Discussion utilisateur:Gouni malek

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--Salebot (d) 22 septembre 2010 à 23:47 (CEST)[répondre]

Salebot a annulé votre modification sur Malek gouni la psychanalyse[modifier le code]


--Salebot (d) 16 octobre 2010 à 03:48 (CEST)[répondre]

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Bonjour, Gouni malek,

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--Salebot (d) 16 octobre 2010 à 04:03 (CEST)[répondre]

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Nakor (d) 26 octobre 2010 à 16:22 (CEST)[répondre]

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la perversion[modifier le code]

 A propos de l'affaire Laeititia et le travail de rétention de l'information que pratique le pervers, ça devient un jeu, une chasse au trésor morbide...Le pervers sadique, attoucheur, pédophile ou violeur, assassin, est une torpille humanoïde sur le chemin des enfants, sur le chemin des femmes. Comment neutraliser sa charge pulsionnelle ? Et quel est son détonateur ?

  J'ai été interpellé par les récentes disparitions de Leatitia et de Marie-Jeanne. J'ai beaucoup été affecté et bouleversé, je me suis dis : qui se rappelle des disparues de L'yonne, de Delphine, de Jonhattan, d'Estelle, de Mathias et de tous les autres. Il faudrait créer un mémorial du souvenir, mémorial des victimes de la perversion pour rendre hommage à ces petites créatures , victimes, tellement innocentes, petits anges, et de toutes ces jeunes filles et d'autres personnes plus âgées. Ils ont du endurer une horreur indescriptible avant de disparaître.  J'ai décidé de témoigner et d'apporter un éclairage, peut être nouveau à la mesure de mes faibles moyens pour aider à résoudre le prôblème du traitement des pervers récidivistes. Plusieurs articles seront consacrés à ce phénomène. 

Cette question de la perversion est un véritable casse tête pour les psychiatres, les juges, les éducateurs, les autorités de tout bord et associations d'aide aux victimes. La rencontre avec le pervers se termine souvent en drame, une grande catastrophe. Vu l'extrème cruauté des scénarios et devant l'insoutenable, il faudrait inventer un nouveau terme pour nommer ce huis clos, ce moment terrible de la grande détresse vécue dans la plus grande solitude des victimes face à leurs bourreaux. Un nouveau terme qui pourrait secouer les consciences tel un séisme . Il faudrait déclarer la guerre à la perversion et la traiter comme une grande catastrophe nationale. On ne va pas avec le dos de la cuillère et sans se lancer dans une chasse aux sorcières - Il ne faut pas tomber dans des travers pervers - Cependant, il est urgent de prendre le prôblème à bras le corps une fois pour toute et faire une sorte d'états généraux de la perversion comme ça avait été fait pour le cancer ou pour la protection des sujets âgés après la canicule de 2003. Pour reprendre le slogan de la pub : Le pervers n'est pas un guignol ! Ce n'est pas un guignol, mais il passe souvent inaperçu : parfois un jeune un peu marginal ou un peu bizarre, ou un peu bad boy sans trop de troubles du comportement visibles, parfois un père de famille gentil, courtois et bien rangé, parfois un vieux célibataire. Ou comme avait rapporté la presse, cette histoire ignoble de ce groupe d'individus oisifs: des hommes et des femmes, des voisins un peu démunis qui avaient décidé de mettre les petits plats dans les grands. Vous l'avez compris, ils s'échangeaient leurs bambins, ils les prêtaient pour une ou deux heures à des inconnus obscènes et féroces pour quelques euros... Prix du silence des agneaux. Je disais du pervers, quelqu'un sans histoire,il peut ressembler à monsieur tout le monde. La perversion a souvent été inclassable dans les manuels psychiatriques, ni fous,ni psychopathes, ni border line, ni normosés. Le plus souvent traités de délinquants, effectivement, ils commettent des actes de délinquence graves et moins graves et de ce fait ils ne sont presque jamais traités de malades. Pas pris sérieusement en tant que malades - Nous nous comportons envers eux, en une espèce de compacité jugeante très véhémente