Dora Zeitz

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Dora Zeitz
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Biographie
Naissance
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Köllerbach (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
Nationalité
Activité
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Parti politique

Dora Zeitz (née le à Engelfangen, morte le à Dresde) est une résistante allemande au nazisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dora est une des deux filles d'une famille de mineurs de Püttlingen. De 1920 à 1928, elle fréquente l'école primaire puis travaille comme domestique. En 1929, elle devient membre de la Ligue des jeunes communistes d'Allemagne (KJVD). Elle y rencontre son futur mari Friedrich Nickolay. En , elle est arrêtée à Mannheim[1]. Après deux mois de prison, elle est expulsée dans le territoire du bassin de la Sarre. Elle soutient la campagne référendaire du KPD.

Après l'annexion de la Sarre au Reich allemand, elle émigre dans le sud de la France. En , elle donne naissance à une fille. Ce n'est qu'en 1938 qu'elle retrouve son mari, qui avait entre-temps fondé la Jeunesse libre allemande (FDJ). Elle soutient à la fois le travail de la FDJ et le groupe d'exil du KPD. Tous deux furent également des soutiens du Front populaire français.

En , Dora Zeitz est internée au camp de Gurs et est libérée à l'été 1940 avec le soutien de son mari. Les deux se rendent dans la zone libre. Zeitz s'implique dans le mouvement de la Résistance, pour lequel elle fait de la contrebande de marchandises et d'écrits[2]. Elle est inconnue jusqu'à la fin de la guerre.

Elle se rend ensuite à Paris avec son mari, où elle soutient le Comité Allemagne libre pour l’Ouest (CALPO). Ils retournent ensuite dans la Sarre, où ils tentent de relancer le mouvement communiste et sont des fondateurs du parti communiste de Sarre. Cependant, après que son mari rencontre une autre femme, elle quitte la Sarre et se rend dans la zone d'occupation soviétique en Allemagne.

Elle accueille sa fille et s'installe à Dresde. Le divorce est acté en 1949. En RDA, elle occupe des postes de direction dans les ressources humaines, dont celui de chef du département des ressources humaines à la Faculté des Transports de 1957 à 1968.

Pour son engagement dans la résistance contre le nazisme, elle reçoit l'Ordre du mérite patriotique et la Médaille des combattants contre le fascisme.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Gerhard Paul, Klaus-Michael Mallmann, Milieus und Widerstand : eine Verhaltensgeschichte der Gesellschaft im Nationalsozialismus, J.H.W. Dietz, , 663 p. (ISBN 9783801250126, lire en ligne), p. 360
  2. (de) Frauen aus Deutschland in der französischen Résistance : eine Dokumentation, Edition Bodoni, , 334 p. (ISBN 9783929390902, lire en ligne), p. 142

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]