorpius flavicaudis massiliensis (C. L. Koch, 1837)
  • Euscorpius flavicaudis algeriacus (C. L. Koch, 1838)
  • Euscorpius flavicaudis galitae Caporiacco, 1950

La validité de ses sous-espèces est incertaine[2].

Publications originales[modifier | modifier le code]

  • De Géer, 1778 : Mémoires pour servir à l'histoire des Insectes: bibliothèque du muséum d'histoire naturelle cinquième mémoire. Des scorpions et fauxscorpions. Stockholm, vol. 7, p. 325-350.
  • Birula, 1917 : Fauna of Russia and Adjacent Countries. Arachnoidea, Scorpions. Fauna Rossii, St Petersburg, p. 1-224.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Fet, Sissom, Lowe & Braunwalder, 2000 : Catalog of the Scorpions of the World (1758-1998). New York Entomological Society, p. 1-690.
  2. a et b Fet, Soleglad & Gantenbein, 2004 : The Euroscorpion: Taxonomy and systematics of the genus Euscorpius Thorell, 1876 (Scorpiones: Euscorpiidae). Euscorpius, no 17, p. 47-60 (texte intégral)
  3. Gaëtan Willemsen, « Réveil douloureux à Fleurus: "Un scorpion a piqué ma compagne dans notre chambre" (photo) », RTL Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Vignoli & Salomone, 2008 : A review of and additions to the current knowledge of the scorpion genus Euscorpius Thorell, 1876. Fragmenta Entomologica, vol. 40, p. 189–228.
  5. « Sud-Aveyron : des scorpions dans votre maison, pas de panique ! », sur MidiLibre.fr (consulté le )
  6. Thorell, 1876 : On the classification of Scorpions. Annals and Magazine of Natural History, sér. 4, vol. 17, no 97, p. 1–15 (texte intégral).
  7. Kovařík, Štundlová, Fet & Šťáhlavský, 2019 : Seven new Alpine species of the genus Alpiscorpius Gantenbein et al., 1999, stat. n. (Scorpiones: Euscorpiidae). Euscorpius, no 287, p. 1-29 (texte intégral).