au lendemain des faits. Nous sommes sincères, exprimant un discours politiquement correct, une marche funèbre, nous sommes profondément affectés et vociférons contre cette injustice ignoble pour peut être, avoir la conscience tranquille et avoir l'impréssion du devoir accompli - Et ça retombe très vite quelque jours après, on oublie tous ces drames familiaux. Il me semble que nous n'avons jamais sorti la grosse artillerie médicale et il faudrait une véritable révolution. l'acte du pervers continue à nous laisser sans voix, nous hinibe et nous paralyse, il nous jette l'horreur et l'effroi en pleine figure. Il était là, gentil garçon, comme le cas de ce jeune Ardéchois de 27 ans qui vient d'avouer des viols sur vingt mineurs âgés de 3 mois à 12 ans, il avait filmé les scènes sur son portable. Ou parfois un gentil père de famille, un bon job ou un job stable : fonctionnaire, banquier,cantonnier, et en un soir c'est la dérive totale, c'est le pire, c'est le drame et la catastrophe. Je me rappelle de cette phrase de lacan qui disait : du père au pire ! Un drame pour la victime et une grande catastophe pour sa famille et ses proches. Quel gachis ! le temps d'un soir ! Et le pervers lui même, cet individu au double visage sanglant et bovin est victime de sa propre perversion, victime de son propre acte abject, il voulait juste assouvir une envie incompréhensible pour le commun des mortels, une pulsion...Une pulsion envahissante devenue incontrolable, et le voilà glacial comme la mort, impitoyable, sourd et aveugle devant les appels de sa victime,devant les appels à la vie, et il va jusqu'au bout de son scénario pervers. Il est à la fois producteur, réalisateur, scénariste,acteur et souvent seul spectateur d'un film d'horreur dont il a décidé de l'issue et de la fin. Cette fin horrible et monstrueuse n'est pas toujours programmée dès le départ. L'appétit vient en mangeant ! Et il a tellement aimé le film qu'il retournera le voir une seconde fois, une troisième et une quatrième... Tant qu'il n'a pas été pris et selectionné pour le festival des tribunaux et la prison.Il récidive parce qu'il n'a fait de mal à personne et il n'est pas coupable. Etre coupable c'est ce couper d'une part de soi même dans notre rapport à l'autre. L'autre a pris une part de moi même, et la recherche et la quète de cette part que j'ai perdu s'appelle la culpabilité et son autre pondant : le deuil, qui est la redondance, la reminiscence, la rumination. A partir de cet instant, j'aurais pitié de l'autre, je serai sensible à sa douleur et sa souffrance comme je le suis pour la mienne propre, puisque je suis moi-même victime, on m'a fait du mal, j'ai été maudit, mal-dit et c'est la que réside l'origine du mal. j'ai ressenti la douleur en tant que douleur et non pas comme une jouissance. Il semblerait que lui,le pervers, il ressent les choses différemment, il est comme sur une autre planète au moment du passage à l'acle, comme s'il avait un autre système métrique, là ou il y a de la douleur, il semble ressentir autre chose et nous n'avons aucun outil pour explorer ses entrailles et cet outil, il faudra l'inventer ! Reprenons notre exploration de la terra perverse, cette torpille qui guette nos enfants et nos proches et voyons comment elle est faite. Quelles sont les assises de cette terra perverse, de quel métal est fait le pervers, à quelle gare il s'arrête, à quelle rivière il s'abreuve et sur quel lit, il se repose. Toute description de la perversion suppose un regard différent, il faudrait qu'on lui demande qu'il nous prête ses lunettes, son moniteur, sa boite noire, on lui arracherait quasiment les yeux pour voir le fond de la rétine et voir de quelles yeux il regarde le monde. Comme dans la légende Anté-islamique de Zarka El Yamama, littéralement la femme aux yeux bleus d'El Yamama. Cette femme d'après la légende arabe, avait des yeux bleus perçants,lui permettant de voir de très loin l'arrivée de ses ennemis et pouvait anticipait tout mouvement de très très loin. Ses ennemis réussirent à l'attraper et après l'avoir tuée, ils lui arrachèrent les yeux pour explorer l'intérieur, sans jamais rien trouver et c'est demeuré un mystère à nos jours. Non ! Nous ne lui reservons pas un tel sort, puisque tout d'abord, nous allons nous arracher notre propre regard, puisque nous regardons le pervers comme un ennemis et non pas comme un phénomène de la nature humaine, une torpille Humanoïde. Qui dit phénomène, celà suppose une énigme, une observation d'un ovni venu dailleurs, surlequel, nous ne détenons aucun savoir,une inconnue radicale, un X files. Le premier prôblème auquel nous sommes confronté, c'est le fait qu'il nous ressemble beaucoup. A prime abord,il ne semble pas à côté de la plaque comme l'est notre ami fragile,le psychotique. Il est bien accroché au plancher des vaches, bien dans ses godasses et n'attire aucunement le regard ou très rarement. Le second prôblème auquel nous sommes confronté, c'est notre propre appréhension, nous devons vaincre notre peur et notre fascination pour ces hauts faits historiques et ceci depuis Jaques l'eventreur, Bundy, Chikatilo, Rader, Schipman, Berkovitch, Guy Georges and co. Biensûr! Ces grandes vedettes du sadisme, qu'on appelle Sérial Killers, ils rentrent tous dans le cadre de la planète des pervers. On a bien vu comment le dernier Sérial Killer de Long Island, narguant les proches de ses victimes au téléphone avant d'annoncer qu'il a fini par tuer (c'est toujours la même tactique de rétention de l'information), cette histoire fascine toute l'Amérique et nous savons que le carburant du pervers c'est la peur et la fascination de l'autre. Le phénomène semble récent, les descriptions sont trés récentes depuis à peine trois siècles et le conte de Barbe Bleue du dix septième siècle demeure une aimable plaisanterie. Les médias y sont pour quelque chose, nous devenons complices des faits, le pervers nous enferme avec ses victimes dans ce huis clos. Il y a lui et la victime avec nous, il n' y a de perversion qu'à deux, comme dans ce film américain, la victime subit des tortures atroces en fonction de l'augmentation exponentielle des connections internet, des internautes voyeurs - c'est "orange" torture ! Dans la perversion il faut être deux inscrits dans une scène, un masochiste, aggressé dans la rue, il gueulera comme tout le monde ! Pour le sadique assassin, violeur, pédophile, sa victime n'est qu'un objet central dans son scénario, la victime est anéantie, elle devient un objet... Rien. Et nous, nous formons le couple pervers avec lui, après coup, par notre action et réaction : peur, indignation, nos recherches et description des faits et méfaits, description du corps retrouvé, stigmatisations, fascinations. On a souvent vu que dans certains viols, les victimes deviennent complices (inconsciemment) par la non dénonciation du crime. Mon écriture ne sera pas aussi méthodique que le travail macabre du pervers, cependant, je relèverai régulièrement des points,comme ce point de jeu de cache cache, la chasse au trésor à laquelle se livrent les pervers violeurs, assassins.Tous ceux qui sont cités dans la presse on remarquera qu'ils aiment s'amuser à brouiller les pistes ou par moment, ils se murent dans le silence, un silence de mort. Ils n'indiqueront rien, ou plus rien à propos du lieu ou ils ont lesté ou entérré le cadavre, ou les morceaux épars de leur victime une fois découpée. Comme s'ils n'avaient aucun savoir, et ils montrent pattes blanches, comme s'ils n'avaient touché à rien. Leurs mains ne sont pas entachées de sang et il n' y a aucune culpabilité. Le pervers pratique la rétention de l'information, une course poursuite est enclenchée, avec parfois beaucoup de chance, la petite fille, peut être abandonnée sur le bas côté d'une route, encore en vie . La plupart du temps, malheureusement, une course au trésor est engagée,nous sommes invités à la recherche d'un trésor morbide qui nous attend quelque part, souvent au fond d'un étang, au fond d'un puis ou enterré dans un terrain vague. Nous avons rendez-vous avec l'horreur, nous la recherchons partout, un corps mutilé, une boucherie soigneusement orchestrée, la pulsion dans son état primitif indifférenciée, comme une part maudite, en attente d'être recueillie. C'est l'oeuvre d'Art du pervers (pardon de le glorifier ainsi). Il est l'artiste de l'horreur, je n'ose pas comparer, mais ça me rappelle, cet artiste peintre appelé Picasso qui passait son temps à découper les femmes à la serpe sur ses toiles. Mais lui, il se sentait souvent coupable, tel le christ qu'il peignait, ou qui apparaissait dans ses montages. Non ! le pervers n'est pas coupable, il ne s'est pas coupé d'une part de lui même, et en lui, rien n'est découpable, il ne peut rien perdre et il n'a rien à perdre. Ce qu'il a coupé ou découpé, il y a à peine vingt quatre heures, ne lui ressemble pas, c'est radical, comme si cette jolie jeune fille était un monstre ! On ne peut se jeter avec un tel déferlement de violence sur l'autre, que quand cet autre est vécu comme quelque chose qui nous est radicalement différent, radicalement étranger.. Un monstre. Après avoir vu le point de la retention d'information, essayons de rentrer un peu plus dans la rétine du pervers et voir ce qu'il a filmé de sa proie, devenue un objet, un jouet entre ses mains. Il a le droit de vie et souvent de mort sur sa victime. Le marquis de sade disait : " j'ai le droit de jouir de ton corps " . Je dirais que la perversion avec sa forme sadique : viols, attouchements sexuels d'enfants, sévices suivis de meurtres avec actes barbares, tels les découpes du corps et son enfouissement, je considère ces faits comme un retour, une forme de régression au cannibalisme. Le pervers sadique ou sérial killer est animé et poussé par une pulsion cannibale pour anéantir sa prise d'une façon aussi abjecte. Et nous découvrons le produit de cette digestion sous forme de morceaux dans un étand ou sous terre, des endroits naturels transformés en estomac géant. Sagawa disait que pour manger sa victime,la jeune néerlandaise en 1981,il n'avait d'autres choix que de la tuer, déposant le reste du corps au bois de boulogne et on a retrouvé Les organes entamés de cette pauvre jeune, dans le frigo de l'appartement de ce japonais, jamais jugé. Ca me rappelle aussi le cas de toutes ces femmes qui avaient congelé leurs bébé depuis des années au nez et à la barbe de leurs époux blancs comme neige. C'est aussi pour moi une forme de cannibalisme et le congélateur utlisé comme estomac froid qui digérait pour longtemps, trés longtemps ces jeunes créatures humaines. Nous savons tous que les congélateurs domestiques sont utilisés pour conserver la nourriture périssable ! Ces mères conservaient l'autre et le glaçaient dés sa sortie à la vie. Des bébés congelés comme des esquimaux, elles congelaient la vie dés son apparition, At the begenning, elle gardaient la pureté de la pureté, avant qu'elle ne soit souillée par les mains de l'autre. Elles consommaient le caviar de l'humanité ! On a pensé qu'il s'agissait de déni de grossesse, c'est peut être faux ! Elles ont bien su un jour qu'elles étaient enceintes, elles avaient sûrement fait attention pour mener à bien la grossesse jusqu'au terme. Je pense qu'elles congelaient leurs bébés comme fétiche pour l'éternité. On a bien congelé des organes de donneurs - rein, foie- on a congelé des ovules et des ovaires, on a congelé des spermatozoïdes, on a bien crée des bébés éprouvettes ! Et pourquoi pas congeler des bébés. Alors qui a commencé? Ce sont bien les scientifiques, les médecins et gynécologues, qui ont commencé. C'est le social qui a commencé. Et nous savons bien que le social c'est le surmoi ! Lacan disait l'inconscient c'est le social; mais c'est aussi le surmoi, celui qui ordonne de jouir : faites ce que je vous dis, je dicte vos actions, je décide pour vous ce qui est bien et ce qui ne l'est pas, je vous crée des rails sur lesquels vous circulez, sans rien voir, mais je vous surveille ! On voit bien qu'en psychanalyse les concepts ne sont pas fixes et c'est toute la difficulté au niveau de la conceptualisation, on ne peut pas congeler les concepts. Et c'est ce même social qui s'est précipité pour qualifier le forfait de ces femmes par : déni de grossesse, c'est bien beau, le déni pondu en tant que concept, à la va vite pour des besoins judiciaires. Les juges font toujours appel à témoins, appel à experts. Le mot déni traduit de l'allemand "Die Verweigerung" terme utilisé par Freud et qui est différent du mot "Das Abstreiten" qui est la dénégation. Freud définissait la dénégation comme étant un mécanisme typiquement névrotique. "je ne pense pas à ma mère" à qui je pense d'autre si ce n'est à ma génitrice. C'est celà la dénégation : nier quelque chose et le nommer en même temps ! C'est celà la marque de fabrique la plus pure de l'inconscient, comme le fameux for-da de Freud, faire apparaitre et disparaitre l'objet en même temps. Le pervers quant à lui, il aime faire disparaitre l'objet et c'est aux autres de de le faire apparaitre. Il laissera quelques traces, un parchemin, pour faire apparaitre le trésor macabre, mais il ne pipera pas un mot. Lui, il aime que les choses précieuses retournent à la terre et se taire à jamais. Après ce développement, je dirai que le pervers est féroce, mais sa férocité n'est que l'arbre qui cache la forêt perverse du social. Il est la production du surmoi obscène et féroce. Certains psychanalystes se demandaient pourquoi dans ces trente dernières années on a vu tant de cas d'anorexie mentale dans des pays industrialisés gavés d'objets, gavés de jouissance. L'anorexie mentale est une pathologie récente, l'anorexique, cette statue de Giacometti en perpétuel mouvement, un va et vient continuel, très énergique et inlassable entre le monde des morts, un corps décharné et qui rétréci comme une peau de chagrin et le monde des vivants, promettant un immense espoir à toute l'humanité, allant jusqu'à s'occuper de la famine en Ethiopie. Comme si elle voulait se sacrifier pour créer une frontière entre les morts et les vivants. L'anorexique n'est pas perverse mais une passagère de la perversion, comme un passager d'un avion, quand elle réduit le discours tout le discours à ne parler que de bouffe, de recettes de cuisine, de balance, de poids et d'activité physique. Alors on s'était demandé si cette pathologie n'était pas l'effet de ces milliers de corps partis en fumée dans des fours crématoires ou l'effet d' autres populations enterrées dans des charniers sans sépulture pendant la dernière grande guerre . Antigone ne s'est elle pas sacrifiée, elle avait été enterrée vivante, parce qu'elle avait désobéit à Creon en donnant une sépulture à Polynice. Nos scientifiques ne sont pas des pervers, ce ne sont pas des Josef Mengele, ils essayent de donner la vie, de la prolonger, de la protéger, de la créer. Mais parfois c'est trop, c'est contre nature, ils se substituent à dieu, ils deviennent une instance surmoïque. Et leurs actions aussi géniales qu'elles soient, aussi honorables, aussi bénéfiques, elles produisent des effets, malheureusement, parfois insolites et dramatiques. C'est comme l'effet papillon, un évènement important, des paroles irresponsables prononcées par des gouverneurs, une création touchant à l'espèce humaine, l' anéantissement d'une population, d'une culture, une colonisation, un massacre, une guerre, produit des effets quelques temps plus tard. On a souvent remarqué que les perversions fleurissent dans la péristase de la guerre. Tout devient possible : massacres de populations désarmées, tortures, sadismes, femmes violées ect.. Et c'est bien illustré dans le film " la nuit des généraux" Des prostituées sont sauvagement assassinées par un général du Reich (Peter O'tool) soupçonné par un colonel (Omar Sharif)  : "pourquoi tu t'inquiètes pour quelques prostituées, alors que nous massacrons des milliers de personnes tous les jours " conclu le général sadique . De nos jours, la perversion s'exprime sous forme, de faits divers, plus ou moins graves : violence isolée, violence en réunion,violence raciste, religieuse, homophobe, viol, séquestration, attouchements sexuels, pédophilie, violences sur enfants, infanticides, scénarios pervers et meurtres. C'est une mécanique orange, elle n'est pas rouge, elle est nuancée ( la guerre et son dieu Mars jouissant de l'emblème rouge et le dieu de la perversion est orange) et passe dans les faits divers pour être rapidement oubliée. Elle peut surgir parfois dans des endroits calmes, ou il ne se passe rien d'extraordinaire, tout est plat, lice, chez des gens civilisés qui ne manquent de rien comme c'était le cas du massacre de Colombine. Le travail de Michael Moor est d'une grande richesse sur cet Orange Mécanique. Et je pense aussi que le terrorisme est une forme de perversion sadique, c'est le pire, et progresse de plus en plus, il est très dangereux, puisqu'il est prosélyte. Contrairement à ce qui se passe dans la perversion, dans les psychoses, les raisons restent cantonnées à la sphère familiale. L'éclosion d'une psychose ou le passage à l'acte du psychotique est intrinsèquement lié à l'histoire familiale. Ce qui a failli dans une génération va surgir dans une autre génération, la troisième, la quatrième d'une même famille et ça peut continuer à produire des effets sur plusieurs générations, et c'est comme cela qu'on a cru qu'il y avait une transmission génétique de la psychose. Et ce qui a failli dans une génération; et qui fait le lit de la psychose, c'est souvent un passage à l'acte pervers d'un ascendant, ou un immense sentiment de culpabilité, ou encore une grande injustice ayant entraîné une extrême souffrance, une souffrance vécue comme un cataclysme, non avouée, étouffée et passée sous silence. Dans la psychose, il y a un problème de filiation, et non pas un problème génétique - jusqu'à preuve du contraire - encore un autre point à développer. Et si la génétique est de plus en plus évoquée dans la genèse de la psychoses (chez les psychiatres friands de génétique) , pourquoi aucune étude n'est capable de trouver le moindre génome défectueux ou aberrant dans la perversion. Revenons à nos psychiatres et psychanalystes romantiques très friands d'aphorismes. Certains avaient des formules chocs : A mère perverse fils psychotique et à mère sainte fils pervers ! le terme mère ne désigne pas, contrairement à ce que l'on croit, la maman, la petite bonne maman ou mauvaise maman, indigne de la maison, du foyer, mais désigne l'histoire familiale, le bain de l'histoire familiale ou on a été trempé. Ca désigne ce qu'a toujours chanté le choeur familial, comme on dirait le choeur de France, choeur de l'armée rouge ou encore choeur-républicain. Toute famille a une histoire et des histoires, petites et grandes, importantes ou insignifiantes, certaines belles et d'autres dramatiques, des histoires avec un grand coeur et d'autres sans coeur. Certaines narrées et d'autres oubliées, interdites. Les enfants depuis qu'ils ont découvert le langage, ils sont baignés dans des histoires et bercés par des histoires. Certaines les sidèrent les angoissent et d'autres les apaisent, certaines sont dites entre deux portes à peine audibles. Certaines familles sont "sans histoire" . Des enfants "sans histoire", rien à se mettre sous-la dent. Combien de fois les psychiatres ou psychothérapeutes de tout bord, entendent-ils cette phrase lapidaire que les parents colportent d'un cabinet à l'autre. Dans quelle famille a baigné le pervers pour qu'il soit sans coeur, sans aucune pitié, une mécanique de destruction qu'aucun choeur ne peut stopper ou distraire, fût-il le choeur de l'armée rouge. Il est sourd à l'appel de la raison, il est sourd à l'appel de sa victime; il n'écoutera pas et n'attendra pas le Kairos comme l'avait fait Ulysse. Dans les histoires des enfants futurs pervers, on ne trouve pas spécialement des récits extraordinaires, dignes des scénarios Hollywoodiens.. Que dalle ! Nada ! Pet de lapin ! Rien ou presque rien, parfois les experts et les journalistes se sentent obligés de diaboliser après coup le récit historique. Certes, on trouve par moment des rapports décrivant des brimades, des notions abandonniques, enfants ayant subit des sévices, mais on ne pourra pas faire de ces phénomènes une généralité. Il n'a pas plus été aimé ou détesté que les autres, il a vécu dans une famille standard ou monoparentale ou plus rarement placé dans une institution dés la petite enfance. Il a eu des frères et soeurs, il a rarement été fils unique. Les fossoyeurs et détectives de l'infantile du pervers sont souvent déçus.

Je pense que le problème de la perversion pose une question cruciale, elle est une limite et un point de butée pour l'humanité en tant qu'espèce éduquée, civilisée. Comment l'Homo Sapiens Sapiens peut-il régresser - dans certaines circonstances - se métamorphoser, telle une chrysalide en un laps de temps, en Homo Erectus, vraiment Erectus, extrêmement obscène, abject et féroce, solitaire et très rarement "accompagné" dans son entreprise macabre. On s'est souvent interrogé sur les transformations opérantes à l'échelle d'un groupe, d'une culture, à l'échelle d'une nation, d'un peuple, tel le peuple de Paris, le peuple du rafinnement et du siècle des lumières, qui a " inventé " les droits de l"homme, pourquoi à t-il suivi les pas d'un despote sanguinaire qui a porté la guerre et la mort aux fins fonds de la Russie . Pourquoi le peuple de Berlin, féru de philosophie, de musique classique, passionné de savoir a dit "Heil" à un caporal qui aimait l'art et la peinture devenu le plus grand dictateur, sanguinaire de l'humanité. Comme quoi, du sublime au monstrueux, il n' y a qu'un pas ! Le peuple Allemand, s'est voulu grand, s'est voulu plus Erectus que les autres. Je me rappelle de cette petite provocation de Lucien Israël à propos de l'hystérie collective germanique qui avait sombré dans la perversion collective, phénomène de masse, il disait : " le grand blond aux yeux bleus dolichocéphale et oligophrène " ! Il y a eu d'autres peuples qui se sont crus issus de la race supérieure, Méga Erectus, dominateurs et qui ont commis des génocides. Et c'est aussi le cas de tous ces grands chantres de la religion, les chefs de bandes sanguinaires et tous ces chefs de sectes érigés en dieux vivants qui ont eu droit de vie, de mort et de beaucoup de jouissance (viols, sévices, pédophilie, rapt) sur leurs brebis. Oui ! On peut affirmer que les despotes de tout poil ne sont pas des paranoïaques au sens psychotique du terme, il semble qu'ils sont plus animé par un fonctionnement de type pervers, ils ne souffrent pas d'une abolitation du discernement et on n'a jamais vu un psychotique faire partager son délire à plus d'une ou deux personnes. Le despote opère un détournement de la loi humaine, un défi de la loi de la vie, et son idéalisme passionné est au service de la passion perverse. La perversion derrière son déguisement idéaliste, elle vise l'anéantissement de la vie : pas de fraternité possible avec l'autre, pas de paix avec l'autre, elle vise un rétablissement du règne de la pulsion, et il n' y a de pulsion que partielle, "coupez" comme disent les scénaristes, un rétablissement de l'Alien qui nous habite et qui sommeille en nous, depuis longtemps, elle vise une intronisation de cet Alien, le rendre supérieur (race supérieure) pour l'asservissement de l'autre, l'anéantissement de l'autre, et à l'extrème, la destruction totale de l'autre. C'est le retour de la pulsion destructrice, la perversion c'est le retour de cette pulsion animale sauvage, mais il tuera sa victime pour rien. L'animal tue pour manger ou survivre, le pervers tue pour rien, le rien de la pulsion, le rien de cette vacuité qui l'habite, c'est Juste pour la célébration de cette pulsion sauvage, Alien.

Alors ! pour revenir à nos grands dictateurs, comment faut-il dire : Derrière chaque grand peuple, un despote, mégalomane, ou derrière chaque despote, un grand peuple ? Est ce que c'est la perversion qui produit la civilisation, ou c'est la civilisation qui produit la perversion. Et tout cela n'est autre que le magma évenementiel qu'on appelle le social, et le social ce sont les effets des autres : " l'enfer c'est les autres ". Mais il faut rendre au social ce qui est au social - au sens civilisationnel - et rendre au pervers ce qui est au pervers. Il me semble que : plus on aura de lois pour régir le social, des lois dites modernes, des lois comptables, lois qui s'inspirent du démontrable (technocratie) qui veut dire des lois qui s'inspirent du réel, du biologique, lois génétiques, qui veut dire des lois qui sont à l'opposé du spirituel, loin des lois des anciens, et plus on aura de perversion. Nous sommes de plus en plus guettés par la perversion, elle nous surveille, elle nous épie parce que nous sommes de plus en plus englué, coagulé dans le réel, enfermé dans l'image, dans les caméras, dans le génome. C'est le règne du génome, le règne du code barre, le règne de l'ADN. Et le comble ! c'est que cette même ADN va confondre les pervers chez les enquêteurs, comme c'était le cas de Guy Georges. Et ce n'est plus la faute à Voltaire ! La loi des anciens est une loi insensée, spirituelle, non démontrable... Le bon ou mauvais sens, l'erreur est humaine. Tout est possible et intriqué. Et c'est pour cela que les romains se moquant des juifs, ils disaient : Les juifs se livrent à des interprétations insensées. Folles. 

Il me semble que : Moins il y aura de folie (au sens romantique), plus on aura de perversion. Moins il y aura de romantisme plus il y aura de perversion. Moins il y aura de passions, plus il y aura de perversion - la passion serait ce quelque chose qui m'amène quelque part, vers l'ailleurs, vers le père, Lacan aimait ce jeu de mot, la perversion : pas de version du père ou l'aversion du père. piétiner le père. La passion nous réconcilie avec le père, nous réconcilie avec la vie en tant qu'énigme et mystère, la passion nous amène vers ce quelque chose aux confins de l'humanité. Plus nous quittons la sphère, l'orbite du père, plus il y a risque de proximité avec la perversion. Plus on aura d'instances qui nous surveillent et nous punissent, qui imposent que nous ayons partout la même culture (la culture de l'argent, culte de la perfection, culte du corps et de la chair parfaite, la race parfaite.. Culte d'Apollon) plus il y aura de perversion. Moins il y aura d'expression artistique culturelle, plus il y aura de perversion. L'art appelle à la pérennité de l'espèce humaine par d'autres moyens que des moyens biologiques, comme le fait l'animal. L'art boute cette vacuité, cet Alien qui nous habite hors de la chair, hors du biologique, hors du réel. L'art est une expulsion au grand jour de ce qui est invisible, pour qu'il soit visible pour tous. Et on aura plus besoin de chercher cet invisible dans la chair, comme le fait le pervers et comme le font les purificateurs de la race, de la culture, de l'idéologie, les purificateurs de la religion, et toutes les exactions commises d'un peuple qui se veut élu, dominateur, et c'est aussi valable pour les révisionnistes et fondamentalistes. L'art réussi là ou le pervers échoue ! Pourquoi le pervers prédateur s'attaque -t- il à des femmes, souvent à de jeunes femmes et à de jeunes enfants ? Est-ce qu'il n'a rien à faire d'autre ? Est-ce que sa télévision est tombée en panne?

Docteur GOUNI PSYCHIATRE